Pourquoi les Girondins ont-ils perdu le pouvoir ? La chute des Girondins fut le résultat de leur opposition à des politiques populaires qui auraient bénéficié aux habitants de Paris et de leurs attaques contre des membres populaires de la faction politique rivale, la
Sans appui populaire, n'ayant jamais réuni cette garde départementale protectrice de la Convention souhaitée par Mme Roland, les Girondins succombent à l'assaut des sans-culottes parisiens le 2 juin 1793. Vingt-neuf Conventionnels, dont dix des douze commissaires et les deux ministres Clavière et Lebrun, sont arrêtés.
La Gironde est, au début de la Révolution française, un groupe politique issu du parti patriote, dont les membres sont appelés « girondins », particulièrement connu en raison du conflit mortel qui l'a opposé au groupe des montagnards dans les premiers mois de la république (septembre 1792-juin 1793).
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Le réseau jacobin et plus largement le "mouvement populaire" jouent un rôle d'opposition à la droite de la Convention (Girondins, Modérés), qui tient pour l'heure les affaires. Pour cela, Robespierre et le Club s'appuient davantage encore sur le peuple.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.
Face aux Montagnards et aux sans-culottes liés au club des Cordeliers né depuis 1792, les Girondins, qui détiennent pourtant le pouvoir, en font les frais au terme d'un affrontement spectaculaire.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.
Au nom de la guerre et du « salut public », une politique de répression est instaurée par le gouvernement révolutionnaire, sous la pression d'événements menaçant la sûreté de l'État. C'est l'application outrancière de ces sévérités nécessaires qui forme ce que l'on a appelé la terreur.
1"La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu"1. Par ces mots, Robespierre justifiait le moyen révolutionnaire de la terreur tout en le circonscrivant fermement dans son principe.
Ainsi nommés à l'époque de la Législative parce que leur chef de file est le député Brissot, ils seront plus tard appelés Girondins parce que plusieurs d'entre eux viennent du département de la Gironde.
La Convention est formée de députés républicains, mais deux courants s'y opposent, les girondins (Brissot, Roland, Vergniaud, Condorcet), plus modérés, et les montagnards (Robespierre, Saint-Just, Marat, Danton, Desmoulins), plus révolutionnaires.
Jacques Pierre Brissot ou Brissot de Warville, né le 15 janvier 1754 à Chartres et mort guillotiné le 31 octobre 1793 à Paris, est un journaliste et homme politique français, considéré comme un des chefs de file de la faction des girondins pendant la Révolution française.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Personnage controversé de la période révolutionnaire, Robespierre (1758-1794) est un acteur essentiel de cette période. Partisan d'une République sociale et égalitaire, il exerce à partir de la Terreur un pouvoir de plus en plus personnel et autoritaire.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Les insurgés « vendéens », que les républicains appelleront les « brigands », sont originaires de quatre départements – le sud du Maine-et-Loire, les deux-tiers nord de la Vendée, le nord des Deux-Sèvres, et le sud de la Loire-Atlantique –, situés dans les provinces du Poitou, d'Anjou et de Bretagne.
Il n'y a pas eu de génocide, car il n'y a pas eu de population ciblée, tout simplement. Il y a eu des Vendéens, qui se sont déclarés républicains, qui ont même été salués en août 1793 à la Convention.
La Guerre de Vendée est une guerre civile qui a eu lieu au cours de la Révolution française dans l'Ouest du pays. Elle opposait les forces révolutionnaires à un mouvement composés de paysans et royalistes, de 1793 à 1796. Il ne faut pas la confondre avec la Chouannerie, même si les deux mouvements sont très liés.
La réaction thermidorienne du 27 juillet 1794(9 thermidor an II dans le calendrier révolutionnaire) est une révolte parlementaire contre Maximilien Robespierre, qui dirigeait la Convention nationale depuis juin 1794.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Dater le début de celle-ci fait débat au sein des historiens. Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.