La loi halal exige que l'on prie à Allah avant ou pendant l'abattage de chaque animal, mais la loi kasher ne requiert pas de prière avant chaque abattage. Un shochet, ou un rabbin spécialement formé, doit abattre l'animal, tandis que tout adulte musulman, chrétien ou juif peut l'abattre en vertu de la loi halal.
Pour obtenir une viande halal ou casher, l'animal sacrifié doit être abattu selon un rituel précis. Chez les juifs, le rite ne peut être effectué que par un shohet, un sacrificateur formé et reconnu par un rabbin. Ce dernier saisit l'animal et doit lui sectionner la trachée et l'œsophage sans les couper totalement.
Le sang doit avoir été retiré de sa viande : c'est la cacherisation. C'est la dernière étape avant qu'une viande soit officiellement cacher. « Tiens ferme à ne pas manger le sang, car le sang c'est la vie, et tu ne consommeras pas la vie avec la chair », recommande un passage de la Torah.
Pour que la viande soit halal, l'animal doit être égorgé sans avoir été préalablement étourdi. Sa tête doit être tournée vers La Mecque et des paroles sacrées doivent être prononcées par le sacrificateur au moment où il coupe la carotide et les jugulaires.
L'égorgement d'animaux conscients cause généralement plus de peur et de douleur que l'abattage avec étourdissement préalable. Toutefois il serait erroné de laisser entendre que les animaux abattus de façon conventionnelle meurent paisiblement dans les abattoirs.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal.
Vous vous demandez peut-être pourquoi la viande halal n'a pas le même goût que les autres viandes. La réponse réside dans le processus d'abattage spécifique à la viande halal. En effet, lors de l'abattage, l'animal est complètement vidé de son sang, ce qui apporte une différence significative dans le goût de la viande.
En plus de la petite taille du marché casher, la différence de prix vient aussi du coût de la cashérisation et des autorités rabbiniques. «La taxe casher prélevée par le Beth Din comprend le contrôle casher mais aussi de quoi financer des activités religieuses, c'est pourquoi les prix sont élevés.
Israël : les ultra-orthodoxes ont inventé le cinéma casher.
Marie Le Bourdonnec l'affirme : "L'abattage par égorgement est le plus efficace pour. éviter le stress de l'animal, et je le constate tous les. jours.
La viande kasher est effectivement kasher, tandis que la viande halal n'est pas kasher. La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif.
Selon le patron, 60% de ses clients sont musulmans et doivent être sûrs que la viande est 100% halal. Les 40% restants ne sont pas musulmans et viennent pour le goût et le prix. Effectivement ici « on ne vend pas cher, c'est sans comparaison avec une boucherie traditionnelle.
Un aliment est Casher lorsqu'il est conforme aux principes véhiculés par le Judaïsme donc lorsqu'un Juif peut en faire la consommation. De sa conception à sa consommation, l'aliment Casher doit obligatoirement être supervisé par un rabbin afin d'obtenir une certification.
Dans un contexte où le mariage intervient de plus en plus tard, le recours à une union halal permet d'avoir une sexualité active dans un cadre légitime aux yeux des pairs.
BŒuf haché : risque le plus élevé
La bactérie E. coli, désormais bien connue, est responsable de centaines de malaises digestifs.
Selon les lois de la cacherout, et notamment le passage du Lévitique, chapitre 11, verset 9, qui indique les espèces aquatiques autorisées, seuls peuvent être consommés les poissons « pourvus de nageoires et d'écailles ». Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah.
Cependant, et bien qu'il soit interdit à un Juif de châtrer un animal, raison pour laquelle on ne trouve en principe pas de bœuf, de chapon, etc. en Israël, il est licite d'abattre et consommer la chair d'un animal préalablement castré par un Gentil. Le canard et l'oie sont donc bien autorisés.
Poisson et fruits de la mer
Appartenant à une autre classe animale et évoluant dans un autre milieu que les mammifères terrestres, ils ne sont pas soumis au rituel d'abattage et peuvent être consommés librement, y compris les dépouilles.
Selon le Coran, les seuls aliments explicitement interdits sont la viande d'animaux qui meurent d'eux-mêmes, le sang, la viande de porc et toute nourriture dédiée à l'adoration d'un autre que Dieu, c'est-à-dire pour laquelle on a invoqué le nom d'un autre que celui d'Allah.
Elle permet d'éviter toute douleur, peur ou agitation des animaux, de protéger les employés et de leur permettre d'assurer un bon étourdissement.
Dans la loi musulmane, le chien comme le porc sont considérés comme impurs. Tout contrevenant risquerait une amende équivalant de 10 à 30 fois le «salaire mensuel minimal ouvrier» (87 euros), en plus de la «confiscation» de l'animal.
Le chat domestique est un animal apprécié dans l'islam. Admiré pour sa propreté et pour être apprécié du prophète Mahomet, et sans doute aimé par ce félin, le chat est considéré comme « l'animal de compagnie par excellence » par les musulmans.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.