La principale faiblesse que présente la théorie de Wegener est liée à la raison véritable de la dérive des continents : ignorant à l'époque les mouvements de convection du manteau terrestre, il impute l'origine de ces mouvements aux marées lunaires.
Harold Jeffreys (physicien) démontrera que les calculs de Wegener sont faux. Il sera l'un des plus farouches opposant a Wegener et responsable de l'abandon de la théorie de Wegener en 1930.
Dérive des continents
Au début du XXème siècle, les premières idées évoquant la mobilité horizontale s'appuient sur quelques constatations : - la distribution bimodale des altitudes (continents/océans) ; - les tracés des côtes ; - la distribution géographique des paléoclimats et de certains fossiles.
En 1912, l‛astronome et météorologue allemand Alfred WEGENER propose une théorie révolutionnaire : La Genèse des Continents et des Océans. Il y a 300 Ma, il n‛existait qu‛un seul bloc continental : la Pangée. Ce continent s‛est fragmenté en plusieurs blocs qui ont lentement dérivé à la surface de la Terre.
8La raison pour laquelle Wegener admettait explicitement que d'autres savants avant lui avaient déjà envisagé une forme de mobilité continentale est claire : il était convaincu de la supériorité de sa propre vision.
La principale faiblesse que présente la théorie de Wegener est liée à la raison véritable de la dérive des continents : ignorant à l'époque les mouvements de convection du manteau terrestre, il impute l'origine de ces mouvements aux marées lunaires.
Wegener appuie la théorie de la dérive des continents sur des arguments géographiques. Il observe des tracés complémentaires entre les côtes de l'Afrique et de l'Amérique du Sud. La datation des roches sur les différents continents représente un argument géologique.
Des fossiles comme éléments de preuve
Les preuves fossiles appuient fortement la théorie de la dérive continentale. Des fossiles de plantes et d'animaux similaires ont été retrouvés dans des roches d'âge semblable sur les côtes de différents continents, ce qui pourrait prouver que ceux-ci ont déjà été joints.
Les continents Africain, Européen et Asiatique se sont formés suite à la fragmentation du supercontinent Pangea. Il y a 250 millions d'année, la Pangée regroupait en un seul « bloc » l'Amérique, l'Afrique, l'Europe, l'Asie et l'Australie, qui ont ensuite peu à peu « dérivé » et se sont séparés.
→ NON, la dérive des continents et la tectonique des plaques, ce n'est pas la même chose ! La dérive des continents est une théorie qui n'est plus compatible du tout avec nos connaissances actuelles. La tectonique des plaques, elle, est LA théorie cadre de la géologie moderne.
Nom donné au continent originel unique et encore hypothétique de l'histoire du globe, qui se serait morcelé.
Cette théorie de la « dérive des continents » s'appuie sur des arguments géologiques, paléontologiques et géographiques. La complémentarité de formes des masses continentales, notamment le côté est de l'Amérique du Sud et l'ouest de l'Afrique, est un argument en faveur d'une liaison passée de ces deux continents.
Il y a 300 millions d'années environ, tous les continents étaient rassemblés en un vaste ensemble unique, la Pangée. Cet énorme supercontinent a commencé à se fragmenter et à se dissocier il y a plus de 200 millions d'années.
Le géophysicien Wegener était bien au fait que la croûte continentale était plus épaisse sous les chaînes de montagnes que sous les plaines, et que cette situation répondait au principe de l'isostasie qui veut qu'il y ait un équilibre entre les divers compartiments de l'écorce terrestre dû aux différences de densité.
Hess précise que les continents se déplacent non en fendant les fonds océaniques comme le suppossait Wegener, mais en étant passivement transportés sur une sorte de tapis roulant. En 1961, Robert Dietz reprend les visions de Hess et introduit l'expression « sea floor spreading » (expansion des fonds océaniques).
Alfred Wegener présente son idée de la dérive des continents en janvier 1912, puis il la développe progressivement jusqu'à sa mort, en 1930,au cours d'éditions successives de son livre Die Enstehung der Kontinente und Ozeane (1915, 1920, 1922, 1929), en français : La genèse des continents et des océans.
Depuis que l'aéronautique supplémente la cartographie pour dresser un portrait précis de notre planète, il est communément accepté qu'il n'existe que sept continents sur Terre : l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Europe, l'Océanie et l'Antarctique.
Le continent africain, à peine séparé de l'Europe par le détroit de Gibraltar (14 km) et accroché à l'Asie par l'isthme de Suez, est depuis longtemps en contact avec les civilisations méditerranéennes et moyen-orientales. La mer Rouge et la Méditerranée ont été porteuses d'échanges entre les trois continents.
Océan qui sépare l'Europe et l'Afrique, à l'E., de l'Amérique, à l'O. ; 106 millions de km2 (avec les dépendances) ; profondeur maximale : 9 218 m.
Le plus jeune supercontinent unique a été appelé la Pangée par le découvreur de la théorie de la dérive des continents, Alfred Wegener. Il a commencé à se séparer en deux supercontinents il y a environ 200 millions d'années, donnant la Laurasia et le Gondwana.
Ainsi, la dérive des continents provoque des changements climatiques perturbant la faune et la flore mais elle est également à l'origine de vicariance et de compétition entre espèces qui entraînent une évolution des espèces.
C'est à cause de la tectonique !
Cette croute est divisée en plusieurs plaques qui se déplacent doucement de quelques centimètres par an. Alors à certains endroits elles s'entrechoquent, provoquant des tremblements de terre et à d'autres endroits, elles s'écartent.
Sa formation est due à la collision des supercontinents Protogondwana et de Laurussia qui eut lieu au début du Carbonifère (orogenèse hercynienne), fermant l'océan Centralien et élevant d'imposantes chaînes de montagnes, dites hercyniennes, allant des Appalaches au massif silésien.