Toute science se fait en se heurtant à ses propres limites. La question « la connaissance scientifique a-t-elle des limites ? » paraît donc recevoir une première réponse simple : la science se définit dans sa démarche par le franchissement de ses propres limites qui font obstacle au savoir.
La limite de la science est atteinte lorsque l'on est pas en mesure de reproduire un resultat ou une experience scientifique (pour diverse raisons tel que manque d'argent, etc..).
Par exemple, le processus de la recherche pourrait connaître spontanément un ralentissement progressif et un arrêt automatique. Il se pourrait qu'il existât ainsi une limite au développement de la science, un peu comme il existe une limite à la taille d'un immeuble qui ne peut pas monter à l'infini vers le ciel.
La science peut se distinguer en deux entités : ses théories dominantes admises et sa pratique qui s'alimentent mutuellement. Lors de la pratique, on peut avoir des théories rivales qui expliquent un même phénomène. C'est le premier type de contradiction.
La science, dans son besoin d'achèvement comme dans son principe, s'oppose absolument à l'opinion. S'il lui arrive, sur un point particulier, de légitimer l'opinion, c'est pour d'autres raisons que celles qui fondent l'opinion ; de sorte que l'opinion a, en droit, toujours tort.
Chacun admet que la science et l'opinion individuelle diffèrent en qualité, parce que la première démontre là où la seconde ne fait qu'affirmer ; que la science vise l'objectivité tandis que l'opinion se fonde sur la seule impression subjective. Cette différence….
Deuxième thèse : toute étude épistémologique doit être historique. Troisième thèse : il existe une double discontinuité : d'une part entre le sens commun et les théories scientifiques ; d'autre part entre les théories scientifiques qui se succèdent au cours de l'histoire. C'est la « rupture épistémologique ».
L'erreur scientifique consiste en un raisonnement ou une procédure ne respectant pas un ensemble de règles reconnues par la communauté scientifique. À la différence de la fraude scientifique, elle est involontaire. Elle se retrouve dans tous les domaines des sciences sous de multiples formes.
Le problème scientifique est une question scientifique soulevée par l'observation des faits scientifiques.
Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales.
Toute science se fait en se heurtant à ses propres limites. La question « la connaissance scientifique a-t-elle des limites ? » paraît donc recevoir une première réponse simple : la science se définit dans sa démarche par le franchissement de ses propres limites qui font obstacle au savoir.
La science a permis, aux niveaux technologique, physique, chimique, astronomique et biologique, d'enregistrer certains acquis, considérés jadis comme impossibles, qui ont permis à l'homme d'évoluer et d'avancer pour progresser et améliorer sa qualité de vie.
En effet, la technologie présente des inconvénients qu'on ne peut plus ignorer. On constate que plusieurs technologies polluent l'environnement, c'est le cas de la voiture qui produit des CO2. L'ordinateur est difficilement recyclable tandis que l'industrie qui s'occupe du développement technique détériore la nature.
Ce choix peut être politique, économique, religieux, personnel... Mais fait que la solution scientifiquement optimale est rarement choisie. Donc la science ne peut pas résoudre tous les problèmes de l'humanité, au moins par le fait qu'elle dépend de ses choix.
Elle nous permet d'avoir une vie plus longue et en meilleure santé, de surveiller notre santé, de produire des médicaments pour guérir les maladies et de soulager maux et douleurs, elle nous aide au quotidien dans l'approvisionnement en eau potable pour nos besoins fondamentaux –dont notre alimentation, elle fournit de ...
Au cours du siècle dernier, la France, comme tous les autres pays ayant connu un fort développement industriel et économique, s'est appuyé sur quatre piliers scientifiques : les mathématiques, la physique, la chimie et la biologie.
servir de la conscience et de la connaissance qu'elle possède de ses fonctions et de son fonctionnement pour tenter de lever certains des obstacles au progrès de la conscience et de la connaissance.
De façon simplificatrice, elle se déroule en plusieurs étapes : à partir de l'observation d'un phénomène et de la formulation d'une problématique, différentes hypothèses vont être émises, testées puis infirmées ou confirmées ; à partir de cette confirmation se construit un modèle ou théorie.
«La science peut se tromper, dit Jean Baudet. Mais elle est surtout aussi capable de constater qu'elle se trompe. Elle peut corriger ses erreurs.» C'est même ce qui la fait avancer: «La science n'est pas vraie. Elle est vérifiable, écrit-il.
En résumé un problème est solvable par la méthode expérimentale si d'une part une hypothèse pertinente peut-être formulée de telle sorte qu'elle fournisse une solution pour ce problème. Si d'autre part, il est possible de vérifier cette hypothèse en mesurant son degré de probabilité.
C'est la capacité de formuler des interrogations pertinentes qui signe la marque du véritable esprit scientifique : « Toute connaissance est une réponse à une question. S'il n'y a eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n'est donné.
L'esprit scientifique consiste pour Bachelard à dépasser les obstacles épistémologiques. L'esprit scientifique se heurte à des obstacles épistémologiques. Lors de sa formation, en effet, il doit lutter contre lui-même pour s'arracher à ses illusions et atteindre la connaissance.
Par « l'esprit scientifique », on entend esprit critique, esprit qui se rapporte (qui se réfère à) et qui, dans une discipline scientifique de n'importe quelle obédience, a rompu ou doit chercher à rompre avec toute tendance subjectiviste et/ou sentimentaliste, en fonction d'une tendance ascétique, entendu comme ...
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.