Justice et droit semblent donc à première vue indissociables. Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu'ils subissent dans leurs rapports aux autres.
Un idéal philosophique et moral
L'idée de justice fait référence à l'équilibre dans les relations entre les hommes : elle implique la proportion et la stabilité. Au Moyen-Age, elle se définissait comme "l'art du bon et de l'égal".
II.
Pour être juste, il faut en effet appliquer une règle qui soit la même pour tous et qui puisse être connue de tous. Ainsi, la liste des infractions, des fautes qui mettent en danger la société et qui méritent une punition, est fixée par la loi.
Quand la justice n'est pas juste l'injustice est exacte.
Le Conseil constitutionnel a jugé que le principe d'égalité de tous les individus devant la justice possède une valeur constitutionnelle. Cela signifie que tous les justiciables, quelle que soit leur nationalité ou leur condition, doivent être traités de manière identique par les juridictions françaises.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
Justesse : nom féminin qui signifie précision, exactitude. Justice : nom féminin qui signifie équité, impartialité, ensemble des autorités chargées de l'administration de la justice.
1. Qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité : Se montrer juste à l'égard de ses subordonnés. 2. Qui est conforme au droit, à l'équité : Une décision juste.
La justice est aussi bien un idéal moral qu'un idéal social. Comme idéal social, le juste c'est le légal. La justice consiste à observer la loi, à « être en règle » comme on dit.
ce qui est juste, c'est étymologiquement ce qui est conforme à la règle, au droit. La loi incarne la règle, on peut ici assimiler la loi, au droit positif, à la loi de l'État. En théorie, la loi est censée être juste et donc définir ce qui est juste.
En philosophie, la justice renvoie à d'autres concepts comme la liberté, l'égalité, l'équité, l'éthique, la paix sociale. De manière générale, on distingue la justice dans son sens moral, l'on parle alors de légitimité, et la justice dans son sens juridique, l'on parle alors de légalité.
L'égalité des droits et l'équité procédurale; La transparence et l'intégrité; Le respect des droits des victimes; Le respect de la complémentarité entre les divers intervenants du système de justice pénale.
le principe de gratuité, qui n'exclut cependant pas l'existence de frais de justice ; le principe de neutralité – corollaire de l'exigence d'impartialité et d'indépendance – qui assure que le juge, dans son application de la règle de droit, n'est pas influencé par des pressions extérieures ou par ses propres opinions.
Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu'ils subissent dans leurs rapports aux autres.
La Justice fait respecter les règles de la vie en société. Elle sanctionne les actes et comportements interdits par la loi, mais pas seulement ! Elle protège les personnes les plus fragiles comme les enfants. Elle est aussi là pour mettre fin à des conflits*.
Pour savoir ce qui est juste, il ne faut pas en rester au sentiment mais faire intervenir la réflexion. Éprouver l'injustice nous donne souvent le désir de nous venger. Il déclenche donc chez nous plutôt un autre sentiment, le ressentiment, et une envie d'agir avec violence.
Les lois sont "tenues pour justes" 1. Pascal écrit: "La justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées puisqu'elles sont établies"." (Pensées, 645-312). Ainsi, le juge est "tenu" de respecter la lettre de la loi.
La justice française juge plus sévèrement les plus faibles si l'on raisonne à situation équivalente, révèle une étude réalisée à partir de plusieurs milliers de décisions de justice. L'analyse de Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités.
Le mot justice est employé dans différents contextes. C'est d'abord un sentiment subjectif dans le cœur de l'homme, une vertu. C'est dans un autre sens une institution, le pouvoir judiciaire, dont l'idéal est l'équité. C'est aussi un principe politique qui régit les pouvoirs et en garantit la légitimité.
Platon, déjà, plaçait la justice au centre de la République, son ouvrage majeur. Pour les philosophes, la justice est le but de toute politique, dans la mesure où elle vise à établir une égalité véritable et anonyme, qui ne tient compte ni de la situation sociale ni de la personnalité des individus.
Qualité de quelque chose, en particulier d'une expression, qui convient exactement à son objet : Justesse de ton dans un discours.
Définition des termes : - La justice est un principe qui fonde l'égalité entre tous, or il est moral de considérer son prochain comme soi-même. On peut entendre également la justice en tant qu'elle s'exerce, en un sens dynamique, dans la possibilité qu'elle peut engendrer l'égalité entre les personnes.
Si l'on considère que l'État doit pour cela chercher à rendre les comportements individuels compatibles entre eux, il apparaît que la finalité politique de l'État est bien la justice. Un Etat est donc juste s'il permet aux individus de vivre ensemble dans la plus grande harmonie possible.
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.