La toxicité des sels nitrés (à base de nitrate ou de nitrite) est connue depuis plus d'un siècle et la cancérogénicité de certains d'entre eux, depuis plus de 50 ans. Ce qui n'empêche nullement les charcutiers industriels d'en ajouter à la grande majorité de leurs produits.
Il s'agit pourtant d'aliments dangereux pour la santé, car les grands amateurs de saucisses, bacon, viande fumée ou jambon ont jusqu'à 45% plus de risque de mourir prématurément.
Par ailleurs, la charcuterie n'est responsable que de 15% de nos apports en nitrites, le reste provient de l'eau et des légumes. Il faut donc cesser d'avoir peur de la charcuterie, à condition de la consommer avec modération.
Le risque est certain. Mais il est bien moins dangereux d'en manger que de fumer! Le risque lié à la consommation de charcuterie a émergé en 2015 lorsque le Circ, l'agence de recherche sur le cancer de l'OMS, a classé la viande transformée parmi les cancérogènes de groupe 1, au côté du tabac.
Vous n'êtes pas immunisée contre la toxoplasmose
Il est donc impératif de ne pas consommer de viandes crues et, a fortiori, de charcuterie non cuite (jambon cru, saucisson ou chorizo par exemple). La consommation de charcuterie cuite, elle, reste autorisée (jambon blanc, jambon de volaille, mortadelle, etc).
Période de vache maigre pour le porc. Pratique et relativement abordable, le jambon blanc demeure la charcuterie la plus vendue en France où chaque semaine 78 % des adultes et 76 % des enfants en consomment, selon les dernières données du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc).
Le saucisson, en minéraux et vitamines
Le saucisson est une excellente source de fer, et particulièrement de fer héminique, c'est-à-dire parfaitement assimilable au cours de la digestion. Si le saucisson est associé à une source de vitamine C, comme les tomates, ce fer est encore mieux assimilé.
La saucisse est composée de viande. Elle dispose donc d'une teneur en protéines animales idéale pour compenser les besoins en énergie chez l'être humain. La saucisse contient également du zinc qui est l'un des oligoéléments les plus nécessaires pour la santé humaine.
La charcuterie est l'ensemble des spécialités alimentaires obtenues suite à la transformation de viande. Elle est essentiellement à base de viande de porc, mais l'on peut trouver de la charcuterie faite avec du gibier (sanglier, lièvres pour les pâtés et saucissons), ou de la volaille (dindes, poulets, canard).
On peut améliorer l'assimilation du fer en combinant aliments riches en fer et aliments riches en vitamine C. La vitamine C permet la transformation du fer non héminique en une forme mieux absorbable par l'intestin. 75 mg de vitamine C au sein d'un repas permet d'augmenter jusqu'à 12% l'absorption du fer.
Les protéines du chorizo bonnes pour l'énergie
Consommer du chorizo est un bon moyen d'approvisionner le corps en protéines. Le chorizo présente également le spectre complet des vitamines du groupe B : les vitamines B1, B3 et B12 sont particulièrement bien représentées dans le chorizo.
En 2015, le CIRC de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait classé la viande transformée, notamment la charcuterie, comme cancérogène (catégorie 1). Elle favoriserait, entre autres, les cancers colorectaux qui tuent près de 18 000 personnes par an en France.
"Limiter le plus possible la consommation de charcuterie"
Selon le programme national nutrition santé Manger Bouger, il faut la limiter à 150 grammes par semaine. "Cela correspond à environ 3 tranches de jambon blanc ou de jambon de volaille", indique Manger Bouger.
Le jambon constitue aussi une bonne source de zinc et de fer bien assimilables, des oligoéléments essentiels aux défenses immunitaires, et de vitamines B1, B3 et B6, indispensables à la production des globules rouges (contre l'anémie).
Sur les produits industriels, cette fleur de surface est toujours très blanche et régulière ; cela est tout a fait normal car c'est une fleur artificielle qui est ensemencé au moment de ma mise sous boyau du saucisson, cette fleur est le plus souvent un pénicillium.
Privilégiez les charcuteries les moins grasses : le jambon blanc, la viande de grison, le bacon et le pastrami.
Aliments salés
Cette envie de sel peut venir d'un manque d'électrolytes (en particulier de sodium). La déshydratation peut aussi être à l'origine de cette envie de grignotage. Mais attention : consommer trop de sel nuit à la santé et s'accompagne souvent d'une pression artérielle élevée.
Mais c'est triste à dire, le jambon est le seul aliment qui, en France, est classé cancérogène certain pour l'homme. "La cancérogénicité du jambon, la capacité de la charcuterie à provoquer le cancer, en particulier le cancer du côlon, et celui du gros intestin est élevée."
Association entre cancer colorectal et exposition aux nitrites et nitrates. Les nitrites et les nitrates ingérés via les aliments et l'eau sont connus pour engendrer la formation de composés nitrosés, dont certains sont cancérogènes et génotoxiques pour l'être humain.
Les nitrites provoqueraient des cas de méthémoglobinémie : résultant d'une oxydation de l'hémoglobine, la formation de méthémoglobine en grande quantité réduit l'oxygénation des cellules, peut se manifester par une cyanose, coloration bleutée de la peau et des muqueuses, et provoquer l'asphyxie et la mort.
Les rillettes se distinguent comme étant la charcuterie la moins salée avec seulement 1,2 g de sel pour 100 g en moyenne. Le boudin fait également partie des bonnes surprises de cette enquête avec 1,7 g de sel pour 100 g de boudin blanc et 1,9 g de sel pour 100 g de boudin noir.
Le jambon cuit
Par chance, c'est également la charcuterie la moins calorique de toutes, puisqu'elle ne contient que 115 kcal environ pour 100g !