L'hyperacousie peut se manifester de façon isolée mais peut parfois s'accompagner d'autres symptômes inconfortables tels que des migraines (maux de tête ou céphalées) ou des acouphènes (sifflements ou bourdonnements perçus au niveau de l'oreille).
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition.
Le réflexe stapédien, système de défense de l'oreille
Le bruit produit par la craie est composé d'impulsions très courtes (entre 4 et 5 millisecondes) alors que notre oreille a besoin de 6 à 8 millisecondes pour déclencher le réflexe stapédien. Un réflexe qui a pour but de protéger nos oreilles des sons trop agressifs.
Il est important de comprendre que l'hyperacousie ne peut pas se soigner à proprement parler. Il existe des thérapies qui permettent de soulager la gêne. Cependant, aucun traitement ne permet de faire disparaître totalement ce trouble.
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Stress, fatigue, irritabilité ; Surprotection auditive ; Évitement des activités sociales et ou de certains endroits jugés trop bruyants ; Difficulté à effectuer certaines activités quotidiennes (ex.
Introduction. La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
L'hyperacousie se traite grâce à une stimulation progressive aux sons via un appareillage auditif avec filtres couplé à des « bruits colorés » sur mesure. Les traitements médicaux, quant à eux, ont également fait leur preuve. Le contrôle de l'émotionnel permet d'accélérer le résultat.
Définition. La misophonie (terme apparu en 2000 qui veut dire forte aversion aux sons) est un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons répétitifs produits par d'autres personnes (adultes) que soi (bruits gutturaux, nasaux ou buccaux, tapotements des doigts sur un clavier...)
Isoler sa chambre
Faux-plafonds, contre-cloisons, fenêtres à double vitrage et portes blindées offrent une bonne isolation sonore. C'est un investissement, mais lorsque le moindre bruit suffit à nous gâcher la nuit, ça en vaut la peine.
Un trouble méconnu à l'heure actuelle
Bien que le syndrome de la tête qui explose ait été décrit il y a un siècle environ, les connaissances sont limitées car ce trouble est rare et les cas recensés sont tous différents. On ne sait pas qui des hommes ou des femmes, des jeunes ou des plus âgés sont les plus touchés.
Il devient alors, parfois, difficile de conserver une vie sociale et professionnelle de qualité. Les personnes acouphéniques et hyperacousiques peuvent s'enfermer dans une spirale négative d'anxiété, d'angoisse allant jusqu'à des symptômes de dépression et des comportements suicidaires.
Le syndrome de la tête qui explose est un trouble du sommeil qui rentre dans le cadre des parasomnies, celles-ci étant définies comme des phénomènes comportementaux ou psychiques indésirables survenant au cours du sommeil ou lors des phases de transition veille-sommeil.
Les causes de l'hyperacousie
L'hyperacousie peut également être provoquée par l'exposition répétée et prolongée à des bruits forts. Tout dépend de la fragilité auditive de la personne et de son état au moment de l'exposition au bruit qui catalyse cette intolérance.
Par exemple, une exposition diurne de 12 heures à 85 dB(A) provoque une réduction du nombre et de la durée des cycles de sommeil ; si bien que le bruit interfère avec la fonction récupératrice du sommeil et peut entraîner une fatigue chronique.
Si vous souffrez d'hyperacousie, consultez un audiologiste sans tarder. Il évaluera premièrement votre audition, votre niveau d'inconfort face aux sons et vérifiera si votre système auditif peut être en cause.
La phonophobie est aussi appelé ligyrophobia. Le nom de « phonophobie » trouve ses origines dans les mots grecs du son et de la peur. La phonophobie n'est pas un trouble de l'audition. Les bruits violents soudains et inattendus peuvent provoquer des crises d'angoisse chez une personne qui souffre de phonophobie.
Vous pouvez aussi installer des tapis, qui participent à atténuer le bruit. Évitez de mettre le volume de votre télévision et de votre musique trop fort et fermez vos fenêtres. Pensez également à fixer des patins sous les chaises pour ne pas déranger lorsque vous les déplacez, cela protègera également vos sols.
Les causes de cette peur irrationnelle de la nuit ou de l'obscurité peuvent être physiologiques. La vue est un des sens dominants de l'être humain. Il lui permet de maîtriser son environnement et de visualiser les dangers.
Qu'est-ce qu'un traumatisme sonore ? Un traumatisme sonore est une atteinte à l'oreille interne (cochlée) provoquant des lésions aux cellules sensorielles (cellules ciliées). Ces lésions sont dues à une exposition soudaine ou prolongée (traumatisme sonore chronique) à un bruit excessif.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.