Les prélèvements sociaux représentent les contributions de solidarité que les contribuables versent au titre des allocations familiales, fonds de solidarité vieillesse, assurance maladie et pour le remboursement de la dette sociale.
Privilégier les placements défiscalisés
Pour faire fructifier votre épargne de précaution sans subir les prélèvements sociaux, le plus simple est de souscrire un placement entièrement défiscalisé type livret A ou livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Qui paie les prélèvements sociaux ? Toutes les personnes domiciliées en France et qui perçoivent certains revenus doivent payer les prélèvements sociaux : revenus d'activité et de remplacement ; revenus du patrimoine et de placement.
Quand paye-t-on les prélèvements sociaux ? Depuis l'instauration du prélèvement à la source, les prélèvements sociaux sur les revenus d'activité et du patrimoine sont effectués de manière automatique sous forme d'acomptes mensuels.
Les prélèvements sociaux s'appliquent sur vos revenus du patrimoine et de placements : contribution sociale généralisée (CSG), contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), prélèvement social, contribution additionnelle, prélèvement de solidarité.
Le taux réduit de CSG à 3,8 % s'applique si le revenu fiscal de référence est compris entre un montant plancher et un montant plafond , variant selon le nombre de parts de quotient familial. L'exonération est totale si le revenu fiscal de référence est inférieur au montant plancher.
Les prélèvements sociaux sont prélevés tous les ans, lors de l'inscription en compte des produits (également dénommés intérêts) le 31 décembre. Ils sont calculés sur les intérêts acquis et constatés.
A partir de 2019, vous paierez également les prélèvements sociaux sur vos revenus fonciers sous forme d'acomptes mensuels ou trimestriels prélevés par le fisc sur votre compte bancaire. Cet acompte, calculé au taux de 17,2 %, s'ajoutera à l'acompte d'impôt dû sur vos revenus fonciers.
Les prélèvements sociaux sont, par définition, des taxes perçues sur les revenus du patrimoine et produits de placement encaissés par chaque résident fiscal domicilié en France. Ces prélèvements sont destinés à financer la sécurité sociale, les retraites et le revenu de solidarité active (RSA).
Par exemple, en 2022, vous serez donc exonéré de CSG sur votre pension de retraite si votre Revenu fiscal de Référence 2020 ne dépasse pas le plafond de 11 431 euros si vous êtes seul sans enfant (1 part) ou de 17 535 euros si vous êtes en couple sans enfant (2 parts).
Les prélèvements sociaux sur les revenus fonciers sont une prescription du système fiscal français. Ils représentent des cotisations sociales immanquables et favorisent le financement des activités liées à la protection sociale.
Elle est payée à l'URSSAF. Le taux est de 0,50 %.
Le revenu fiscal de référence est revalorisé de 0,2 % pour 2022. Avec le nombre de parts du foyer, il détermine le taux de CSG appliqué aux revenus des retraités : exonération, taux réduit (3,8 %), taux médian (6,6 %) et taux normal (8,3 %).
Si vous avez louez votre chambre d'hôte 7 semaines en 2021 à raison de 100 euros la semaine, vous serez exonéré du fruit de vos locations puisque vos recettes ne dépassent pas 760 euros. Si vous êtes dans l'une de ces deux situations, vous êtes exonéré d'impôt et les revenus des locations n'ont pas à être déclarés.
Investir en Bourse
Le Plan d'Épargne en Actions (PEA) permet également de placer son argent pour le faire fructifier… sans payer d'impôts pour autant. Tout comme un compte-titre classique, le PEA permet à son détenteur d'investir en Bourse en achetant des actions, obligations et autres titres financiers.
Les prélèvements sociaux sur les revenus locatifs se montent à 17,2 % des loyers imposables, soit : 9,20 % de contribution sociale généralisée (CSG). 0,50 % de contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). 7,5 % de prélèvement de solidarité.
Les prélèvements obligatoires sont les impôts et cotisations sociales effectives reçues par les administrations publiques et les institutions européennes sans aucune contrepartie directe et immédiate.
Les prélèvements sociaux s'appliquent sur vos revenus du patrimoine et de placements : contribution sociale généralisée (CSG), contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), prélèvement social, contribution additionnelle, prélèvement de solidarité.
Ainsi, si vous vivez seul en 2021 par exemple, vous n'aurez pas à payer de CSG si votre revenu de référence est inférieur à 11 408 €. En couple, il ne devra pas dépasser 17 500 €.
Ces acomptes sont prélevés par l'administration fiscale, pour le paiement à la source de l'impôt sur les revenus perçus directement par des personnes physiques.
Les intérêts d'une assurance-vie sont exonérés d'impôt sur le revenu si la fin du contrat avant son terme résulte de la liquidation judiciaire. La liquidation peut concerner l'une des personnes suivantes : Celui qui a souscrit le contrat. Époux ou partenaire de Pacs : Pacs : Pacte civil de solidarité du souscripteur.
Les prélèvements sociaux en assurance vie
Comme tous les revenus du capital, les produits (intérêts) des contrats d'assurance vie sont soumis aux prélèvements sociaux. Le montant des prélèvements sociaux en vigueur au 1er janvier 2019 est de 17.2%.
La flat tax uniformise la fiscalité de l'assurance vie. Les intérêts sont soumis à un prélèvement de 12,8% et aux prélèvements sociaux à 17,2%. Pour les contrats de plus de 8 ans, le taux avantageux de 7,5% est toujours applicable à condition que les encours détenus par l'assuré soient inférieurs à 150 000 €.
La CSG et la CRDS sont dues au titre des revenus d'activité et de remplacement par tous les salariés qui sont à la fois : considérés comme domiciliés en France pour l'établissement de l'impôt sur le revenu ; à la charge d'un régime obligatoire français d'assurance maladie.