Cette corrélation forte entre la productivité du travail et la croissance économique est d'autant plus importante dans les pays en développement où le travail est surtout manuel. Ainsi, une population en bonne santé voit son espérance de vie augmenter et son cycle de vie s'allonger.
Ils constituent la ressource la plus importante et la plus précieuse de toute nation. Les objectifs et politiques démographiques font partie du développement culturel, économique et social ; leur but consiste à améliorer la qualité de vie de tous.
Une forte croissance démographique est bénéfique pour un pays car il faut construire des hôpitaux, des écoles, des logements, il faut développer l'agriculture pour nourrir la population, etc. Cela crée des emplois et de la richesse.
La démographie est l'étude quantitative des populations humaines et de leurs dynamiques, à partir de leurs composantes : fécondité, conjugalité, migration, vieillissement et mortalité.
Pour les partisans de la thèse nataliste, les investissements démographiques augmentent la production par tête, la croissance démographique facilite les adaptations de la structure pro- fessionnelle et constitue, au surplus, un facteur de plein emploi.
La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.) dont la satisfaction engendre des problèmes environnementaux et sociaux.
Tout d'abord, la croissance démographique peut avoir des effets néfastes sur la croissance économique. En effet, les ressources naturelles peuvent s'avérer être insuffisantes pour répondre au besoin d'une population qui subit une croissance démographique, ce qui peut freiner la croissance économique sur le long terme.
Le nombre de personnes habitant sur la planète devrait croître de 2 milliards d'ici à 2050, passant de 7,7 à 9,7 milliards, puis, la fécondité étant en baisse, avoisiner les 11 milliards à la fin du siècle.
Pour les pays développés ou émergents, la démographie pose une triple question : la nécessité à long terme du renouvellement de la population par une fécondité maintenue à un niveau suffisant, le vieillissement de la population analysé aussi en termes de retraite et de coûts supplémentaires de la main-d'œuvre et le ...
L'augmentation de la population passe à la fois par la baisse de la mortalité infantile, et par l'augmentation du taux de natalité. Ou au moins la nette évolution d'un des deux facteurs. Or, ils sont tous deux étroitement liés aux conditions de vie que mènent les habitants. La santé et l'accès à l'éducation notamment.
Ce phénomène de surpopulation s'est amplifié au cours des deux siècles, et les conséquences sont désastreuses pour l'environnement, à savoir l'augmentation des besoins et l'épuisement des ressources. Ce sont surtout les ressources en eau qui s'épuisent le plus rapidement avec l'augmentation de la population mondiale.
Flux migratoires, urbanisation croissante de la planète, pression sur les ressources naturelles (eau, énergie, ressources alimentaires), vieillissement de la population pourraient en effet venir nourrir les conflits de demain et modifier le format comme les missions des forces armées françaises.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
La croissance de la population française depuis 1975 est principalement due au solde naturel, qui explique 78 % de la hausse, le solde migratoire contribuant pour les 22 % restant (figure 1).
Actuellement, la population mondiale s'élève à 6,7 milliards d'individus. En quarante ans, elle aura augmenté de 2,5 milliards pour atteindre, selon les hypothèses moyennes de l'ONU, 9,2 milliards en 2050 et elle se stabilisera peu à peu vers 11 milliards dans un siècle et demi.
La croissance économique, c'est à dire l'augmentation de la production de richesses, permet le développement d'un pays. Une forte croissance économique constitue un moyen incontournable pour augmenter le niveau de vie, ainsi que pour la protection sociale ; et agit donc sur le développement sur l'aspect qualitatif.
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
La surpopulation alimente bien des craintes. Les quelque 8 milliards d'individus d'aujourd'hui seraient responsables du réchauffement climatique, de la perte de biodiversité ou encore des pandémies.
Par exemple, les sept pays les plus peuplés (Chine, Inde, États-Unis, Indonésie, Pakistan, Nigeria, Brésil) totalisent 4,1 milliards d'habitants, plus de la moitié du total mondial estimé à 8 milliards.
L'augmentation du nombre d'habitants pose aussi la question de la pollution, et des émissions de CO2 engendrées. Selon le démographe, il ne faut pas pour autant renoncer à faire des enfants.
Il varie également dans le même sens que la croissance économique, la hausse du revenu par habitant conduisant à une augmentation durable du bien-être, puisque les générations en cours de vie bénéficient d'un bien-être plus élevé.
Certaines conséquences de la croissance économique comme la pollution et les atteintes à l'environnement, l'accentuation des inégalités sociales ou l'épuisement des ressources naturelles (pétrole, métaux notamment) sont souvent considérés comme des effets pervers qui obligent à distinguer croissance et progrès.