Un vagin qui démange de jour comme de nuit, des pertes blanches dont l'aspect rappelle celui du lait caillé et, plus rarement, une sensation de brûlure... Si ces symptômes vous sont familiers, alors vous êtes très probablement atteinte d'une mycose vaginale.
Quelles sont les causes ? Le prurit vulvaire peut avoir plusieurs causes : Une maladie infectieuse : mycose, infection à streptocoque, vaginose (qui entraîne des irritations et une mauvaise odeur) ou encore l'herpès qui se manifeste par des démangeaisons très localisées et des douleurs.
Lorsque les démangeaisons surviennent après un rapport sexuel, cela est peut-être dû à une IST, comme une infection à Candida albicans (mycose), à trichomonase, à l'herpès ou encore à des morpions. Toutefois, une sécheresse vulvaire ou vaginale peut aussi être responsable de démangeaisons.
Une fois que le champignon Candida albicans a pris le dessus sur la flore génitale, il ne peut pas s'en aller spontanément, il faut impérativement mettre des actions en place pour s'en débarrasser. Une mycose non traitée peut donc durer des jours, des semaines, voire des mois, si elle n'est pas prise en charge.
Importante démangeaison sur les grandes lèvres, les petites lèvres et la vulve. Présence de pertes vaginales peu abondantes, de couleurs blanches très compactes (semblable à du lait caillé). Apparition de rougeurs et de petits boutons sur la vulve. Sensation de brûlure ou irritation durant les rapports sexuels.
La principale cause de la mycose vaginale : un milieu vaginal déséquilibré Dans un environnement stable et équilibré, les lactobacilles cohabitent avec Candida albicans, hôte naturel opportuniste du milieu vaginal.
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Un déséquilibre vaginal est susceptible de déclencher une mycose. Si la flore vaginale est affaiblie, la barrière protectrice du vagin l'est aussi. La flore vaginale se fragilise en cas de prise d'antibiotiques par exemple, qui tuent les "bonnes bactéries", mais également lors de toilettes intimes excessives.
Peut-on mettre un ovule sans avoir de mycose vaginale ? Cela n'est pas recommandé. On peut l'envisager uniquement si la flore vaginale est déséquilibrée et si la patiente fait des infections à répétition. En revanche, il est conseillé d'utiliser des gels douche adaptés à la zone intime, à fréquence quotidienne.
Une mycose vaginale est toujours désagréable et l'intensité de la douleur et la gêne immédiate imposent un soulagement rapide. Il est important de commencer le traitement le plus tôt possible. En effet, il est fort peu probable que l'infection disparaisse toute seule sans traitement.
À savoir : après une relation sexuelle avec un nouveau partenaire, les mycoses sont plus fréquentes. En effet, chaque homme possède une flore intime qui lui est propre, comme c'est le cas pour les femmes. Et un rapport sexuel, c'est la rencontre de deux flores intimes qui n'avaient jamais été en contact auparavant.
Appliquer de l'huile de coco localement, sur un ou deux jours, pour hydrater et calmer l'inflammation. En cas de douleur liée à une brûlure légère : vaporiser un spray d'eau florale de Camomille noble (ou Romaine) sur la zone concernée, 4 à 6 fois par jour.
Appliquez quotidiennement une crème hydratante sur tout le corps, en insistant bien sur les zones de la peau qui démangent : visage, jambes, mains, pieds, etc. Évitez de vous gratter, surtout si le prurit s'accompagne de boutons.
Les irritations vaginales regroupent différents symptômes : gêne, démangeaisons, rougeurs, odeurs désagréables dues à des pertes malodorantes, sensations de brûlure... Tous ces symptômes sont le signe d'une pathologie vaginale qui doit être rapidement traitée afin d'être soulagée le plus vite possible.
Comment savoir si c'est une mycose ou une simple irritation de la vulve ? Le principal symptôme de la mycose vulvaire est l'apparition progressive ou brutale de démangeaisons qui se transforment parfois en calvaire tant elles sont intenses.
Les autres facteurs déclencheurs : Un déséquilibre de la flore vaginale peut trouver son origine dans d'autres situations : Le port de vêtements trop serrés, de sous-vêtements en tissu synthétique, le stress, la fatigue, le tabac, les déficits immunitaires, le diabète.
Sous l'action de divers facteurs, les spores sortent de leur sommeil et se mettent à produire des filaments qui vont être évacués à l'extérieur du vagin sous la forme de pertes. En adhérant à la vulve, ces pertes vont être responsables d'irritations très importantes.
Est-ce qu'une mycose peut partir avec les règles ? Une mycose a peu de chance de partir avec les menstruations si elle n'a pas été soignée avant. Les pertes sanguines et l'acidité changeante du vagin vont favoriser le risque d'apparition de celle-ci.
La mycose chez les hommes comme chez les femmes est contagieuse mais elle n'est pas dangereuse, rassurez-vous. Les champignons qui provoquent les mycoses sont transmissibles dans des lieux de promiscuité comme les piscines ou les douches communes.
Ainsi, l'application d'une crème est conseillée pour soulager les désordres externes (au niveau du vagin et des lèvres) et l'application de capsule ou d'ovules vaginaux complètent l'effet en interne en étant appliqué au fond du vagin.
Peut-on mettre un ovule sans avoir de mycose vaginale ? Cela n'est pas recommandé. On peut l'envisager uniquement si la flore vaginale est déséquilibrée et si la patiente fait des infections à répétition. En revanche, il est conseillé d'utiliser des gels douche adaptés à la zone intime, à fréquence quotidienne.
Mode d'administration et précautions d'emploi
La protection est efficace entre 2 et 4 heures. Un nouvel ovule doit être introduit avant tout nouveau rapport. Il faut absolument proscrire toute toilette vaginale avant le rapport sexuel et de 6 à 8 heures après, pour conserver une protection maximale.