Société. À partir de 2044, la population française risque de baisser à cause du vieillissement démographique.
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
La population continuerait d'augmenter jusqu'à un maximum de 69,3 millions en 2044 puis diminuerait ensuite jusqu'à 68,1 millions en 2070.
Cette augmentation est essentiellement imputable à l'apport migratoire. La région est particulièrement attractive pour les personnes d'âge actif et leurs enfants, ce qui limite le vieillissement de sa population et permet le maintien de la part de sa population en âge de travailler.
La forte croissance de la population française trouve son origine dans d'autres facteurs. La progression de l'espérance de vie (+ 7 ans en trente ans) et les effets des migrations ont chacun entraîné une augmentation de la population de 3 millions.
Présentation. Au 1er janvier 2020, la France compte 67,064 millions d'habitants : 64,898 millions résident en métropole et 2,166 millions dans les cinq départements d'outre-mer. Au cours de l'année 2019, la population a augmenté de 187 000 personnes, soit une hausse de 0,3 %.
Si la population mondiale a plus que triplé entre 1950 et 2020, cela s'explique à plusieurs niveaux. Malgré la hausse des températures mondiales liée au réchauffement climatique, aux diverses crises sanitaires et sociétales, aux épisodes de sécheresse et aux grandes famines, la population continue d'augmenter.
Il faut aussi tout faire pour favoriser le développement économique des régions pauvres à forte natalité, car c'est un des meilleurs moyens, grâce en particulier à l'éducation des femmes, de les amener à changer leurs comportements et à réduire le nombre de leurs enfants.
Dans le cas d'un accroissement positif de la population, c'est à dire lorsque la somme solde migratoire + naissances vivantes - décès est positive, on parle de croissance démographique; s'il est négatif, on parle de diminution de la population.
Pendant ce temps, l'augmentation des revenus et des niveaux de vie entraîne une croissance mondiale de la demande en biens de consommation mais cette situation aggrave les problèmes de déforestation et de dégradation de l'environnement.
L'Italie est, parmi les principales nations, ” la plus vieille ” : en effet, presque 20 % de la population y est âgée de 65 ans et plus. Le Japon, la Grèce et l'Allemagne ne sont pas loin derrière.
Le principal facteur de cette diminution de la natalité est le recul de l'âge moyen des mères à la naissance : il est de 29,6 ans en 2004, contre 28,8 ans dix années auparavant. Une mère sur deux est âgée de 30 ans ou plus en 2004, alors qu'elles n'étaient que 27% en 1980.
Le problème, c'est tout simplement le vieillissement de la population, alors que ces pays ne veulent plus faire appel à l'immigration. Le taux de fécondité en France est tombé à 1,87 enfant par femme. Ça veut dire que la population n'augmente plus.
La baisse des taux de natalité a provoqué une diminution du nombre d'enfants et une hausse du nombre d'adultes en âge de travailler au sein des populations des pays en développement en pleine transition démographique.
Une explosion démographique
Pendant une à deux générations les familles font donc toujours autant d'enfants, mais le taux de mortalité baissant, cela provoque une croissance démographique rapide qui, si elle se prolonge longtemps, peut contribuer à freiner le développement.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
La capacité de ces personnes à contribuer à la vie économique a une incidence considérable sur l'avenir de leur pays, ainsi que sur leur propre vie.
La croissance démographique entraînera une croissance économique avec plus de personnes capables de produire plus de biens. Cela entraînera une augmentation des recettes fiscales qui pourront être dépensées pour des biens publics, tels que les soins de santé et les projets environnementaux.
Le plus connu d'entre eux est la très forte natalité qu'ils connaissent, le second moins souvent pris en compte est la mortalité très élevée se situant à des niveaux juste un peu plus faibles que le rythme des naissances pour donner un taux d'accroissement naturel positif.
Selon une estimation, entre 1985 et 2100, la croissance démographique sera responsable de 35% de l'augmentation des émissions de CO2 au niveau mondial et de 48% dans les pays en voie de développement.
L'Inde devrait ravir le titre de pays le plus peuplé de la planète à la Chine d'ici 2025, selon des projections du Bureau du recensement américain. Selon ces prévisions publiées cette semaine, en 2025 l'Inde comptera 1,396 milliard d'habitants, et la Chine 1,394 milliard.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Selon un rapport publié par l'ONU lundi, c'est le seuil que la population mondiale devrait atteindre en 2050. Sous l'effet de l'allongement de l'espérance de vie et d'une fécondité toujours importante dans plusieurs régions du monde, on passerait ainsi de 7,7 milliards à 9,7 milliards d'individus en 30 ans.