Les sols et les sous-sols sont épuisés car les cultures ont doublé en 20 ans. Les industries amplifient le réchauffement climatique. La Terre est à bout. Et l'homme est responsable.
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
Perte de biodiversité
En raison de la surpêche, de la déforestation, de la destruction des habitats, de la pollution et d'autres facteurs, un plus grand nombre de plantes et d'animaux sont en voie d'extinction. Même la moindre perturbation d'un écosystème peut avoir un effet domino qui nous affecte tous.
En détruisant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, le sucre serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilisation intensive d'eau et de pesticide, la culture de la canne à sucre ou de la betterave à sucre provoque aussi une forte érosion des sols.
L'accumulation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère contribue pour 2/3 de l'augmentation de l'effet de serre induite par les activités humaines (combustion de gaz, de pétrole, déforestation, cimenteries, etc.). C'est pourquoi on mesure usuellement l'effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq.
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Le Jour du dépassement. Cette année, le jour du dépassement de la Terre intervient le 28 juillet 2022, dans un contexte marqué par des phénomènes climatiques extrêmes (sécheresses, canicules, feux de forêts).
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Selon une enquête de l'association Générations Futures, 72,6 % des fruits et 41,1 % des légumes contrôlés par la répression des fraudes (DGCCRF) entre 2012 et 2016 contenaient des résidus de pesticides. Les fruits les plus contaminés sont les raisins, les clémentines et les cerises.
Aujourd'hui nous sommes 6,8 milliards sur Terre, en 2050, nous devrions être 10 milliards. La population humaine mondiale est devenue tellement importante qu'elle dépasse déjà les ressources nécessaires à sa survie. Selon le rapport, à ce rythme, l'homme lui-même est menacé.
Les principales causes de dégradation des sols sont anthropiques : agriculture intensive, déforestation, surpâturage, pollution industrielle, irrigation… Et cette dégradation risque de s'aggraver si rien n'évolue dans les pratiques agricoles et environnementales.
De nos jours, les principales causes de pollution de l'environnement proviennent en premier lieu de la production et de l'utilisation des diverses sources d'énergie, puis des activités industrielles et, de façon paradoxale mais néanmoins importante, de l'agriculture.
La plus grande menace pour la sécurité mondiale : Le changement climatique n'est pas seulement un problème ecologique | Nations Unies.
L'extension des surfaces agricoles (par déforestation, assèchement de zones humides, etc.) détruit les écosystèmes. L'utilisation d'engins motorisés très lourds détruit la structure du sol. Les engrais et les pesticides non naturels polluent l'eau et le sol.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
Un espoir pour la planète
Sur Terre, 1 million d'espèces animales et végétales seraient menacées de disparition dans les prochaines années ! Pourquoi ? Parce que les êtres humains, parfois sans le vouloir, les détruisent en arrachant des arbres, en polluant, en construisant des routes, en pêchant trop de poissons, etc.
Depuis 2006, la Chine a dépassé les États-Unis pour les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine sont de 1,8 milliard de tonnes par année, contre 1,59 milliard de tonnes pour les États-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions de tonnes pour l'Inde.
Ces ressources, ce sont les sols, l'eau, les animaux et les plantes. Il est impossible de cultiver sans eau et sans sols.
Nos modes de vie et de consommation sont évidemment la cause principale de l'arrivée plus tôt chaque année du jour du dépassement. Sans surprise, le système agricole et alimentaire tel qu'il existe aujourd'hui favorise cette dégradation.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
Dans 50 ans, un tiers de l'humanité pourrait vivre dans des endroits aussi chauds que le Sahara. D'ici 2070, et si rien n'est fait pour enrayer le dérèglement climatique, un tiers de l'humanité pourrait vivre dans des endroits aussi chauds que le Sahara.
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
D'ici à 2030, le climat de la Terre pourrait revenir trois millions d'années en arrière. Si les émissions de CO2 se poursuivent au rythme actuel des chercheurs estiment que d'ici 2030, la Terre sera revenue trois millions d'années en arrière, en termes de climat.