En avion, la montée brutale en altitude peut provoquer un malaise, similaire au mal aigu des montagnes. L'atmosphère moins riche en oxygène peut déclencher des maux de tête, des vertiges ou des nausées. Ces signes apparaissent quelques heures après l'atterrissage et peuvent persister plusieurs jours.
Prenez des respirations lentes et profondes pour vous détendre. Reposez votre tête contre le dos de votre siège et gardez-la aussi immobile que possible. Une dose de GRAVOLTMvous aidera à soulager les nausées, les vomissements et les étourdissements causés par le mal de l'air.
On connaît depuis longtemps les causes de la cinétose, c'est-à-dire les malaises ressentis en bateau, avion ou voiture : il s'agit d'un problème d'interprétation de notre cerveau entre les mouvements captés par notre oreille interne et ceux perçus par nos yeux.
Le mécanisme
Le mal de mer est le fruit d'une contradiction sensorielle entre : votre oreille interne, l'organe de l'équilibre, votre vue, votre système musculaire, qui cherche à compenser le mouvement pour vous garder en équilibre.
Cette affection laisse aux patients la sensation d'être continuellement en mouvement, et survient le plus souvent un ou plusieurs jours après une croisière ou un voyage sur l'eau.
Les antihistaminiques sont les médicaments les plus utilisés pour vaincre le mal de mer : la dimenhydrinate (Nausicalm), la cyclizine (Marezine), la diphenhydramine (Benadryl), la prométhazine (Phenergan)... Demandez toujours l'avis de votre médecin avant de prendre un traitement curatif ou préventif du mal de mer.
Allongez-vous un peu ou allez vous promener. Dans certains cas, en respirant à fond et rapidement une dizaine de fois à la suite, l'envie de vomir peut s'atténuer, voire disparaître et éviter que le vomissement ne survienne. Après avoir vomi, ménagez votre estomac ; n'absorbez rien pendant quelques heures.
Remède de grand-mère. Certains remèdes de grand-mère peuvent s'avérer efficaces chez certaines personnes. Parmi eux, mettre un pansement (sparadrap) sur le nombril pour faire la route est une technique intéressante dans la mesure où elle fonctionne !
Le mal des transports apparaît généralement à partir de l'âge de 2 ans. Les bébés de moins de 2 ans sont rarement touchés.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
On se sent fatigué
En effet, la quantité d'oxygène dans un avion est comparable à celle rencontrée à une altitude de 2 000 mètres en montagne. Notre sang absorbe moins d'oxygène à cette hauteur, c'est pourquoi on se sent fatigué, voire étourdi.
Mais, dans l'oreille interne, la pression demeure la même que celle, plus basse, qui existait pendant le vol. Cette fois, le tympan est poussé vers l'intérieur. Les sons ambiants semblent alors étouffés, une sensation que vous avez peut-être déjà expérimentée en avion.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).
Au niveau de la face interne (postérieure) de la paroi abdominale antérieure, le nombril est relié en haut au foie par le ligament rond du foie, et en bas à la vessie par le ligament ombilical médian.
Comment éviter le mal de mer? Évitez les repas lourds, la caféine et l'alcool avant de naviguer. Restez hydraté en buvant beaucoup d'eau. Apportez GRAVOLMCet prenez-en environ une heure avant l'embarquement pour vous aider à prévenir les nausées, les vomissements et les étourdissements causés par le mal de mer.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées.
Les médicaments à base de dompéridone (Motilium®, Peridys®, Oroperidys®), métoclopramide (Anausin métoclopramide®, Primperan®, Prokinyl LP®) ou métopimazine (Vogalène®) et leurs génériques sont indiqués pour soulager les nausées et les vomissements dans les cas de gastro-entérite, infection virale…
La phobie de vomir, qu'on appelle « émétophobie », correspond à la peur de vomir, de voir quelqu'un vomir ou tout simplement du vomi lui-même. Personne n'aime vomir, mais certains développent une phobie (plus qu'une simple peur) en lien avec le fait de vomir.
Les bons gestes pour calmer une envie de vomir
Evitez de vous pencher vers l'avant pour réduire la pression sur l'estomac. Garder le corps droit favorise la digestion. Un excès de mouvement peut aggraver les nausées, surtout si elles sont soudaines ou intenses.
Tout le monde peut subir le mal de mer, qu'on soit grand navigateur, pêcheur ou skipper professionnels, plaisancier du dimanche ou simple croisiériste. En général, 25 à 30 % des personnes sont touchées par le mal de mer.
Et le nom scientifique du mal de mer est naupathie.
Il est donc conseillé de rester sur le pont, à l'air libre et frais, dès les premiers symptômes.