Les difficultés d'apprentissage peuvent être la conséquence de différentes choses : un manque de travail, des difficultés de concentration, un trouble de l'attention, des difficultés de raisonnement logique ou verbal ...
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Mieux vaut consacrer plusieurs séances d'une demi-heure à l'apprentissage par cœur par semaine, qu'une séance de 4 heures d'une journée. Ce sera une méthode de mémorisation d'autant plus efficace que l'on pourra revoir progressivement ce que l'on aura déjà appris, retenu.
Bien comprendre : saisir le sens des leçons
"Pour bien apprendre, il faut d'abord que vous compreniez ce que vous apprenez. Mais il faut aussi que vous sachiez quels sont les objectifs visés par vos professeurs. Autrement dit, il faut que les leçons aient du sens pour vous.
Les périodes d'étude trop longues sont démotivantes, car vous avez alors tendance à travailler plus lentement et vous restez ainsi avec l'impression de ne pas avancer. Planifiez des périodes courtes, mais fréquentes pour vous inciter à vous mettre à la tâche. La motivation vient avec le sentiment d'être productif.
Espacer son temps de révision est constitutif d'un meilleur développement des apprentissages. C'est comme pour apprendre à jouer d'un instrument. Il vaut mieux jouer trois fois 10 minutes de guitare dans la journée, plutôt que de faire une séance de 30 minutes.
Le matin. En général, après une bonne nuit de sommeil, le cerveau est frais et disposé à assimiler les informations qu'on lui donne le matin. Surtout lorsqu'il s'agit d'éléments dits « théoriques ». Réviser le matin semble donc être le meilleur moment pour étudier.
Lire et apprendre en 5 à 10 minutes
L'astuce principale pour mémoriser est de répéter une à deux fois le texte à voix haute pour bien s'en imprégner, et tenter de réciter sans regarder dans le cahier. Là, il faut aussi jeter un coup d'œil sur le texte original si jamais des mots vous échappent.
Pour mieux retenir ce qu'on lit, la solution est donc toute simple : toutes les quelques pages, faites une sorte de mini pause de quelques minutes où vous faites autre chose que lire. Votre cerveau utilisera ce temps pour reclasser, créer des liens et retenir.
Le sommeil est essentiel au bon fonctionnement de la mémoire : les insomnies ou l'apnée du sommeil peuvent donc causer des trous de mémoire fréquents. L'amnésie peut aussi être d'origine cérébrale : épilepsie, maladie de Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques, traumatisme crânien…
Par contre pour réussir à apprendre 20 à 50 pages par cœur en un jour il faut être en forme et concentré à 100% de bon matin, le gros du travail doit être fait la matinée. C'est assez paradoxal, tu as une montagne de cours à rattraper, et la meilleure chose à faire est de dormir.
Étudier le soir permet d'entretenir son cerveau
Cet exercice de mémoire le fait donc travailler. Apprendre la nuit améliore notre mémoire et favorise une réflexion plus rapide. Cela jouera en votre faveur en protégeant votre cerveau des maladies de type Alzheimer.
MÉMOIRE et SOMMEIL: Apprendre avant de dormir permet de mieux mémoriser. Dormir, après avoir « traité » de nouvelles informations, permet bien de mieux les mémoriser confirme cette nouvelle étude de l'Université de Notre-Dame, publiée dans l'édition du 22 mars de la revue PLOS One.
Arrêter de réviser au moins une heure avant d'aller se coucher. Avant le coucher, il est important de préparer notre organisme au sommeil pour favoriser l'endormissement. Pour cela, mieux vaut arrêter les révisions au moins une heure avant d'aller au lit.
Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois
C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage. Vous le savez sans doute déjà : il est conseillé de relire une première fois un cours ou une leçon, le jour ou le soir même.
D'après les neurosciences, le mouvement facilite les apprentissages. Cette constatation se vérifie particulièrement chez les enfants. Les plus petits ont besoin de bouger. Des études avancent qu'en développant leur motricité globale, les enfants développent aussi leurs capacités cognitives.
La méthode démonstrative ; La méthode interrogative ou maïeutique ; La méthode active ou dite « de découverte » ; La méthode expérientielle.
I/ Théorie du « faire-dire » de Roger Mucchielli
En effet, l'individu retient approximativement lorsqu'il fait attention : 10% de ce qu'il lit ; ♦ 20% de ce qu'il entend ; ♦ 30% de ce qu'il voit ; ♦ 50% de ce qu'il voit et entend en même temps.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.