Euthyphron accorde (en 12d) que la piété est une partie du juste. Socrate demande alors, si la piété est une partie de la justice, quelle est cette partie. Euthyphron répond que c'est « la partie de la justice qui concerne les soins dus aux dieux, l'autre partie étant celle qui concerne les hommes ».
L'Euthyphron de Platon traite de la définition de la piété. La piété est donc à la fois amour respectueux pour les choses de la religion et respect des règles qui en sont les piliers. Par extension, la piété filiale sera le sentiment respectueux et tendre pour ses parents et les sacrifices que l'on fait pour eux.
Celui-ci, en osant poursuivre en justice son propre père pour le meurtre d'un esclave, s'affirme comme un expert ès-sainteté et piété. Socrate, désireux de fuir l'impiété et d'échapper à son accusateur Mély-tus, demande donc à Euthyphron de l'éclairer sur la piété : peut-il définir l'essence du «saint » (au neutre) ?
J. -C., il est le disciple de Socrate, considéré comme le père de la philosophie morale. Il est l'un des philosophes ayant diffusé la pensée de Socrate, ce dernier n'ayant laissé aucun écrit. Platon fut influencé par des penseurs plus anciens comme Pythagore, Parménide, Héraclite ou encore Zénon.
L'Apologie de Socrate est un texte écrit par Platon en 399 avant notre ère. Cet ouvrage (ouvrage dit de la « première période ») raconte le procès de Socrate dont l'issue fut la condamnation à mort de celui qui a été le maître à penser de Platon.
L'Apologie de Socrate rapporte le procès qui a vu condamner Socrate. Le citoyen philosophe, accusé de ne pas croire aux dieux de la cité et de pervertir les jeunes, fait preuve, face à ses juges comme auprès des Athéniens, du même don pour révéler l'incohérence et l'immortalité de leur discours.
La thèse de Socrate dans ce passage consiste à soutenir qu'un bon orateur est celui qui dit la vérité et il affirme ainsi que la véracité des propos compte infiniment plus que la beauté , le style du discours ou encore l'éloquence de celui qui parle.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
“Il n'y a point de travail honteux.” “Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” Vos avis (53) : “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Socrate : J'ai dit que commettre l'injustice était pire que la subir. Polos : Oui, parfaitement . Socrate : Mais toi, tu dis qu'il est pire de la subir.
Le questionnement ou dialogue socratique. En posant des questions, cela permet à l'interlocuteur d'examiner différentes perspectives par rapport à l'hypothèse qui est la sienne et d'en dégager les conséquences. ⇒ C'est le principal outil utilisé en thérapie cognitive. Cela permet une restructuration cognitive.
À propos du premier chef d'accusation, la question s'est posée de savoir ce qu'on reprochait exactement à Socrate : être athée, donc ne pas croire tout court aux dieux, ou être impie, c'est-à-dire ne pas honorer les dieux d'Athènes.
L'amour crée un échange naturel de cœur ; celui qui en est au bénéfice ne peut se contenter que l'autre fasse tout, il cherche à lui rendre. La piété est donc la réponse de l'homme à Dieu qui lui parle, elle n'est pas une option ! La piété est pour Dieu tout comme le culte est pour Dieu.
Contraire : irréligion. – Littéraire : impiété.
Piété est un terme signifiant une dévotion ardente et sans faille à Dieu, dans le respect des croyances et des traditions religieuses. Exemple : Les chrétiens devaient faire voeu de piété au moment de leur communion, sans quoi ils seraient excommuniés.
La phrase de Socrate « Connais-toi toi-même » constitue l'un des piliers de la philosophie car elle invite à comprendre comment nous fonctionnons en faisant de notre pensée, de notre être et de notre réflexion un sujet d'interrogation. La démarche de compréhension de soi mène à la compréhension du monde.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc. Il a également été présenté comme un clochard, sale, se faisant battre par des individus exaspérés par sa manie de la discussion.
Non, Socrate n'a pas peur parce qu'il est croyant ! Il le dit dans son Apologie mais c'est surtout dans le Phédon qu'il explique pourquoi il est serein face à la mort. Le philosophe croit en l'éternité des âmes. Pour lui, la mort n'en est pas vraiment une.
Acte d'accusation dirigé contre Socrate : Mélétos de Lampsaque accuse, sous la foi du serment, Socrate d'Alopèce, fils de Sophronisque, des crimes suivants : Socrate est coupable de ne pas croire aux Dieux reconnus par la Cité et d'en introduire de nouveaux ; il est également coupable de corrompre la jeunesse.
Reconnaissant son ignorance dans la plupart des affaires de ce monde, Socrate a conclu qu'il doit être plus sage que les autres hommes car il est le seul à avoir conscience de son ignorance : il sait qu'il ne sait rien.
16Ces considérations pragmatiques amènent Socrate à penser que de toute évidence, l'homme ne peut jamais vraiment atteindre le bien suprême de l'âme. C'est pourquoi si on considère ce bien comme ce qu'il y a de plus estimable, il faut se résoudre à passer sa vie à s'examiner soi-même, comme il l'a lui-même fait.