Une explication plus simple est que la conquête de la Suisse n'aurait guère apporté d'avantages stratégiques, alors qu'une longue et coûteuse guerre des montagnes aurait pu s'ensuivre. Bien que la Wehrmacht ait simulé des manœuvres contre la Suisse dans ses offensives, elle n'a jamais tenté d'envahir.
Lorsque les puissances victorieuses des guerres napoléoniennes ont accordé à la Suisse la neutralité perpétuelle au Congrès de Vienne en 1815, l'accord stipulait que la Suisse ne participerait pas aux conflits et ne fournirait pas de mercenaires ; en contrepartie, aucune guerre ne serait plus menée sur son territoire.
La Suisse n'a pas été occupée pendant la Seconde Guerre mondiale ni par les membres de l'Axe ni par les Alliés, malgré le haut risque d'une invasion de celle-ci le 24 juin 1940 par l'Allemagne nazie, qui planifia l'opération Tannenbaum, un projet d'invasion auquel, l'Italie fasciste, maintenant belligérante, aurait ...
Une neutralité non remise en question par les sanctions
Selon certains observateurs, pour cette raison, Moscou semble estimer que la Suisse n'est plus neutre, position qui serait à l'origine de la pause forcée des pourparlers syriens dont une nouvelle session devait avoir lieu fin juillet à Genève.
L'Armée suisse est une armée de milice appuyée par des militaires professionnels. Elle a pour mission d'assurer la défense du territoire suisse, la sauvegarde des conditions d'existence de la Suisse et de contribuer à la promotion de la paix à l'étranger.
L'exemple le plus emblématique d'État neutre est la Suisse, qui a obtenu sa neutralité en 1815. Au début de l'année 2022, le statut de neutralité de la Suisse a fait l'objet de critiques de la part de personnalités de l'Union européenne et d'hommes politiques russes.
La Suisse fait partie du Partenariat pour la paix établi entre l'Otan et des Etats tiers. Si la Finlande et la Suède deviennent membres de l'Alliance, elles sortiraient de ce dispositif.
Parmi les atouts suisses, on trouve l'ex- cellente qualité de son capital hu- main et une politique économique axée sur la stabilité. En d'autres termes, la chance et l'intelligence sont à l'origine de la réussite de l'économie suisse des 90 derniè- res années.
Durant la Seconde Guerre mon- diale, par exemple, la marge de manœuvre de la Suisse était très étroite. «Neutre» vient du latin «ne uter» – ni l'un ni l'autre. Une puissance est neutre lorsque, dans une guerre, elle ne prend pas parti. La neutralité de la Suisse est librement choisie, permanente et armée.
Quatre pays membres de l'UE restent hors de l'Alliance : l'Autriche, Chypre, l'Irlande et Malte. Ils sont soit militairement neutres, soit non alignés. Dans le cas de Chypre et de l'Irlande, ce choix est fondé sur le fait que les deux îles sont divisées en deux territoires distincts.
A tous égards, le rapport des forces était bien pire qu'en 1914. La première cause de la défaite, c'est que l'Allemagne a préparé la guerre la première parce qu'elle l'a voulue. La création d'une armée blindée a commencé clandestinement dès 1932, avant même l'élection d'Adolf Hitler comme chancelier.
L'Armée suisse est organisée selon le principe de milice. Elle repose sur l'obligation faite à tous les citoyens suisses d'accomplir du service militaire. Les Suissesses peuvent s'engager à servir sur une base volontaire.
Liechtenstein
Le petit pays a aboli son armée en 1868 car il la jugeait trop coûteuse. Une mobilisation des citoyens majeurs âgés de moins de 60 ans est possible seulement en temps de guerre. Cette situation ne s'est jamais produite.
L'OTAN est une organisation de sécurité collective, dont les activités dépassent le seul domaine de la défense militaire. La Suisse participe, via le Partenariat pour la Paix (PPP) - et à la carte, en quelque sorte - à l'architecture de sécurité européenne.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
En 1966, par une simple lettre, le général de Gaulle avait quitté cette instance. Motif principal : il refusait que la dissuasion nucléaire française puisse être placée sous le contrôle des Américains, maîtres incontestés de l'Alliance.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Ainsi, selon le think tank Institute for Economics and Peace, auteur du classement depuis dix ans, seuls le Botswana, le Chili, le Costa Rica, le Japon, l'île Maurice, le Panama, le Qatar, la Suisse, l'Uruguay et le Vietnam vivent en totale paix.
L'Islande. Située à plus de 1 700 kilomètres du continent européen, l'Islande se révèle être l'un des endroits les plus sûrs en cas de guerre civile ou mondiale. L'indice de paix globale établi en 2016 la place en tête du classement.
Ainsi, le manque de responsabilités de l'Allemagne se traduisent par son absence au Conseil Permanent de Sécurité de l'ONU, ainsi que son refus d'intervenir militairement à l'étranger unilatéralement.
Mais au total, la Seconde Guerre mondiale a fait environ 60 millions de morts dans le monde. Le belligérant le plus durement touché a ainsi été la Russie, avec 21 millions de morts (10 % de sa population), qui a joué un rôle capital sur le front de l'Est pour libérer l'Europe des nazis.
Quel pays n'a jamais perdu de guerre ? Les Canadiens, la seule armée qui n'a jamais perdu une seule bataille après le débarquement du 6 juin 1944.