Jules César décide de faire face au problème germanique, estimant qu'il est dangereux à l'avenir de laisser les Germains traverser le Rhin pour la Gaule en grand nombre, et craignant qu'une fois la Gaule conquise, les Germains s'en prennent à la Gaule transalpine et à l'Italie même, comme les Cimbres et les Teutons ...
58 av.
J. -C.), Jules César (100-44 av. J. -C.), proconsul de la Gaule transalpine, entame sa conquête de la « Gaule chevelue » (Gallia comata) constituée de peuples puissants comme les Arvernes (Auvergne), les Eduens (Bourgogne) ou encore les Carnutes (Centre-Val de Loire).
Jules César décide alors d'assiéger Alésia. Il fait construire de puissantes fortifications tout autour de la colline afin d'affamer les Gaulois retranchés. Des renforts gaulois tentent sans succès de lever le siège : finalement, Vercingétorix est vaincu et César sort victorieux avec sa conquête de la Gaule.
A partir du 3e siècle après J. -C., des peuples barbares venus de l'Est et du Nord de l'Europe (Wisigoths, Burgondes, Vandales…) envahissent l'Empire romain.
Le mot "barbare" désignait un étranger. A partir du IIIe siècle, des peuples germains (venus de l'est), ainsi que d'autres peuples au sud, envahissent à plusieurs reprises le territoire romain. Attirés par les richesses, ils pillent de nombreuses cités en Gaule, Italie…
Vers 5000 av. J. -C. , des populations originaires d'Anatolie, arrivées par la Méditerranée ou par la vallée du Danube, s'installent sur le territoire actuel de la France, en y apportant l'agriculture : c'est le début du Néolithique. Elles supplantent en grande partie les populations mésolithiques.
Afin d'écraser la révolte des Gaulois, Jules César, à la tête de ses légions, assiège et prend la ville d'Avaricum (Bourges). Mais il se fait battre par Vercingétorix à Gergovie, dans le Massif central, en juin 52 avant J. -C. Les Gaulois harcèlent les Romains.
Autour de 450 avant JC : les Celtes, venus d'Europe centrale, s'installent en Gaule. 52 avant JC : Vercingétorix est battu par Jules César (Alésia), conquête de la Gaule par les Romains.
Chef gaulois (en pays arverne vers 72-Rome 46 avant J. -C.).
Les premiers Romains ont baptisé Galli (« Gaulois ») les Celtes du nord de la péninsule italienne, elle-même appelée Gallia (Gaule), d'après le mot celtique galia (« force » ou « bravoure »). On retrouve encore aujourd'hui cette appellation dans Galicie (Ukraine subcarpathique) et Galice (Espagne).
Il serait issu du gaulois *galia, force, bravoure formé sur la racine celtique *gal-, force (cf. breton gallout , cornique gallos , gallois gallu , signifiant pouvoir).
Ce sont les Romains qui ont baptisé « Galli », «Gaule», l'ensemble des tribus qui vivaient alors au nord de l'Italie. Le nom « France » vient des Francs, peuples germaniques qui envahiront la Gaule ensuite.
Cependant les Romains ne faisaient pas une guerre pieuse, ce qui n'a aucun sens pour eux. Ils entraient en guerre avec une idée de justice et de conformité à la religion.
J. -C. , Jules César a rapporté que les personnes connues des Romains comme Gaulois (Galli) s'appelaient "Kelt" dans leur langue et "Gallii" dans la nôtre, ce qui suggère que même si le nom Keltoi a été accordé par les Grecs, il a été adopté dans une certaine mesure comme un nom collectif par les tribus de Gaule.
La France se nommait autrefois la Gaule, un nom que les Romains et les autres peuples leur ont donné, car les gaulois (ou celtes) étaient connus pour leurs combats de coqs et coq se dit Galus en latin, d'où le nom de la Gaule.
Les Gaulois font peur, ils sont très grands pour l'époque. Les archéologues ont retrouvé des os d'individus mesurant en moyenne 1,75m. Ils pratiquent le corps-à-corps et n'hésitent pas à trancher les têtes(2).
C'est une langue celtique, comme le gaélique d'Irlande et d'Ecosse ou le brittonique du Pays de Galles et de Bretagne. Le gaulois est issu de la même souche indo- que le latin, d'où des parentés linguistiques. Des dialectes gaulois locaux ont vraisemblablement existé, mais n'ont pas laissé de traces tangibles.
Aujourd'hui, certains Français sont bien les descendants des peuples gaulois. Mais d'autres ont des ancêtres qui viennent d'Afrique, d'Asie, ou d'autres parties de l'Europe. Un tiers des Français ont ainsi au moins un grand-parent venu d'un pays étranger pour vivre en France.
Le savon (sopo) :
Il est fait à base de cendre de hêtre et de suif (= graisse) de chèvre ; il sert à se laver et à se colorer les cheveux (en blond ou en roux), notamment pour effrayer les ennemis au combat. Pour la teinture des cheveux, les Gaulois utilisent aussi soit du lait de chaux soit de l'argile.
Après une victoire à Gergovie, les Gaulois se replient à Alésia. Jules César les assiège en construisant 36 km de fortifications. Les Gaulois perdent la bataille en – 52 avant Jésus-Christ et Vercingétorix doit se rendre. La Gaule est intégrée à l'empire romain.
Savez-vous que les Gallo-romains utilisaient le savon ? En effet, soucieux de leur hygiène, ils se lavaient même les dents avec un dentifrice dont la composition peut faire frémir : cendre de rat, miel et racine de fenouil ou urine de jeune garçon mêlé à de la pierre ponce pilée...
Depuis la fin du XIXe siècle, la France exalte « ses ancêtres les Gaulois ». C'est pourtant à un autre peuple, venu de Germanie, qu'elle doit son nom.
Jusqu'au 5e siècle, le nom retenu en latin est Lutetia (francisé en Lutèce), c'est-à-dire "ville du marais" voire "ville de la boue". Ce nom se fonde sur le témoignage de Jules César dans La Guerre des Gaules, qui le premier atteste de l'existence de la cité sur un site particulièrement humide.
Aujourd'hui, le terme de Gaulois est réservé aux habitants de la Gaule dès le IIIe siècle av. J. -C. Auparavant on parlait de Celtes, terme qui sera réservé aux autres aires géographiques.