La France a fait le choix résolu d'aider l'Ukraine à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale. Elle l'a fait parce qu'aujourd'hui l'Ukraine se bat pour des valeurs et des principes qui sont les nôtres, et qui sont aussi ceux de la Charte des Nations unies.
« La France a apporté un soutien militaire à l'Ukraine depuis le premier jour, avec des systèmes antichars, antiaériens, des armements individuels », a commencé le chef de l'État devant les journalistes, comme pour faire taire les critiques entendues ici ou là sur l'engagement de Paris en faveur de Kiev.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
En effet, les réformes rendent l'Ukraine plus résiliente et plus forte; c'est pourquoi nous avons mobilisé plus de 16 milliards d'euros depuis 2014 pour soutenir les réformes, ce qui fait de l'Ukraine le plus grand bénéficiaire du soutien financier de l'UE.
Les Ukrainiens comprennent et prouvent chaque jour au monde que pour établir la paix (et cela ne peut se faire sans la victoire de l'Ukraine), nous avons besoin d'armes lourdes. Depuis le 24 février 2022, au moins 50 pays ont participé au soutien de l'armée ukrainienne avec du matériel et des armes.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
Mercredi 12 octobre, sur France 2, Emmanuel Macron a répété que la France n'était "pas en guerre" contre la Russie. Mais en même temps, Paris augmente son soutien à l'Ukraine. Le chef de l'Etat avance sur une ligne de crête.
Pourquoi l'OTAN n'intervient-elle pas dans le conflit ? La « no fly zone » (zone d'exclusion aérienne, en français) consiste à interdire de vol tout ou partie du ciel ukrainien pour empêcher les avions russes de bombarder les civils, les infrastructures ou les unités combattantes.
À commencer par le fait que « l'Ukraine est un pays en guerre, donc cela ferait rentrer l'Otan directement en guerre contre la Russie, ce que les États occidentaux ont toujours voulu éviter », développe-t-il.
Le gouvernement russe estime que les projets d'expansion de l'OTAN en Ukraine et en Géorgie pourraient avoir un impact négatif sur la sécurité européenne. De même, les Russes sont pour la plupart fortement opposés à toute expansion de l'OTAN vers l'Est.
La reconnaissance par la France de la fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
Les Alliés sont la France, le Royaume-Uni et ses dominions 2 (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande...), la Russie (jusqu'en 1917), la Serbie, les États-Unis (à partir de 1917), l'Empire japonais et l'Italie (à partir de 1915).
Les autres partenaires EOP sont l'Australie, la Finlande, la Géorgie, la Jordanie et la Suède. L'Ukraine renforce également ses capacités et son interopérabilité au travers de sa participation à la Force de réaction de l'OTAN.
Plus d'équipements militaires pour Kiev, et plus de sanctions pour Moscou. La France a décidé de renforcer son soutien à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, à l'issue d'un Conseil de défense qui s'est tenu samedi en fin de journée.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
Plus de 100 millions d'euros d'équipements militaires livrés
Depuis le début de l'offensive militaire lancée par Moscou en Ukraine le 24 février, Paris a livré à Kiev, au-delà des canons Caesar, des missiles anti-chars Milan ou encore des missiles anti-aériens Mistral.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
La France reste pourtant membre, non seulement de l'Alliance proprement dite, mais aussi de l'OTAN. Elle n'est sortie que de la structure militaire intégrée de l'Organisation.
C'est pourquoi l'Otan se refuse à le faire. Elle reste sur une posture très ferme : c'est une organisation de défense territoriale, elle n'a donc à défendre que ses États membres.
On constate que les pays qui ont le plus aidé l'Ukraine sont ses voisins : l'Estonie (0,830% du PIB), devant la Lettonie, la Pologne et la Lituanie. Les États-Unis sont septièmes (0,216% du PIB), l'Allemagne est 13ème (0,082% du PIB) et la France 19ème (0,045% du PIB).
Les Opérations Extérieures (OPEX) sont nombreuses: l'Afghanistan, l'Irak, la Libye, la Centrafrique, la Syrie, le Mali...
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Officiellement, non. Il n'y a pas de déclaration de guerre contre la Russie. Dans la pratique oui, puisque nous envoyons des armes à l'Ukraine et que nous participons à la « guerre économique ».