Ensuite, cette technique d'extraction nécessite une immense quantité d'eau. En moyenne, il faut 15 millions de litres sont nécessaires pour atteindre un seul réservoir de gaz de schiste. C'est pour ces raisons environnementales que la technique de fracturation hydraulique est interdite en France.
Déjà exploité aux Etats-Unis et au Canada, le gaz de schiste comporte des risques environnementaux et sanitaires ayant rapidement été mis en évidence, notamment par une étude commandée par la commission ENVI du Parlement européen.
Gaz de schiste & fracturation hydraulique
Ce procédé est une technique d'extraction de gaz fossile, qui consiste à injecter un liquide à haute pression contenant des produits chimiques, pour fissurer une roche et la rendre perméable. Ce procédé, extrêmement polluant, est interdit en France depuis 2011.
Dans les pays qui exploitent cette ressource, comme les Etats-Unis, le gaz de schiste est injecté directement dans le réseau de gaz naturel et sert à la consommation énergétique des foyers. En Europe, le gaz de schiste est exploité notamment au Royaume-Uni, au Danemark et en Pologne.
L'Irlande, l'Autriche, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et l'Espagne sont ouverts à l'exploration. Deux moratoires en Europe centrale. Plus à l'est, la Pologne est le pays européen le plus pro-gaz de schiste, dopé par des premières estimations mirobolantes de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (AIE)..
Ressources de gaz de schiste en France
Les zones les plus prometteuses en matière de gaz de schiste en France se situent au sud du couloir rhodanien, sur les départements de la Drôme, de l'Ardèche, du Gard, de l'Héraut et de la Lozère.
La fabrication du biogaz passe simplement par le processus de méthanisation. Le processus comprend le stockage des déchets dans un espace exempt d'oxygène. Par conséquent, les déchets sont fermentés et le biogaz est libéré. Habituellement, ce gaz est principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
En France, le propane est issu à près de 40% des champs de gaz naturel. Les 60% restant, ainsi que la totalité du butane, proviennent du raffinage du pétrole brut.
Dans un rapport paru en novembre 2014 , le consultant américain IHS estime que le prix de revient de 80 % de la production sera compris en 2015 entre 50 et 70 dollars le baril.
Ce gaz est récupérable intégralement après l'extraction et nécessite plus l'ajout de produits chimiques. Par contre, il a l'inconvénient de coûter cher. La Fracturation électrique est également une alternative.
Conclusion. Dans une période de raréfaction des ressources fossiles, le choix, ou non, d'exploiter la ressource non-renouvelable des gaz de schistes fait appel à des critères politiques, industriels, sociétaux et environnementaux.
Grâce à l'exploitation des roches de schiste, la production de gaz et de pétrole américaine explose. Et cause des dégâts environnementaux en pagaille : destruction des paysages, pollution des eaux, séismes locaux, voie migratoire des oiseaux chamboulée, émissions de méthane...
Emprisonné dans des couches souterraines horizontales, le gaz de schiste ne peut être extrait grâce à un puits vertical comme c'est le cas pour le gaz conventionnel. En traversant dans le sens de la longueur la roche, le forage horizontal dit « dirigé » permet d'extraire d'importantes quantités de gaz de schiste.
Une manière de contourner la loi française, qui a interdit en 2011 la fracturation hydraulique, permettant d'extraire le gaz du sous-sol.
L'impact des panneaux (obsolètes) à l'entrée des parkings. Pour Guillaume Crunelle, analyste automobile au cabinet Deloitte, le GPL souffre de la persistance d'une mauvaise réputation. "L'opinion est restée sur cette image désastreuse et pas forcément justifiée des réservoirs GPL qui peuvent prendre feu", explique-t-il ...
Au total, le tiers du gaz consommé dans l'Union provient de la Russie. Le deuxième fournisseur de l'UE est la Norvège. Elle représente 20 % des importations des vingt-sept États membres.
Le GPL reste assez peu répandu en France à cause de sa mauvaise réputation (voir la suite de notre dossier), à cause d'une offre de véhicules trop peu développée, ainsi qu'à cause d'une fiscalité devenue beaucoup moins coopérative aujourd'hui.
L'UE a acheté 57 milliards d'euros de pétrole, de gaz et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
La France importe la totalité de son gaz naturel auprès d'autres pays comme la Norvège et la Russie. Mais, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, de nombreux pays comme la France ont décidé de stopper les importations afin de faire pression sur Moscou.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
L'Algérie : prête à fournir plus de gaz à la France
Le conflit fait craindre des perturbations en Europe, où 40 % des approvisionnements en gaz proviennent de Russie, et l'Agence internationale de l'énergie (A.I.E.)
En France, EDF est le premier fournisseur alternatif de gaz naturel, avec 1,9 million de clients¹.
C'est en 1825 que commence la toute première exploitation de gaz de schiste. A cette époque, Gary Lash, directeur du Shale research institute (institut de recherche du schiste), creuse un puit vertical sur une dizaine de mètres, dans l'État de New York, au États Unis, et récupère simplement le gaz qui en remonte.