En Allemagne, ce sont les énergies renouvelables qui remplacent le nucléaire. En regardant de plus près le système de production d'électricité allemand, on constate que ce sont en fait les énergies renouvelables qui se sont développées massivement pour se substituer aux réacteurs nucléaires.
La sortie du nucléaire, décidée par Angela Merkel en 2011, est régulièrement critiquée parce qu'elle entraînerait une hausse des émissions de gaz à effet de serre provenant du charbon.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Les membres de la coalition gouvernementale se sont mis d'accord pour que la plus grande partie des dix-sept réacteurs allemands soient mis hors service d'ici à fin 2021.
Alors que l'Allemagne ambitionnait de sortir du nucléaire en 2022, elle envisage désormais de prolonger la durée d'exploitation des trois dernières centrales en activité dans le pays.
Les physiciens allemands capturés par les Soviétiques en 1945, comme Robert Döpel, Manfred von Ardenne, Nikolaus Riehl ou encore Karl Zimmer, jouèrent un rôle essentiel dans l'acquisition de la bombe atomique par l'Union soviétique.
Le secteur de l'électricité en Allemagne se caractérise en 2021 par une production brute d'électricité issue en premier lieu des centrales à combustibles fossiles : 43,8 % (lignite : 18,5 %, charbon : 9,3 %, gaz naturel : 15,2 %, pétrole : 0,8 %), malgré la progression des énergies renouvelables : 40,5 % (éolien : 20,1 ...
La sortie du nucléaire civil est effective notamment en Autriche (1978), dans la province du Québec (2013) et en Italie (1987), elle a été initiée en Belgique (1999), Allemagne (2000), Suisse (2011), Suède (1980) et elle est discutée dans d'autres pays.
L'Autriche fait aussi partie de la liste des pays sans nucléaire comme le Portugal, la Grèce, l'Italie, la Norvège et le Danemark.
Climat, Nucléaire
Il est tout à fait possible et surtout nécessaire d'abandonner le nucléaire ! Des solutions existent : l'Etat doit s'engager et soutenir le développement des énergies renouvelables tout en mettant en place une réelle politique d'efficacité énergétique (moins de gaspillage, de meilleurs rendements).
En effet, la production d'électricité d'origine nucléaire génère des quantités démesurées de déchets : chaque année, 23 000 m3 de déchets nucléaires sont produits. Une partie de ces déchets sont hautement radioactifs et le resteront pendant plusieurs milliers d'années. Et ce n'est pas tout !
Les dangers du nucléaire
Ceux du nucléaire sont bien connus : risques d'accident grave, irradiation diffuse, risques liés à la gestion des déchets, risques de prolifération.
En La production d'électricité en France est issue à 75 % de l'énergie nucléaire, ce qui est un record mondial. En puissance électrique nette, la France est le deuxième pays, derrière les Etats-Unis, à produire de l'énergie nucléaire.
Sur les trois premiers mois de l'année, 47,1 % de l'électricité en Allemagne a été produite à partir de l'énergie éolienne, solaire ou bien encore hydraulique. Une part en hausse de près de 7 points par rapport au début de l'année 2021. Dans ce total, c'est l'éolien qui tire son épingle du jeu.
La liste des centrales nucléaires d'Allemagne comporte trois centrales nucléaires productrices d'électricité d'origine nucléaire en Allemagne en janvier 2022 , équipées d'un total de trois réacteurs nucléaires en service. Par ailleurs, 32 réacteurs sont à l'arrêt définitivement.
Depuis 35 ans, les émissions de CO2 du secteur électrique allemand sont globalement en diminution. Ces 10 dernières années, elles ont baissé de plus de 20 % alors même que la production nucléaire allemande a chuté de 55 % depuis 2006 et que les exportations d'électricité ont considérablement augmenté.
Si les experts interrogés par Libération se veulent plutôt rassurants sur le possible recours à l'arme atomique en marge de la guerre en Ukraine, la Russie reste la première puissance nucléaire de la planète avec un arsenal d'environ 6 000 ogives.
C'est une plongée fascinante et instructive dans le monde du nucléaire français. Un peu plus d'une heure pour comprendre comment la culture de l'atome, d'abord militaire, puis civil, a fait de la France le pays le plus nucléarisé au monde.
En 2018, les États-Unis (841,3 TWh), la France (412,9 TWh) et la Chine (295 TWh) sont les trois principaux pays producteurs d'électricité d'origine nucléaire.
En 2020, ce sont les Etats‑Unis qui ont produit le plus d'électricité nucléaire avec 94 installations (deux sont en construction), devant la France (56 réacteurs), la Chine (49 réacteurs) et la Russie (38 réacteurs). Fin 2021, on recensait dans le monde 436 réacteurs en exploitation dans 33 pays.
La France dispose du plus grand parc nucléaire en Europe (environ 61,4 GW sur les près de 105 GW du parc nucléaire de l'UE), le 2e au monde après celui des États-Unis, avec 56 réacteurs en service (qui ont compté pour 67,1% de la production électrique en France métropolitaine en 2020).
Le classement européen de la production d'électricité
À la tête du podium, on retrouve notamment l'Islande et la Norvège qui approchent du 100%. La France arrive quant à elle en 28e position avec une part élevée de nucléaire (70%), près de 5 fois la moyenne européenne, contre une part renouvelable de 22,50%.
Les échanges et les importations de pétrole
En 2017, l'Allemagne a acheté environ 20,5 millions de tonnes à la Norvège et aux États membres de l'Union européenne, ce qui représente un peu moins d'un quart de ses importations de pétrole brut.
Le gazoduc Nord Stream 1 mesure 1.224 km de long et relie la ville de Vyborg, en Russie, à Greifswald, en Allemagne, via la mer Baltique. En service depuis 2011, il est géré par l'entreprise Nord Stream AG, dont l'actionnaire majoritaire est le russe Gazprom.
L'Allemagne se tourne vers le GNL
Berlin a également débloqué une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d'euros pour acheter du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d'assurer son approvisionnement, auprès du Qatar et des Etats-Unis, notamment.