La socialisation est également différenciée selon le milieu social des individus : ceux-ci acquièrent des valeurs et des normes différentes et ont des habitudes de comportement différentes. Cette socialisation différenciée a notamment pour conséquence, dans le monde social, des phénomènes de reproduction sociale.
La socialisation est le plus souvent différenciée. Cela signifie que certains éléments, tels que la classe sociale, le genre et le contexte familial, vont influencer la trajectoire de vie d'un individu.
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent les normes et les valeurs nécessaires à leur bonne intégration dans la société. C'est un processus car cela se fait en différentes étapes, de la socialisation primaire (enfance) à la socialisation secondaire à l'âge adulte.
Cette socialisation différenciée produit des genres masculins et féminins opposés qui n'ont rien de naturel : il s'agit d'une construction sociale. Ce conditionnement est à l'origine d'importantes inégalités économiques et sociales entre les hommes et les femmes.
– La famille propose souvent des activités différentes aux petites filles et aux petits garçons. Les petites filles sont plus incitées à jouer à l'intérieur, par exemple à la poupée, à la dînette, alors que les petits garçons sont plus incités à jouer à l'extérieur avec un ballon, avec des armes, avec des soldats.
La socialisation différenciée selon le milieu social induit une inégale réussite scolaire. La réussite scolaire est corrélée à l'origine sociale : plus les enfants sont issus d'une origine sociale élevée dans la hiérarchie sociale, plus ils ont de chances de réussir scolairement.
Les 3 modes de socialisation sont : l'imitation, les enfants imitent en général leurs parents ou les adultes avec lesquels ils sont en contact; l'injonction, les parents donnent des ordres aux enfants; l'interaction, les individus se comportent les uns en fonction des autres.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
On observe que toute situation d'interaction nécessite en per- manence une renégociation des règles communes. La vie sociale est faite d'imprévus qui né- cessitent de l'individu une capacité d'adaptation. La socialisation est un processus qui ne s'ar- rête qu'à la mort : la personnalité évolue tout au long de la vie.
Dans l'optique d'Émile Durkheim, ce processus est un processus orienté qui pointe dans une certaine direction : il s'agit pour l'enfant d'acquérir un « rôle utile », que réclame de l'adulte qu'il va devenir « la société dans son ensemble » et plus particulièrement le milieu social auquel l'enfant est des- tiné.
Processus par lequel l'enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symboliques et règles de conduite) et s'intègre dans la vie sociale.
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.
Pierre Bourdieu parle de la socialisation comme de l'aspect inconscient de l'éducation : l'habitus, qui est « une histoire incorporée faite de nature ». Différents acteurs participent à la socialisation de l'enfant : les parents, la famille, les professionnels de l'enfance, l'école, les autres enfants.
Le but de la socialisation est double. La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus.
La socialisation, un processus d'intériorisation. Au cours de sa socialisation, l'individu acquiert peu à peu des valeurs et des normes qui lui sont transmises par son environnement, mais auxquelles il imprime sa marque personnelle, en fonction des événements qu'il est amené à vivre.
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
La perception d'une activité sportive comme étant conforme aux rôles masculins et féminins influence le choix des pratiques en fonction du genre du sujet. Les sujets Masculins devraient plus volontiers s'engager dans des pratiques masculines et éviter de s'engager dans des activités perçues comme féminines.
Selon Durkheim, un fait social est estimé normal s'il est général dans une société donnée à un moment précis de son développement, c'est à dire que si ce fait se produit dans la moyenne des sociétés de ce type à ce moment considéré. Tous les autres faits sociaux sont pathologiques.
Pour Piaget, la socialisation de l'enfant se fait à travers deux mécanismes complémentaires, la «contrainte » et la «coopération ». Piaget emploie le terme contrainte pour désigner un type d'interaction sociale basé sur l'autorité.
Weber postule que la sociologie, l'histoire et l'économie sont des « sciences de la culture ». Elles doivent être étudiées selon une méthode propre. Pour Durkheim, à la différence de Weber, les faits sociaux doivent être analysés comme des choses, c'est-à-dire sur le modèle des sciences de la nature.
C'est à travers le processus de socialisation différenciée, ou socialisation de genre, que l'individu est amené à intérioriser les normes et les codes sociaux relatifs au masculin et au féminin, et que les identités sexuées des personnes des deux sexes se développent.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).