L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
La guerre est surtout due au refus des gouvernements français et des colons de remettre en cause les profondes inégalités civiles, politiques et économiques entre la population d'origine européenne (les colons ou « pieds noirs » installés par vagues successives depuis 1830) et la population arabo-berbère de religion ...
Les tensions entre les deux pays existent depuis des décennies, et sont liées au passé colonial et à la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962). En France comme en Algérie, cette histoire partagée est un sujet sensible pour une frange importante de la population.
Le 14 juin 1830, les Français débarquent en Algérie suite à un incident diplomatique avec le dey d'Alger lié à une dette française que le consul de France a refusé d'honorer.
1954 Insurrection dans les Aurès et en Grande Kabylie, début de la guerre d'Algérie. 1956 Envoi du contingent en Algérie (avril). 1957 En Algérie, opération de rétablissement de l'ordre menées dans les villes (« bataille d'Alger ») [janvier-février]. 1958 La crise algérienne ramène le général de Gaulle au pouvoir.
Ces deux hommes, Noureddine Bensmain et Lounis Hamitouche ont montré que cette Algérie ne pouvait que les unir.
Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène en sortent vainqueurs et prennent Alger le 4 septembre 1962. C'est toutefois Ferhat Abbas qui préside l'Algérie du 25 septembre 1962 au 15 septembre 1963 .
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Le 14 juin 1830 a marqué le début d'une colonisation de l'Algérie par la France du roi Charles X.
Il s'agit de contrer les visées italiennes sur le pays et de priver de refuge les rebelles de l'Est-algérien. L'invasion de la Tunisie en avril 1881 et le bombardement de Tunis révolté en juillet 1881, oblige la Tunisie à accepter le protectorat français (Traité du Bardo en 1881 et convention de La Marsa en 1883).
Au début du XVI e siècle, l'Espagne entreprend la conquête des ports algériens.
Le gouvernement français accepte de négocier pour le Maroc et la Tunisie, mais il refuse pour l'Algérie, au motif que « l'Algérie, c'est la France ». C'est en effet une colonie de peuplement avec près d'un million de Français, surnommés les « pieds-noirs », sur un total de dix millions d'habitants.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
On parle de la Toussaint rouge. Cette action doit marquer, pour ce mouvement, le point de départ d'un mouvement de libération. L'objectif est clairement annoncé : obtenir l'indépendance. La lutte s'engage également rapidement contre les Algériens qui n'adhèrent pas à cette violence, à la lutte armée.
En fait, il a trois objectifs : rassurer la population européenne et éviter sa révolte (elle ne ferait qu'aggraver la crise algérienne) ; dire son respect du peuple algérien musulman en guerre ; affirmer sa légitimité des deux côtés de la Méditerranée, auprès des civils comme des militaires.
Le dey turc venait d'offrir l'Algérie à la France contre sa propre sécurité et la sauvegarde de sa fortune.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
La dette publique s'établirait à 63% du PIB en 2022 et les réserves de changes à 57 Mds USD fin 2022. Les derniers chiffres relatifs à l'emploi (mai 2019, via l'office national des statistiques) font état d'un taux de chômage de 11,4%, avec un chômage des jeunes de 26,9%.
Pendant quatre ans, de l'été 1940 à l'été 1944, la France vaincue a été gérée comme une colonie par l'Allemagne. On ne le dit jamais comme cela parce que c'était indicible à l'époque. Elle-même "empire" colonial, avec ce que cela supposait de condescendance à l'égard des colonisés, la France ne l'aurait pas supporté.
Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
La Tunisie est quant à elle le pays le plus âgé (31,4) du Maghreb, mais également de l'Afrique.
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Le 14 juin 1830, l'armée française débarque en Algérie sur ordre du roi Charles X. L'Algérie est alors une province de l'Empire ottoman. La prise d'Alger par les français marque le début de la colonisation de l'Algérie.
Jacques Soustelle, gouverneur général de l'Algérie depuis janvier 1955, prône l'intensification de la guerre, son projet de réformes pour l'Algérie passe au second plan. Le 31 janvier 1956, le socialiste Guy Mollet est investi comme président du Conseil.