La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent les normes et les valeurs nécessaires à leur bonne intégration dans la société. C'est un processus car cela se fait en différentes étapes, de la socialisation primaire (enfance) à la socialisation secondaire à l'âge adulte.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation a deux fonctions principales : faire assimiler des modèles culturels à l'individu. adapter l'individu à son environnement social : il apprend à se comporter de la façon attendue en famille, au travail, à l'école.
L'influence du cadre social est déterminante dans cette assimilation des valeurs et des normes : on dit qu'elles sont « socialement situées », c'est-à-dire qu'elles portent la marque des caractéristiques sociales du milieu d'origine.
La socialisation est un processus d'apprentissage et d'intériorisation des normes et des valeurs. Les membres d'une société apprennent les règles de leurs milieux sociaux et culturels. Ils intègrent progressivement les normes et les valeurs dominantes de la société et les adaptent à leur personnalité.
La socialisation différenciée signifie que les individus apprennent des normes et valeurs différentes selon certains critères. Ils sont principalement deux : le milieu social et le sexe des individus.
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
Dans l'approche durkheimienne, la socialisation est un processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société.
On observe que toute situation d'interaction nécessite en per- manence une renégociation des règles communes. La vie sociale est faite d'imprévus qui né- cessitent de l'individu une capacité d'adaptation. La socialisation est un processus qui ne s'ar- rête qu'à la mort : la personnalité évolue tout au long de la vie.
1. La famille. La famille est un milieu de socialisation primaire important où l'enfant acquiert sa personnalité. Elle transmet un savoir, des traditions, une manière d'être et une conception du monde, souvent vécues comme universelles, compte tenu du degré d'ethnocentrisme développé par chaque société.
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.
La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent et intériorisent les normes et les valeurs propres à la société dans laquelle ils vivent. Pour que puisse se faire cette socialisation, il faut qu'un certain nombre d'agents permettent la transmission de ces normes et valeurs.
L'apprentissage des normes, valeurs et rôles par un individu dans une société donnée définit le processus de socialisation. Celui-ci se fait tout au long de la vie au travers de la socialisation primaire puis secondaire grâce à des instances de socialisation complémentaires.
Bourdieu, la socialisation consiste en l'intériorisation de l'extériorité et l'extériorisation de l'intériorité. Son argument permet de sortir d'une conception strictement holiste de la définition avec l'idée selon laquelle l'individu peut agir pour transformer son environnement.
La famille participe donc à la construction identitaire de l'enfant, lui enseigne des règles de conduite socialement désirables, lui apprend à respecter les normes sociales, lui sert de modèle à travers le style de vie qu'elle adopte et le prépare à un certain avenir (Mimouni, 1984).
La socialisation n'est pas identique pour tous les individus, elle dépend notamment du milieu social et du sexe. La socialisation est différente aussi selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulière en respectant certains stéréotypes véhiculés par la société.
Pourquoi la socialisation est-elle dite « plurielle » ? La socialisation est dite « plurielle » car le contact avec les différentes instances de socialisation peut introduire des valeurs, des normes différentes voire contradictoires avec celles apprises lors de la socialisation primaire.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
La socialisation a pour fonction principale de permettre l'intégration des individus dans la société. La connaissance et le respect des différentes normes et valeurs sont des conditions nécessaires pour que l'individu trouve une place dans la société.
La famille est le premier agent de socialisation. Les mères et les pères, les frères et sœurs et les grands-parents, ainsi que les membres de la famille élargie, enseignent tous à un enfant ce qu'il a besoin de savoir.
En effet, un individu peut chercher à acquérir sa propre identité sociale, à monter dans l'ascenseur social, à échapper à son milieu familial : par exemple, rentrer dans un nouveau groupe social (groupe de référence) : il s'y prépare, cherche à intérioriser les nouvelles normes et valeurs qui ne sont pas forcément ...
Les débuts de la socialisation
Entre 6 et 8 mois, ses réactions varient selon les personnes avec qui il est en contact. Il peut sourire comme pleurer en fonction de qui approche son berceau. Et à 1 an, il va commence à marcher. Le fait de pouvoir se déplacer change son rapport avec son environnement.
Pour Durkheim, la première règle est : considérer les faits sociaux comme des choses. En effet, les faits sociaux doivent être traités comme des choses parce qu'ils sont les data immédiats de la science, tandis que les idées, dont ils sont censés être le développement, ne sont pas directement données.