La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Le président russe, Vladimir Poutine, accuse les services secrets ukrainiens d'être à l'origine de l'explosion qui a endommagé hier le pont de Crimée : il a affirmé que c'était un « acte terroriste » contre une infrastructure-clé.
La guerre d'Ukraine a surtout révélé l'importance de la volonté d'un peuple à se mobiliser pour défendre son indépendance et son territoire, au prix des plus grands sacrifices.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Mais la principale cause de russophobie dans l'ancien « bloc de l'Est » et dans les républiques anciennement soviétiques est la géopolitique de la Russie et sa volonté de s'affirmer comme superpuissance en contrôlant son voisinage, comme en témoignent la guerre d'Ossétie de 1991-92, la guerre du Dniestr de 1992, la ...
Les guerres traditionnelles ont généralement pour effet d'affermir le pouvoir de l'État, temporairement ou de manière durable. Elles ont même contribué à la naissance de ce dernier. Dès le début des conflits armés, le pouvoir de décider et de mener la guerre a permis l'affermissement du pouvoir des dirigeants.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec près de 45 milliards d'euros déjà annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 25 milliards en aide militaire (56 % du total).
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Invoquant sa légitime défense, la présidence ukrainienne a, pour la première fois, annoncé qu'elle pourrait frapper le territoire russe. Jusqu'à présent, elle n'avait pas reconnu des attaques stratégiques à la frontière. « La meilleure défense, c'est l'attaque ».
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
Pourquoi la Russie a-t-elle décidé d'attaquer ? Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
Les tensions régionales non résolues, l'effondrement de l'état de droit, l'absence d'institutions étatiques, ou du moins d'institutions légitimes, les activités lucratives illicites et la pénurie des ressources, aggravée par les changements climatiques, en sont les principales causes.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Dès 2014, les pro-russes Ukrainiens, alignés sur Moscou, dénoncent la prise de pouvoir à Kiev par les « Nazis »; ils veulent ainsi inscrire leur combat dans la continuité de la lutte des Russes contre les ingérences étrangères lors de la guerre civile de 1918-1921 et de la « grande guerre patriotique » de 1941-1944.
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Les autres partenaires EOP sont l'Australie, la Finlande, la Géorgie, la Jordanie et la Suède. L'Ukraine renforce également ses capacités et son interopérabilité au travers de sa participation à la Force de réaction de l'OTAN.
Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie met son veto à la résolution condamnant ses annexions. Dix pays ont voté pour le texte, la Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus. Moscou a formellement annexé vendredi les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson. Lecture 3 min.
Vladimir Poutine affiche son hostilité à cet élargissement de l'Otan dont il fustige les ambitions « impérialistes » et « hégémoniques ». Après de longues tractations entre Turcs, Suédois et Finlandais, le sommet de l'Otan à Madrid marque une étape clé dans l'élargissement de l'Alliance au Nord et à l'Est de l'Europe.
Les Nations unies représentent le rêve d'un système de relations entre États fondées sur la notion de sécurité collective. L'OTAN, créée deux années après l'ONU, en raison de la Guerre froide, repose sur la notion plus pragmatique de défense collective.
L'actuel directeur général de l'État-major militaire international est le général de corps d'armée Janusz Adamczak.