Mais, à l'hôpital public, la bête noire est un sigle court : T2A, pour tarification à l'activité. Instaurée en 2004 pour corriger les effets jugés pervers d'un système de financement global, elle devrait, à son tour, être « corrigée » par le gouvernement.
La tarification à l'activité (T2A) est un mode de financement des établissements de santé français issu de la réforme hospitalière du plan Hôpital 2007, qui visait, selon ses promoteurs, à médicaliser le financement tout en équilibrant l'allocation des ressources financières et en responsabilisant les acteurs de santé.
La tarification à l'activité (T2A) est le mode de financement unique des établissements de santé, publics et privés. Lancée en 2004 dans le cadre du plan « Hôpital 2007 », elle repose sur une logique de mesure de la nature et du volume des activités et non plus sur une autorisation de dépenses.
La T2A constitue désormais le mode quasi unique de financement pour les activités de médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCOO) des établissements de santé aussi bien publics que privés.
Le but à atteindre est celui d'une prise en charge optimale des malades par une médecine la plus sobre possible. Il faut donc imposer l'évaluation — médicale, hôtelière, financière — pour analyser les pratiques et maîtriser leur évolution.
En place depuis 20 ans, la certification est une procédure indépendante d'évaluation obligatoire du niveau de qualité et de sécurité des soins dans les établissements de santé, publics et privés. Elle est réalisée tous les 4 ans par des professionnels (des pairs) mandatés par la HAS, les experts-visiteurs.
En outre, tous les établissements publics et privés sont financés par des fonds issus de l'Assurance Maladie, issus des cotisations de sécurité sociale (salariale et patronale) et de la CSG.
C'est la forme traditionnelle de rémunération lorsque le patient paie directement son médecin. La capitation consiste à allouer une somme au médecin qui, en contrepartie, s'engage à prendre en charge un patient pendant une période définie (une année le plus souvent).
L'essentiel du financement de l'activité des hôpitaux provient de l'assurance maladie. En 2012, celle-ci a consacré plusieurs dizaines de milliards d'euros à l'hôpital public. Ces sommes proviennent des cotisations sociales versées par les employeurs, les salariés et les travailleurs indépendants.
Le financement mobilise plusieurs acteurs : le ministère qui définit le cadre selon les politiques publiques en place, l'agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH), en charge de la mise en œuvre technique et les ARS qui procèdent à la notification des crédits.
Les ressources pour la santé sont en général mis en commun par le biais de systèmes financés par le gouvernement qui collecte les revenus fiscaux et par le biais de régimes d'assurance maladie qui mettent en commun les contributions des personnes assurées.
Un financement majoritairement assuré par la Sécu
De fait, d'après le Panorama 2019 des établissements de santé, l'Assurance maladie représentait en 2017 77 % des recettes inscrites au budget principal des hôpitaux publics français : 54 milliards d'euros sur 69,7.
Groupe homogène de séjours (GHS)
Près des deux tiers des recettes de fonctionnement proviennent de fonds publics : État, collectivités territoriales, organismes publics. Les ménages participent pour plus de 23 % aux ressources des établissements en contribuant à financer l'hébergement et la restauration.
Les protocoles sont considérés comme « des prescriptions anticipées ou des conduites à tenir » Ils sont constitutifs d'une prescription médicale et, à ce titre, doivent être validés par un médecin.
La pyramide sanitaire fonctionne par référencement de niveau à niveau (niveau primaire Cscom, puis secondaire Csref, puis tertiaire hôpitaux).
La principale différence entre les deux réside dans leur financement : les hôpitaux bénéficient d'une enveloppe annuelle de l'État, tandis que les cliniques sont rémunérées en fonction de leur activité. Les médecins n'ont également pas le même statut.
Les hôpitaux et cliniques privés sont des établissements de soins de santé qui se différencient des hôpitaux publics par le statut des professionnels y exerçant. Dans le secteur public, les médecins sont salariés tandis que dans le privé, les professionnels de santé exercent leur activité en libéral.
Policlinique (préfixe poli-, du grec polis, cité, ville) = clinique où l'on pratique la médecine « de ville », où l'on ne peut pas être hospitalisé (elle ne comporte pas de lits). Polyclinique (préfixe grec poly-, plusieurs) = clinique où l'on dispense des soins relevant de plusieurs spécialités médicales.
« Démarche qui doit permettre de garantir à chaque patient l'assortiment d'actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera le meilleur résultat en terme de santé, conformément à l'état actuel de la science médicale, au meilleur coût pour le même résultat, au moindre risque iatrogène, et pour sa plus grande ...
1. Attention que l'on porte à faire quelque chose avec propreté, à entretenir quelque chose : Il manque de soin dans sa tenue. 2. Attention portée à présenter quelque chose avec netteté, minutie : Il a présenté son devoir avec soin.
Il s'agit de prévenir et de réduire les risques, les erreurs et les préjudices causés aux patients dans le cadre de soins de santé. La sécurité des patients repose en premier lieu sur l'amélioration continue, grâce à des enseignements tirés des erreurs et des manifestations indésirables.