Si on est grognon après une sieste, ça veut certainement dire qu'elle a été, soit trop courte et pas assez récupératrice, soit trop longue et qu'elle nous a plongé dans ce qu'on appelle "l'inertie du sommeil". On parle aussi d'ivresse du sommeil. C'est lorsqu'on a du mal à sortir du sommeil.
Vous avez sûrement déjà vécu ce genre de moment après une sieste un peu trop longue : barbouillé·e, du mal à émerger, bouche pâteuse et maux de têtes, finalement encore plus fatigué·e qu'avant la sieste. Ce phénomène porte un nom : l'inertie du sommeil. C'est pour cela qu'on vous conseille les micro-siestes !
Après votre sieste, réveillez-vous tout en douceur : étirez-vous, respirez, buvez de l'eau et émergez doucement des bras de Morphée. Dès que vous vous sentirez assez alerte, vous pourrez reprendre le fil de votre journée.
Durant les 20 minutes d'une sieste, le sommeil est généralement lent et profond, ce qui favorise la relaxation du corps et de l'esprit. Si la sieste est trop longue, la personne pourrait tomber dans un sommeil paradoxal et se réveiller encore plus fatiguée.
C'est ce qu'on appelle l'inertie du sommeil, qui peut se traduire par une sensation de malaise, de désorientation et d'«ivresse» qui persiste après le réveil et peut altérer notre humeur ou notre performance cognitive. Cette inertie du sommeil peut durer de quelques minutes jusqu'à quelques heures après le réveil.
Si vous souffrez d'insomnie, évitez la sieste, ou limitez-la à 15-20 minutes avant 15 h, pour favoriser le besoin de sommeil. Si vous êtes un lève-tôt (entre 3 h et 5 h), faites une sieste de 90 ou de 180 minutes (1 ou 2 cycles complets de sommeil) après votre dîner (c'est un bon temps pour faire une sieste).
Lorsqu'on dort plus de 9 heures par nuit et que l'on est tout de même fatigué durant la journée, ou que cela s'accompagne de difficultés à se lever et de somnolences, il peut s'agir d'hypersomnie ou d'une autre pathologie. Dans ce cas, il est fortement conseillé de consulter un spécialiste.
En premier lieu, trop dormir ne supprime pas la fatigue, bien au contraire : complètement déréglé, en manque de repères, le corps envoie des signaux contradictoires au cerveau entrainant somnolence tout au long de la journée. Maux de tête sont aussi une pathologie courante.
Hypersomnies centrales : envie de dormir en permanence
Ces troubles s'expliquent par une dégénérescence neuronale provoquant des envies de dormir “tout le temps”. Les individus touchés par ce trouble dorment trop, ils peuvent même être victimes de cataplexie, se traduisant par une perte du tonus musculaire.
Dormir l'après-midi vous semble une drôle d'idée et pourtant, cela permet de récupérer alors ne vous en privez pas ! Qu'elle soit flash, courte ou plus longue, elle est toujours relaxante et réparatrice. Elle réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration...
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Les scientifiques pensent qu'elle pourrait être liée aux changements hormonaux, mais l'hypoglycémie pourrait aussi être à l'origine des « nausées matinales ». D'autres facteurs sont propices à la nausée, notamment le stress, un estomac sensible ou des carences alimentaires.
Aliments à éviter avant de se coucher : essayez de ne pas manger ni boire à l'heure du coucher, car cela pourrait nuire à votre sommeil, explique Mme Majumdar. Tout le monde est différent, mais les perturbateurs de sommeil courants comprennent le café et les autres boissons caféinées, ainsi que l'alcool.
De manière générale, l'hypersomnie se caractérise par une difficulté à rester éveiller et un besoin important de devoir dormir. C'est dormir trop, trop souvent, et/ou n'importe quand. Cela peut s'accompagner de perte de tonus musculaire.
Cette fatigue a un lien avec la digestion, mais pas que !
Selon le Dr Michel Tiberge, neurologue, interrogé par Le Figaro, cela vous arrivera "même si vous ne mangez pas et buvez du café". En effet, cela n'est pas uniquement lié à la digestion : notre corps serait programmé pour ressentir de la fatigue vers 14h.
Combien d'heures de sommeil sont considérées comme excessives ? À partir de 10 heures par nuit, le temps de sommeil est considéré comme excessif, notamment parce qu'il peut augmenter le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC).
Les causes de fatigue au réveil peuvent être multiples, d'ordre psychologique ou organique. Souvent, l'hygiène de vie est en cause, la fatigue étant due à : La mauvaise hygiène de sommeil, consécutive à des horaires de coucher et de lever très irréguliers.
Selon de nombreuses études médicales, trop dormir augmenterait le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC). Ce risque serait de 46% plus élevé chez les gros dormeurs dont la durée du sommeil serait de plus de 8 heures. Il en serait de même chez les personnes souffrant d'apnée du sommeil.
Nuits longues, hypersomnie et narcolepsie
"La personne souffrante peut être amenée à somnoler dans la journée alors que cette dernière a observé une durée de sommeil suffisante. Il se peut aussi que pour la personne, le besoin de sommeil soit trop envahissant : entre 14 heures et 15 heures d'affilée.
Vous l'aurez compris, cela varie en fonction des enfants mais la sieste disparaît généralement vers 5 ans.
À quel âge faut-il arrêter la sieste ? Cela dépend de votre enfant mais la transition se fait généralement entre 3 et 5 ans et commence si vous constatez que votre enfant passe sa sieste à jouer au calme, s'il se réveille plus tôt qu'avant le matin ou s'il reste bien éveillé et dynamique toute la journée.
A 6 mois, le nourrisson fait généralement 3 siestes : une le matin, une en début d'après-midi, une en fin d'après-midi. La sieste de fin d'après-midi est la première à disparaître, entre 9 et 12 mois ; celle du matin disparaît entre 15 et 18 mois ; celle du début d'après-midi est généralement perdue entre 3 et 6 ans.
S'asseoir ou s'allonger après manger
Si vous ressentez vraiment le besoin de vous allonger après manger, surélevez toujours le haut du corps, en vous appuyant sur des coussins par exemple, car le fait de s'allonger peut favoriser les reflux du contenu de l'estomac vers l'œsophage.