De façon liée, l'activité de recherche en France pâtit de carrières peu attractives sur le plan des rémunérations et des perspectives d'évolution, mais aussi de conditions de travail de plus en plus dégradées dans le secteur public.
La France consacre 49,5 milliards d'euros à la recherche, soit 2,22 % de son PIB. Cela lui permet d'affirmer ainsi son ambition, notamment internationale, et d'attirer chaque année de talentueux chercheurs venus du monde entier.
Le financement de la recherche publique provient essentiellement des crédits budgétaires de la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur ( MIRES , 49 %) et dans une moindre mesure de contributions d'autres crédits budgétaires (11 %).
Secteur public. Le parcours classique du chercheur passe par l'obtention d'une licence et d'un master, suivis de la préparation d'une thèse de doctorat (bac + 8) en trois ans dans les écoles doctorales. Le diplôme d'ingénieur permet également de s'inscrire en doctorat.
Une enquête qualitative de l'Apec montre que certains jeunes docteurs prolongent leur expatriation, notamment en raison de facteurs économiques : difficulté à trouver un emploi en France, besoin d'enrichir son CV, intérêt professionnel et scientifique… L'étranger exerce, en outre, un attrait spécifique.
Le niveau de financement public et privé de la recherche française est (trop) faible, expliquant en partie la perte de terrain de la France sur la scène scientifique internationale. Par ailleurs, l'autonomie des universités s'est accompagnée, pour nombre d'entre elles, de difficultés financières majeures.
Le principal organisme de la recherche en France est le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), l'un des acteurs principaux dans la recherche dans le monde, dans tous les domaines scientifiques, avec 32 000 chercheurs répartis dans 1100 laboratoires de recherche.
Le financement des activités du CNRS est principalement assuré par le versement d'une subvention d'État votée en loi de finances, à laquelle s'ajoutent différentes ressources dites « ressources propres » de l'organisme.
La politique française de recherche est conduite par le M.E.S.R.I. Les activités de recherche sont réalisées dans les établissements d'enseignement supérieur et les organismes nationaux de recherche (recherche publique). L'effort de recherche est réalisé pour les deux tiers par les entreprises (recherche privée).
Cet exode peut entraîner des coûts considérables pour les pays d'origine : perte de compétences, d'idées et d'innovation, perte d'investissements dans l'éducation et perte de recettes fiscales, et, peut-être plus important encore, perte de services cruciaux dans les secteurs de la santé et de l'éducation.
Ce drainage des cerveaux (brain drain) recouvre la perte du personnel hautement qualifié lié aux départs d'un pays vers un autre. Ce phénomène remonte aux années 1950 et au départ des scientifiques et ingénieurs britanniques vers les États-Unis.
La fuite ou "l'exode des cerveaux" désigne la migration vers les pays développés des travailleurs qualifiés ou très qualifiés du Sud : ingénieurs, techniciens, informaticiens, spécialistes de la finance, médecins et professionnels de santé, étudiants…
La situation politique dans le pays est également une raison importante de l'immigration. De plus, la qualité de l'éducation dans les économies développées et la présence d'une communauté transnationale dans le pays d'accueil contribuent à la fuite des cerveaux.
Cependant, depuis quelques années, le phénomène inverse – « brain gain » (c'est-à-dire une augmentation du nombre de travailleurs qualifiés dans un pays, du fait de l'immigration) – est observable.
Néanmoins, le moyen le plus efficace à long terme pour endiguer la fuite des cerveaux est avant tout de dissuader les citoyens de quitter leur pays en leur donnant une raison de rester, c'est-à-dire en leur assurant de meilleurs emplois, davantage de perspectives et un niveau de vie plus élevé.
C'est en effet en début d'après-midi, à 13 h 30, que les étudiants suivis ont obtenu les meilleures notes. Leurs résultats étaient cependant bons à 9 h, alors qu'à 16 h 30 ils l'étaient beaucoup moins, sûrement à cause de la fatigue accumulée au fil de la journée, estiment les chercheurs.
Une des activités le plus efficace qui stimule notre cerveau, est la lecture, mais aussi l'écriture, et les jeux de société. Il faut rappeler que notre cerveau est un organe dynamique et plastique, qui s'adapte en permanence en générant de multiples connexions entre les différentes cellules nerveuses qui le compose.
Quel est l'objectif de la recherche? On peut dire que l'objectif de la recherche est de découvrir et de comprendre – ce que nous savons et ce que nous ne savons pas. Le but est de comprendre tout ce qui se passe autour de nous et d'apprendre comment les connaissances peuvent être utilisées pour résoudre des problèmes.
Le chercheur peut ainsi utiliser différents points de départ pour élaborer son objet : des concepts, des théories, des modèles théoriques portant sur le phénomène qu'il souhaite étudier, des outils, des approches méthodologiques, des faits observés au sein des organisations, une opportunité de terrain, ou encore un ...
Au final, un chercheur perçoit un salaire brut moyen de 4 710 € mensuels, contre 4 840 € pour un enseignant-chercheur, d'où un écart de 180 € mensuels.