Le bois est un matériau renouvelable. Le bois consomme peu d'énergie pour sa production et sa transformation industrielle. Le bois contribue à la réduction de l'effet de serre en stockant durablement dans les constructions le gaz carbonique absorbé par la forêt.
Aujourd'hui, l'exploitation irresponsable des forêts a des conséquences sociales et environnementales très lourdes. Réduction de la biodiversité, érosion, pollution de l'eau ou perturbation de son cycle, voir même, déforestation. Des impacts d'autant plus préoccupants que la demande ne cesse d'augmenter.
Choisir en priorité du bois de chêne, châtaignier, mélèze, pin d'Oregon, robinier ou cèdre : ces essences d'arbres sont peu sensibles aux insectes et aux champignons, ils ne nécessitent donc aucun traitement qui peut se révéler toxique.
Le chauffage au bois rejette en moyenne : 12 fois moins de CO2 qu'un chauffage au fioul. 6 fois moins de CO2 qu'un chauffage au gaz. 5 fois moins de CO2 qu'un chauffage électrique.
Le chauffage au bois contribue notamment à la pollution particulaire, qui crée des risques pour la santé des populations (maladies respiratoires et cardio-vasculaires). Le chauffage est à l'origine de l'émission de particules primaires, qui sont directement émises dans l'air par la source de pollution.
Ainsi, la combustion du bois pour le chauffage peut causer l'émission de polluants que l'on appelle les particules fines. Il s'agit en réalité de particules volantes d'une taille inférieure à 10 microns (PM10) ou de taille inférieure à 2,5 microns (PM2,5).
Les différentes essences de bois
représente les bois les plus solides, les bois classiques tels que le chêne, le frêne, l'orme et l'acacia. reprend les bois les plus durables, on y trouve l'acacia foncé, le wengé et le azobé.
Parmi les conifères, les espèces les plus appréciées sont le pin, le sapin rouge, le sapin blanc et le pin de l'Oregon, qui sont tous des bois tendres. Les feuillus comme le chêne, le hêtre, le bouleau, le merisier, l'érable ou le noyer sont souvent utilisés pour la construction.
Les inconvénients du bois
Naturel, le bois rime avec mauvaise inertie thermique. Ce matériau « respire », voilà pourquoi il ne garde longtemps ni la fraîcheur ni la chaleur s'il n'est pas traité.
A l'heure actuelle, les pompes à chaleur, qu'elles soient de type air/air ou air/eau, représentent le système de chauffage le moins polluant de par leur fonctionnement.
Parce que le marché du bois en général, et du chêne en particulier, est au plus haut en ce moment : la demande explose, et les prix aussi. Une demande dont les volumes atteignent des sommets du côté de la Chine, en pleine relance économique, qui doit se fournir en matière première.
Outre ces multiples usages, le bois a également donné naissance à plusieurs métiers (bûcheron, menuisier, charpentier...), parfois oubliés, voire disparus, comme le bouchonnier, le chaisier, le layetier ou encore le sabotier.
Un matériau très résistant
Le bois est durable, solide et très résistant face aux froids les plus durs comme face à la chaleur. Il est apprécié pour sa conductivité thermique faible qui en fait un excellent matériau pour la construction d'une maison, puisqu'il transmet la chaleur 10 fois moins vite que le béton.
Intégrer la filière forêt-bois c'est rejoindre un écosystème vertueux et citoyen. Travailler le bois c'est faire valoir un matériau naturel, polyvalent, renouvelable, peu énergivore et entièrement valorisable. En outre, ces professions trouvent leur place dans une chaîne de valeur à fort impact économique.
L'acajou de Cuba (Swietenia mahogani) est un bois rouge et tendre. Très recherché au 19e siècle, il a beaucoup servi pour la fabrication des meubles de style Empire. Aujourd'hui, c'est le bois le plus cher sur le marché, d'après Les fils de J. George, un des principaux ébénistes français.
Guaiacum sanctum est une espèce d'arbre de la famille des Zygophyllaceae. C'est un des bois de fer. Cette espèce est originaire des forêts tropicales d'Amérique centrale. Il tire son nom du fait qu'il produit un des bois les plus durs du monde, c'est l'une des rares essences de bois qui ne flotte pas dans l'eau.
Les bois naturellement imputrescibles sont les bois exotiques d'Asie ou d'Amazonie comme le teck ou l'ipé par exemple. Ce sont des bois onéreux, rares, et la forte demande européenne en menace les forêts. L'alternative durable est le traitement des bois européens avec un procédé naturel comme le frêne thermo-chauffé.
Les bois durs comme le châtaignier ou le chêne proposent des performances honorables. Les bois tendres, tels que le pin, le sapin ou l'épicéa exigent un traitement par autoclave afin d'être protégés des champignons, des insectes et de l'humidité.
Ce phénomène est causé par le tanin présent dans certains bois. Pas de panique, il suffit d'appliquer une sous-couche anti-tanin et une peinture adaptée pour éviter le jaunissement.
Un feu de bois produit en effet un certain nombre de polluants atmosphériques tels que des particules, du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d'azotes (NOx), des composés organiques volatils (COV) ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Dès le 1er janvier 2022, un décret du gouvernement français interdira les foyers ouverts dans les constructions neuves. Si vous achetez un poêle au bois sans le label Ecodesign avant le 1er janvier 2022, il n'y a pas d'obligation de changer de modèle.
Le plan « chauffage au bois domestique performant » doit permettre d'accélérer le renouvellement des vieux poêles et des vieilles cheminées. Le plan vise le remplacement de 600 000 appareils non performants d'ici 2025 via l'installation : De poêles à bûches ou granulés performants (100 000 par an)