Elle amplifie la destruction des microbes par nos éboueurs, les macrophages. Elle stimule la multiplication des lymphocytes (armées spécialisées). Elle augmente la production d'anticorps par les lymphocytes. La fièvre permet également de neutraliser et d'éliminer les toxines, déchets de la bataille en cours.
La fièvre est bénéfique car elle réduit la prolifération des virus et des bactéries.
Face à un état fébrile, il y a un juste milieu : il est nécessaire d'être couvert, mais pas trop. En effet : se couvrir permet d'éviter qu'il n'y ait une trop grande différence de température entre le corps et l'environnement... mais trop se couvrir risque d'aggraver la fièvre.
Des études ont prouvé que l'inhalation d'air chaud, comme dans un sauna, n'a aucun effet antivirus. Et le fait de transpirer est un simple processus qui permet de réduire la température corporelle, notamment en cas de fièvre élevée.
Les chercheurs ont en effet découvert que la fièvre modifiait des protéines présentes dans les cellules immunitaires, qui se lieraient alors aux protéines de surface des cellules immunitaires, les rendant plus aptes à voyager jusqu'au site infectieux.
Vous brûlez plus de calories
Mais il est vrai que lorsque la température du corps augmente, les dépenses énergétiques aussi. Même au repos, nous brûlons plus de calories. Pour chaque degré de température en plus, les dépenses énergétiques augmentent de 12 %.
Puisque le système immunitaire passe à la vitesse supérieure pendant le sommeil, les symptômes deviennent plus graves. Cette activité accrue du système immunitaire peut durer toute la nuit.
Fièvre et fatigue : La fatigue et la perte de tonus musculaire sont les premiers signes de fièvre.
Chez un adulte, on parle en général de fièvre lorsque la température interne du corps dépasse 38°C. Elle s'annonce par une sensation de froid, des frissons plus ou moins intenses, voire des claquements de dents. La personne se sent faible.
Les frissons liés à la fièvre
Lorsque la température interne grimpe, en cas de fièvre, il est courant de se mettre à frissonner et d'avoir froid. Cette réaction apparemment aberrante est due au fait que les substances responsables de la fièvre entraînent un dérèglement des neurones sensibles à la chaleur.
Elle aide le système immunitaire à combattre les virus. En la faisant baisser, on favorise ainsi la multiplication virale ce qui rend en quelque sorte la maladie plus… virulente. Ainsi, dans le cadre de la grippe, faire baisser la fièvre pourrait provoquer une hausse de la mortalité due à cette maladie de 1 à 5%.
Lorsque la fièvre atteint ou dépasse 41°C, il est urgent de la faire baisser. Les complications sont rares mais une telle température peut causer des lésions irréversibles au niveau des organes. Il est conseillé d'appeler les secours d'urgence.
Fièvre modérée : de 38,6 à 39,0 °C (si elle dure plus de trois jours, il faut consulter un médecin) Fièvre élevée : de 39,1 à 39,9 °C (si elle dure plus de 24 heures, il faut immédiatement aller chez le médecin !) Fièvre très élevée : de 40,0 à 42,0 °C (il faut immédiatement aller chez le médecin ou aux urgences !)
Comme dans toutes les infections, la fièvre est le principal symptôme de la Covid-19. Néanmoins, il existe des formes d'expression de la maladie qui sont peu ou pas fébriles. On parle de fièvre lorsque la température est supérieure à 38°C le matin et 38.3°C le soir.
C'est donc un des symptômes qui peut signer une atteinte, souvent bénigne, si elle n'est pas excessive ou si elle n'entraîne pas de symptômes graves. La fièvre ne vous veut pas que du mal : c'est en effet une réaction du système immunitaire qui signifie que votre corps combat une infection.
Apyrétique est un terme médical, dérivé savant du latin apyretus lui-même dérivé du grec apuretos, de puretos qui veut dire fièvre, avec le préfixe privatif. Il est employé le plus souvent comme adjectif, et signifie qu'une personne n'est pas fébrile. Ainsi un patient apyrétique est un patient qui n'a pas de fièvre.
Il peut aussi s'agir d'une maladie dont le germe s'étend d'emblée à tout l'organisme et qui est caractérisée par un germe bien précis (virus de la rougeole, de la varicelle…) Toutes ces maladies sont le plus souvent contagieuses, évoluant par épidémies saisonnières.
Conséquences de la fièvre
Cependant, une fièvre modérée peut être légèrement plus dangereuse pour des adultes atteints de pathologies cardiaques ou pulmonaires car la fièvre provoque une augmentation de la fréquence cardiaque et de la fréquence respiratoire.
Faire boire de l'eau régulièrement et en petites quantité, afin d'hydrater le malade est également recommandé en cas de fièvre. Vous pouvez aussi passer un gant d'eau froide sur le front et la nuque, voire sur le corps, sans sécher, car en laissant l'eau s'évaporer, le corps se refroidit.
Car la fièvre a augmenté vos dépenses énergétiques : on estime qu'elle fait brûler environ 12 % de calories supplémentaires.
Cependant, la fièvre peut aussi présenter des effets néfastes car elle a des conséquences sur l'organisme : elle augmente, entre autres, la fréquence respiratoire et le rythme cardiaque (de 5 à 9 battements par minute). Elle peut être mal supportée, notamment lorsqu'elle est élevée.
En cas de température très élevée (comme une température supérieure à 39,5° C) qui ne baisse pas malgré l'administration de paracé- tamol, votre médecin pourra prescrire à votre enfant un médicament à base d'ibuprofène administré deux heures après le paracétamol.
Si la fièvre s'accompagne de violents maux de tête, ou d'une raideur de la nuque, ou de vomissements, ou d'une diminution de la force musculaire, ou d'une sensation de malaise, ou de fortes douleurs dans la poitrine ou au ventre, ou de frissons violents, ou de troubles du comportement (15 ou 112).