Le sentiment de solitude peut déclencher le sentiment d'être mal aimé ou non, ce qui peut nous amener à nous tourner contre nous-mêmes. Se sentir seul est en fait douloureux sur le plan physique et émotionnel.
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
Les bienfaits de la solitude sont nombreux: elle stimule la créativité, permet de réfléchir par soi-même, repose, donne l'occasion de trouver des solutions aux problèmes de la vie. Mais trop de solitude peut se transformer en isolement.
« Plusieurs études ont ainsi montré que la solitude subie, chronique, durable, contribuait à créer un terreau favorable à l'expression d'une certaine mélancolie, propice à la dépression, mais également au développement de maladies neuro-dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer par exemple », rapporte Arnaud Campéon.
« La solitude chronique est associée avec une confiance réduite dans les autres êtres humains. Cela peut signifier que les interactions avec les autres sont vécues comme moins positives, ce qui rend plus difficile de se lier avec les autres et exacerbe la spirale de la solitude. »
De nombreuses études montrent que l'isolement social est associé à des risques accrus de problèmes de santé physique et mentale (dépression, suicide) et corrélé à une mortalité et un risque de maladies de longue durée accru.
Se séparer de temps en temps des autres permet ensuite de mieux les retrouver et de nourrir le lien que l'on tisse avec eux. Enfin seul-e, tranquille, on peut lâcher prise sur le monde extérieur, se laisser aller à ses pensées. On se connecte à ses désirs, ses rêves, son imagination et sa créativité.
Être seul peut être mauvais pour notre santé
Trop de temps seul est mauvais pour notre santé physique. Des études ont montré que l'isolement social et la solitude peuvent augmenter la probabilité de mortalité jusqu'à 30%.
Un moyen efficace de retrouver son indépendance et d'être en phase avec ses aspirations et ses envies. Aussi paradoxale que ce soit, la solitude est un moyen de mieux vivre avec les autres. En effet, pour lier des amitiés ou des relations de qualités avec les autres, il faut être en lien avec soi-même.
La solitude engendre un sentiment de détresse quand on manque de relations sociales ou de contact avec les gens. Les chercheurs affirment formellement que la solitude n'est pas identique à l'isolement social ; l'isolement social signifie en fait que l'on manque de gens pour interagir avec eux.
Définition de solitaire
Qui vit dans la solitude et s'y complaît.
En effet, vivre seul(e) booste la confiance en soi. Car lorsqu'on est avec quelqu'un et qu'un problème (qui nous semble insurmontable) se dresse face à nous, on a tendance à se reposer sur l'autre personne, sans chercher de solution par soi-même. Lorsque l'on vit en solo, nous n'avons pas vraiment le choix.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
Une étude australienne menée par la Swinburne University of Technology a démontré que le sentiment de solitude pourrait conduire à des problèmes plus graves de santé mentale comme la dépression, l'anxiété sociale ou la paranoïa.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
La peur de la solitude est liée à l'angoisse de l'abandon et le sentiment de danger sans personne pour intervenir. La peur trouve souvent sa source dans un traumatisme passé : des parents absents ou distants ; une agression subie par le passé.
C'est par le biais d'une écoute attentive, d'un dialogue et d'une relation de confiance que le sentiment de solitude pourra être vaincu. Bien sûr, parfois cela n'est pas suffisant. Une thérapie est alors nécessaire pour sortir d'un isolement profond.
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.