Au lieu d'être équipé de barbelures et de harpons, le dard de la reine est long et lisse. Il sert quasiment exclusivement au combat entre les reines vierges rivales, pour les tuer. La reine ne pique pas pour défendre la ruche, à l'inverse des ouvrières.
Elle indique une source de nourriture proche en ne précisant pas de direction. Plusieurs ouvrières, d'abord attirées par l'odeur du nectar, s'approchent, suivent la recruteuse, et reproduisent la danse de cette dernière. Dans les conditions normales, la danse s'exécute dans l'obscurité de la ruche close.
La reine est fécondée en plein vol par les faux-bourdons.
Au bout de quelques jours, elle s'envole pour être fécondée : c'est le vol nuptial. La reine connaît plusieurs accouplements avec différents mâles, les faux-bourdons. Lorsque sa spermathèque est pleine, elle retourne dans la ruche, dont elle ne sortira plus.
À partir d'un certain âge, la reine perd le liquide séminal qu'elle avait en réserve. Elle cesse alors de pondre et devient bourdonneuse. Ne pouvant survivre sans une reine féconde, les abeilles se débarrassent d'elle, en cessant de la nourrir, et s'attèlent à choisir une nouvelle reine.
Le déclenchement de l'attaque collective
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Essaimer, c'est le modèle naturel de reproduction des colonies : la reine, accompagnée des butineuses (l'essaim) quitte la ruche pour reconstruire un nouvel habitat ailleurs. C'est un processus bénéfique qui permet la régénération et la multiplication de leur population.
L'accouplement permet à la reine de remplir sa spermatèque, ce stock dans l'abdomen de 6 millions de spermatozoïdes provenant de mâles différents lui permet de pondre continuellement tout au long de sa vie et ainsi pérenniser sa ruche.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
En fait, dans chaque ruche, il y a des abeilles capables de se reproduire. Elles sont de deux sortes : des mâles appelés faux-bourdons et une femelle appelée reine. La reine est la plus grosse des abeilles. Elle ne s'accouple qu'une seule fois dans sa vie avec des mâles d'une autre colonie, au cours d'un vol nuptial.
Leur communication repose sur des échanges tactiles. Par exemple, les abeilles se touchent les antennes pour transmettre des informations. Elles utilisent aussi des messagers chimiques que l'on appelle les phéromones.
La langue des abeilles est le livre le plus important du scientifique autrichien. Plus précisément, on peut dire que les abeilles ont développé un système de communication bien organisé qui passe par diverses méthodologies: danse, dégustations et émission de substances odorantes.
Vers le soir des journées chaudes, surtout s'il y a des apports de miel, à côté des gardiennes, les ventileuses restent fixées la tête tournée vers l'entrée, dressées sur leurs pattes. Leurs ailes s'agitent rapidement et produisent un bruissement qu'on peut entendre d'assez loin.
pour éviter d'être attaqué Les apiculteurs passent la plupart de leur temps avec les abeilles, ils ne sont donc pas à l'abri des piqûres. Les abeilles ne sont pas des insectes agressifs mais si elles se sentent menacées, utiliser leur dard est leur meilleur moyen de défense.
Elle est nourrie par les abeilles ouvrières, de langue à langue, par une bouillie provenant de leurs glandes cervicales, la gelée royale.
Chaque nuit les abeilles d'âge plus mûr dorment entre 30 minutes et une heure chaque nuit, par le biais de siestes de 15 à 30 secondes. Les abeilles plus jeunes dorment moins. Notons tout de même le cas des abeilles nourricières qui ne font pas de pause et travaillent 24 heures sur 24.
La guêpe est plus agressive que l'abeille et peut piquer plusieurs fois à intervalles rapprochées. Son dard est rétractable et lisse, il ne s'accroche pas quand il pénètre dans la peau, il n'y a donc aucun risque de mort après la piqûre. Seule la femelle pique car son dard fait partie de son appareil de reproduction.
Ainsi, les bourdons ne produisent pas de miel à proprement parler. Mais ils stockent dans des alvéoles un nectar sous une forme concentrée. Les besoins énergétiques de la colonie sont alors couverts à brève échéance et ce liquide sucré ne se conserve pas longtemps. Vous ne trouverez donc pas de miel de bourdons.
Dans la plupart des alvéoles, la reine pond un oeuf fécondé, qui se transformera en ouvrière. Certaines alvéoles sont légèrement plus larges que celles destinées aux ouvrières : la reine y pond les oeufs non fécondés, qui deviendront des faux-bourdons. L'oeuf éclot en seulement trois jours.
La reine (abeille femelle fertile)
Seul individu fertile de la ruche, la reine est capable de pondre jusqu'à 2000 œufs par jour. Par la diffusion de signaux olfactifs (phéromones), elle "dirige" le travail des ouvrières. Une reine de bonne qualité est donc essentielle pour avoir des colonies fortes et productives.
Les mâles ne font pas partie de la hiérarchie sociale des guêpes et ne participent pas à la construction du nid ni à la collecte de nourriture. Leur principale fonction est de fertiliser les reines. Une fois que les reines ont été fertilisées, elles passent le reste de leur vie à pondre des œufs.
Elles ont toutes la même mère. Une seule abeille pond des œufs dans une ruche, c'est la reine. Elle dépose un œuf au fond de chaque alvéole vide, à raison de 2000 œufs par jour en moyenne à la belle saison. Au bout de 2 ou 3 jours, il nait une larve de chaque œuf.
Une colonie sans reine sera souvent nerveuse ou agitée sur le rayon. Les ouvrières sont plus enclines à courir partout sur le rayon. Vous pouvez également remarquer une activité de ventilation beaucoup plus importante que d'habitude.
Nous nous réjouissons du retour des abeilles en France, mais le constat est alarmant, chaque année elles reviennent de plus en plus tôt : En 1989 : la migration avait lieu à la mi-mai. En 2019 : la migration a eu lieu fin mars.
Savoir si une colonie est forte ou faible est nécessaire pour orienter la conduite du rucher selon que l'on vise la production du miel, la production d'essaims, que l'on propose ses colonies à la pollinisation. Le premier indicateur est au trou de vol, on y voit l'abondance des butineuses.