D'abord, l'urgenturie peut être le signe d'alerte d'une autre maladie: hypertrophie bénigne de la prostate, cystite, calcul vésical, polypes dans la vessie, voire cancer. Ensuite, il existe des traitements qui peuvent considérablement améliorer la qualité de vie au quotidien.
Lorsque vous n'arrivez pas à retenir l'urine, plusieurs causes peuvent être à la base. Ces causes sont réparties en différents types de perte urinaire. On peut faire une distinction entre l'incontinence de stress, l'incontinence d'urgence, l'incontinence de débordement et l'incontinence fonctionnelle.
le surpoids et l'obésité ; la constipation chronique ; la toux chronique ; la prise de certains médicaments, surtout si la personne en prend plusieurs (par exemple des diurétiques , des sédatifs ...)
Elle peut être liée à une autre maladie comme une infection urinaire ou vaginale, un calcul urinaire ou un polype dans la vessie. Chez les hommes, l'incontinence par regorgement est souvent la conséquence de difficultés à uriner, par exemple, lorsque la prostate est trop grosse.
La rééducation périnéo-sphinctérienne est le traitement initial des incontinences urinaires d'effort. Elle nécessite la coopération du patient pour obtenir de bons résultats. Réalisée par un kinésithérapeute ou une sage-femme après un accouchement, elle permet d'améliorer les symptômes dans de nombreux cas.
Certains médicaments permettent de réduire les contractions de la vessie. Ils sont donc utiles en cas d'incontinence urinaire d'urgence : l'oxybutynine (Oxybutynin® et Ditropan®, par exemple), le flavoxate (Urispas®) et la toltérodine (Detrol®).
A quel âge une incontinence peut-elle survenir chez l'homme ? "La plupart du temps, l'incontinence chez l'homme survient après la prostatectomie, soit en moyenne vers l'âge de 60-70 ans ", remarque le spécialiste.
L'urologue : n'hésitez plus...c'est sa spécialité ! L'urologue est le spécialiste de l'appareil urinaire. Il ne faut donc avoir aucune gêne à lui parler de vos soucis d'incontinence car il en a l'habitude ! Il est formé pour prendre en charge tous les types de patients : enfants, hommes, femmes…
Le stress et l'anxiété en cause
Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner. Ces personnes ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu'elle se remplit, la tension devient insupportable. Elles perçoivent cela comme un besoin pressant d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
Qu'est-ce qu'une vessie hyperactive ? Une vessie hyperactive décrit une série de problèmes liés à l'urgence d'uriner. Notez que cette affection n'implique pas de fuites urinaires ou des accidents nocturnes. Cela signifie simplement que la personne ressent un besoin plus fréquent de vider sa vessie.
L'incontinence urinaire liée à l'effort est liée à une faiblesse des muscles du périnée et du sphincter urinaire qui maintiennent fermée la vessie. Lorsque ces muscles ne peuvent plus assurer leur fonction, une augmentation de la pression abdominale (toux, éternuement, effort physique, rire...)
Quel sport choisir en cas de fuites à l'effort ? Après l'accouchement ou en cas de fuites urinaires durant la pratique d'un sport intense, privilégiez les sports « portés ». Le vélo, la natation ou encore le Pilates comportent peu de sauts. Ils exercent, par conséquent, peu de pression sur les muscles pelviens.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Il s'agit d'une descente de la vessie dans le vagin, la paroi du vagin s'étire pour laisser la place à la vessie. Les principaux symptômes sont : impression de masse ou de pression dans le vagin, sensation d'irritation dans le vagin, impression de ne pas bien vider sa vessie.
La polyurie n'est pas un symptôme à prendre à la légère : elle peut être le signe de pathologies potentiellement graves et entrainer, si elle n'est pas correctement prise en charge, une déshydratation rapide.
L'eau minérale de la marque Hépar
Il est primordial de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour, surtout si vous êtes particulièrement sensible aux cystites. L'Hépar est généralement recommandée car il s'agit d'une eau composée de minéraux qui réduit les risques de constipation.
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
Des raisons moins communes. Parfois, une envie fréquente de faire pipi peut cacher des troubles chroniques ou plus graves comme un fibrome utérin (qui appuie sur la vessie), le syndrome de la vessie douloureuse (aussi appelé cystite interstitielle), un diabète ou la sclérose en plaques.
La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.