C'est le résultat du désintérêt porté à la guerre maritime et du recentrage de l'effort militaire sur la guerre continentale. C'est aussi le résultat du traité de La Haye avec l'Angleterre négocié par l'abbé Dubois en 1718, sous la Régence.
La priorité du roi est celle de négocier la paix d'abord pour la France, et non pour ses colonies. Les négociations ne reviendront plus sur la cession du Canada aux Britanniques; par contre, l'intérêt de cette cession immédiate était stratégique de la part des Français pour conserver la Louisiane et ses îles sucrières.
Dans l'historiographie traditionnelle canadienne (francophone), la cession officielle du Canada par la France à l'Angleterre – avec la signature, le 10 février 1763, du Traité de Paris –, fut ainsi considérée comme un abandon pur et simple.
L'histoire de la Nouvelle-France s'échelonne sur une période allant de l'exploration française du continent américain jusqu'à la cession définitive du Canada au Royaume de Grande-Bretagne en 1763.
Tout d'abord, la ville de Québec s'appelé Stadaconé avant.
Le Québec (/keˈbɛk/) est une province du Canada dont les frontières correspondent au territoire de la nation québécoise.
La raison d'être du Canada était avant tout d'ordre stratégique. D'une part, les colonies de la Nouvelle-France permettaient de diminuer les forces britanniques sur l'échiquier européen; d'autre part, le Canada et la Louisiane empêchaient l'expansion des colonies britanniques en Amérique du Nord.
Après la guerre, la Grande-Bretagne donne à la colonie le nom de « Province de Québec ». Les francophones catholiques, appelés habitants ou Canadiens, cherchent à préserver leur mode de vie au sein de l'Empire britannique anglophone dirigé par des protestants.
Au Québec, l'usage du français est un héritage de la colonisation qui a commencé vers 1600 sur le territoire du Canada. En 1603, les premiers colons français s'allièrent à trois tribus d'Amérique du nord décidés à établir une colonie sur les terres du Canada.
En 1608, le navigateur et géographe français Samuel de Champlain fonde la ville de Québec après avoir passé plusieurs années à explorer la région est du Canada à des fins commerciales pour le compte de la Nouvelle-France.
On distingue généralement deux grandes périodes, le pivot étant la guerre de Sept Ans, puis la Révolution et l'époque napoléonienne, épisodes au cours desquels la France perdit pratiquement l'ensemble de sa première aventure coloniale.
En 1803, la France organise la vente de la Louisiane aux États-Unis. C'est Napoléon Bonaparte qui fait ce choix, car il a conscience qu'il ne peut pas défendre cet immense territoire face aux Anglais et que sa vente posera des problèmes à l'Empire britannique.
En 1713, la France cède définitivement l'Acadie (devenue Nouvelle-Écosse) à l'Angleterre par le Traité d'Utrecht ; Écossais, Irlandais et Anglais viennent s'installer sur la côte est de la péninsule acadienne.
Si c'est dans les États populeux de New York et de la Californie qu'on retrouve le plus d'États-Uniens parlant le français à la maison en nombre absolu, c'est dans le Maine et en Louisiane qu'on les retrouve en plus grande proportion.
La vente de la colonie française de Louisiane par Napoléon Bonaparte aux États-Unis d'Amérique marqua la fin d'une longue histoire qui s'étend sur trois siècles.
1762 : Traité de Fontainebleau, la France perd la partie occidentale de la Louisiane (rive ouest du Mississippi, ou droite en regardant dans le sens du courant) au profit de l'Espagne. 1763 : Traité de Paris, la France perd le Canada et l'est de la Louisiane au profit de l'Angleterre.
La raison principale pour laquelle les Québécois parlent de moins en moins le français est la qualité inacceptable de la version de cette langue qui est pratiquée au Québec. On ne parle pas ici de la langue d'une petite élite cultivée.
Les Français sont arrogants...
C'est la perception la plus répandue chez les Québécois. A leurs yeux, les Français transforment la moindre conversation en joute verbale, critiquent tout, comparent toujours avec l'Hexagone, sont prompts à s'énerver pour rien, se disputent en public...
À Montréal, on les appelle « les Français de France ». Mais comme dans n'importe quelle famille, les rapports ne sont pas toujours simples. Québécois et Français ont parfois l'air de deux peuples séparés par une langue commune.
Le nom « Canada » vient probablement du mot huron et iroquois kanata, qui signifie « village » ou « bourgade ». En 1535, quand deux jeunes Autochtones indiquent à l'explorateur Jacques Cartier le chemin de kanata, ils font en fait allusion au village de Stadacona, emplacement actuel de la ville de Québec.
1603-1635 Samuel de Champlain lance la colonisation du Canada pour la France. Il fonde la ville de Québec en 1608. 1763 A l'issue de la guerre de Sept Ans, la France cède à la Grande-Bretagne ses possessions canadiennes. 1791 Le roi d'Angleterre George III signe l'Acte constitutionnel du Canada.
Le terme « Autochtones » désigne les premiers peuples d'Amérique du Nord et leurs descendants. La Constitution canadienne reconnaît 3 groupes de peuples autochtones : les Indiens (plus souvent appelés les « Premières Nations »), les Inuit et les Métis.
Selon lui, la ville de Saint-Jean a longtemps été reconnue par de nombreux historiens comme la plus ancienne ville au Canada. Il ajoute que ses citoyens sont très fiers de ce titre.
C'est à ce navigateur de Saint-Malo que l'on attribue la découverte du Canada, en 1534, pour le compte du roi de France. Mais à l'époque, ses trois expéditions successives ont été considérées comme autant d'échecs.
Champlain fonde Québec
3 juillet 1608, Samuel de Champlain remonte le fleuve Saint-Laurent en compagnie de 26 engagés – bûcherons, charpentiers et laboureurs. Mandaté par Pierre Dugua de Mons, qui détient un monopole de commerce des fourrures, Champlain vient pour établir un comptoir de traite.