Il s'agit d'un dérèglement du pancréas, dont les sécrétions d'insuline sont inadaptées à l'apport de glucides alimentaires. Il faut s'en occuper rapidement, avant que cela ne se transforme en diabète ou en obésité avec surcharge du foie.
Une sensibilité au sucre se manifeste par des malaises gastro-intestinaux, comme des flatulences excessives, des ballonnements, de la diarrhée, de la fatigue et potentiellement des carences nutritionnelles.
L'hypoglycémie s'accompagne de plusieurs symptômes dont la fatigue, les frissonnements, la nervosité, les faiblesse, une vison floue, les vertiges, la somnolence, les maux de tête et j'en passe. Si cette situation est ponctuelle, elle n'est pas source d'inquiétudes.
Contrairement à l'hypoglycémie, l'hyperglycémie s'installe progressivement : vous aurez de plus en plus soif et plus souvent envie d'uriner. Les autres symptômes sont surtout d'ordre digestif : mal au ventre, nausées, vomissements, accompagnés de maux de tête et de fatigue croissante.
Pour se désintoxiquer du sucre, mieux vaut donc changer ses habitudes alimentaires dès le réveil en privilégiant des aliments riches en protéines, en fibres et en bonnes graisses (tartines de pain complet et beurre, fromage blanc, œufs, produits laitiers frais, fruits…).
Vous vous sentez fatigué
On vous explique : lorsque vous en consommez, le pancréas va secréter de l'insuline en grande quantité, afin d'absorber l'excès de sucre dans le sang et stabiliser la glycémie. Ce pic d'insuline va ensuite redescendre aussi vite et provoquer un état de fatigue général.
L'hypotension postprandiale est une diminution excessive de la pression artérielle qui survient après un repas. Des étourdissements, une sensation de tête qui tourne et des chutes peuvent se produire. Les médecins mesurent la pression artérielle avant et après un repas pour diagnostiquer l'hypertension postprandiale.
L'hypoglycémie (taux de sucre trop bas) correspond à un taux inférieur à 4 mmol/L. Les symptômes de l'hypoglycémie sont la fatigue, la pâleur, l'irritabilité, l'augmentation de l'appétit, la vue trouble, la transpiration, les étourdissements, les maux de tête et les tremblements.
Trop de sucre tue le foie
Le syndrome du «foie gras», autrement dit l'accumulation de graisse dans les cellules du foie, toucherait ainsi 30 à 50 % des adultes aux Etats-Unis. Ces malades présentent les mêmes lésions du foie que dans l'hépatite alcoolique - alors qu'ils boivent peu ou pas du tout d'alcool.
Les personnes qui développent le diabète de type 2 peuvent préalablement avoir reçu un diagnostic de prédiabète. Cette condition est présente lorsque le taux de glucose sanguin est plus élevé qu'à la normale, mais pas suffisamment élevé pour poser un diagnostic de diabète de type 2.
Hypersensibilité au gluten et au lactose, intolérances à certains glucides... Le sucre des aliments est parfois à l'origine de troubles digestifs qu'il ne faut pas négliger. Contrairement à l'allergie, souvent de survenance brutale, l'intolérance alimentaire se manifeste sournoisement.
Le problème est bien connu chez les diabétiques, qui ont un taux de glucose sanguin trop élevé. Ce sucre en excès irrite les vaisseaux artériels en attaquant le «vernis» qui protège leur paroi interne des substances charriées par le sang. «Cette paroi devient plus poreuse, explique le Pr Danchin.
Maintenir une bonne hydratation grâce à l'eau peut vous aider à contrôler le taux de glycémie dans le sang, d'après une étude citée par Best Health Mag (Source 1). En cause, une hormone appelée vasopressine, qui augmente lorsqu'une personne est déshydratée, et qui stimule le foie afin qu'il produise plus de sucre.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
Si l'insuline est en quantité insuffisante ou si elle est inefficace, le sucre s'accumule dans le sang et la glycémie augmente de façon excessive : c'est l'hyperglycémie. En l'absence de traitement, cette hyperglycémie se maintient à un niveau trop élevé : c'est l'hyperglycémie chronique qui définit le diabète.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
Mieux vaut privilégier des fruits peu sucrés et riches en fibres (les fibres ralentissant l'absorption des sucres) : poires, pommes, pêches, oranges, agrumes, fruits rouges (fraises, framboises, cassis...).
Une présence élevée de glucose dans le sang peut favoriser la contraction des vaisseaux sanguins et augmenter le risque de crise cardiaque.
Il entraîne une dégradation des protéines et des lipides qui entrent dans la constitution de nos cellules. Cette réaction s'appelle la glycation. Mais si le glucose est indispensable à notre métabolisme, il peut aussi être nocif pour nos cellules et l'excès de sucre dans le sang entraîne des dégâts.