Les inhibitions baissent la garde. Les premières à abdiquer devant la tyrannie de l'alcool, ce sont nos inhibitions. Oui, celles-là même que le cortex en mode « sans alcool » se garderait bien de libérer. Conséquence directe, on devient plus bavard et assuré, et notre jugement commence doucement à s'éclipser.
Une étude scientifique a montré que des étudiants parlaient mieux une autre langue que la leur après avoir bu de l'alcool. Ce qui n'était qu'un mythe de comptoir vient d'être confirmé par une étude scientifique des plus sérieuses : l'alcool aide bien à mieux parler une langue étrangère .
Les personnes ivres – et les enfants – ont donc plutôt tendance à dire la vérité, parce que les normes sociales sont plus effacées chez eux que chez des adultes sobres. Les choses se compliquent lorsqu'il s'agit de déterminer si l'alcool nous pousse même à dire la vérité alors que nous tenons absolument à la cacher.
De plus, l'alcool peut provoquer une libération de sérotonine et de dopamine, considérées comme les hormones du bonheur. Par la suite, la personne ayant consommé de l'alcool commence à se sentir bien, à être davantage sociable et confiante, et se désinhibe progressivement.
Altérations au niveau du cerveau
La partie frontale du cerveau (cortex frontal) peut être altérée de manière définitive. Or, cette partie commande, entre autres, la maîtrise de soi et le comportement en société, ainsi que les actions ciblées, le raisonnement et la résolution de problèmes.
Les alcooliques se mentent pour défendre leur image, pour ne pas être rejetés, pour se soigner d'un problème qui ne correspond pas aux attentes de cette même société. Parfois même, ils se mentent pour se détruire face à une société qui ne les accepte pas tels qu'ils sont.
L'alcool peut aggraver la dépression et l'anxiété
L'alcool est utilisé pour réduire les effets de la dépression ou de l'anxiété, mais à la longue, les symptômes de dépression ou d'anxiété augmentent à cause de l'alcool. L'alcool peut également altérer et modifier la chimie du cerveau.
L'alcool entraîne la sécrétion d'endorphines dans le cerveau
En effet, il a été démontré que boire 1 ou 2 verres d'alcool pourrait permet la sécrétion des endorphines dans le cerveau. Pour ceux qui ne le savent pas, les endorphines sont les hormones du bonheur.
Toutes les drogues, y compris l'alcool, activent de façon importante ce «circuit de la récompense» en y provoquant la libération de la dopamine. C'est par cet intermédiaire que l'alcool et les autres drogues induisent un sentiment de plaisir.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
La conséquence directe d'une consommation d'alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d'humeur et irritabilité. De l'anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition.
Il s'agit de l'absinthe. À l'époque, celle que l'on appelait la fée verte fait fureur dans les salons bourgeois mais dans les assommoirs, elle fait aussi des ravages. Petit à petit la boisson s'est popularisée.
Les résultats montrent que 30% des participants estiment que les spiritueux les rendent agressifs. Ce comportement descend à 7% quand il s'agit de vin. Ce dernier rendrait décontracté plus de la moitié des sondés et les rendrait fatigués dans 60% des cas. La bière quant à elle, détend la moitié des consommateurs.
En d'autres termes, la consommation d'alcool (tous types d'alcools confondus) est responsable de deux facteurs de risque de troubles psychiatriques/psychologiques et d'addiction : plus grande anxiété/propension à la dépression et moindre capacité à contrôler ses impulsions.
Certains facteurs sociaux expliquent également que certains individus ont plus tendance que d'autres à sombrer dans l'alcoolisme. En provenant par exemple d'un milieu dysfonctionnel, on est plus susceptible de grandir avec des plaies et des blessures psychologiques et donc de chercher un moyen de les panser.
Il met en évidence les risques immédiats et à long terme de la consommation d'alcool. Ces risques vont des maux de tête et des troubles du sommeil à la démence, à la dépression et au suicide. La fiche d'information énumère cinq mesures que les gens peuvent prendre pour réduire ces risques.
Les scientifiques ont identifié un gène impliqué dans le niveau de dopamine secrété en cas de consommation d'alcool... Vous aimez boire vite et en grande quantité, le plus souvent avec des shots enchaînés en faisant la grimace et en criant «whoooo!»?
En moyenne, le corps élimine de 0,1 à 0,15‰ par heure. L'alcool est éliminé en majeure partie par le foie. Jusqu'à 10% environ de l'alcool peut être éliminé par les poumons, les reins et la peau. L'élimination de l'alcool par le foie se fait grâce à différentes enzymes.
Une récente étude, publiée dans la revue Nature Communication, a révélé que boire quatre unités d'alcool par jour –soit deux bières ou deux verres de vin– provoquent d'importants dommages structurels au cerveau et une perte de volume cérébral.
Les dommages causés au cortex frontal entraînent donc une baisse des capacités intellectuelles. Par ailleurs, une moins bonne maîtrise de soi accentue les risques de réactions impulsives et réduit l'action de freins naturels (par ex. pour stopper l'envie de boire).
Au-delà du comportement, l'action de l'alcool a non seulement un effet sur le cerveau en général, en particulier sur l'équilibre et les réflexes , mais aussi sur l'humeur. Quelquefois l'alcool rend décomplexé et euphorique. Vous vous sentez triste, voire dans un état temporaire de dépression.
Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
L'association entre le trouble bipolaire et le trouble lié à l'usage d'alcool est fréquente.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Dans le processus du sevrage alcool, le gingembre est utilisé pour son caractère antioxydant. Cela permet à l'organisme d'éliminer la toxine générée par l'alcool. Aussi, la tisane de gingembre produit une sensation de vomissement avant de consommer de l'alcool.