Les glucides : le carburant du cerveau
Votre cerveau carbure au glucose (sucre de la famille des glucides). Et comme il ne peut en faire des réserves, le cerveau doit constamment être alimenté en glucose. Chaque jour, le cerveau utilise environ 120 g de glucose.
Une nouvelle étude montre ainsi qu'une consommation élevée de sucre durant l'adolescence, une période où le cerveau se développe rapidement, altère les capacités d'apprentissage et de mémoire à l'âge adulte, et ce par l'intermédiaire de bactéries présentes dans notre intestin.
Un aliment très « plaisir »
Parallèlement à cette aptitude, la consommation de sucre entraîne la sécrétion d'un messager chimique dans notre corps : la dopamine, qui nous procure une véritable sensation de bien-être.
L'attirance pour le sucré serait le résultat de l'évolution naturelle : dans la nature, le sucré indique la présence de glucides, qui sont source d'énergie. Les autres saveurs sont acceptées plus tardivement, dans le cadre de la diversification alimentaire.
Des chercheurs ont montré en 2015 que le glucose favoriserait l'endormissement. Il agit directement sur le système de contrôle des fonctions de veille et de sommeil dans le cerveau en «éteignant» les neurones impliqués dans l'éveil et en activant ceux qui sont promoteurs du sommeil.
Que devient alors ce glucose ? « Il est utilisé en priorité par un organe qui en a toujours besoin, le cerveau. Le surplus de glucose est utilisé par les muscles et surtout stocké dans le foie comme réserve de nuit, explique Pierre Maechler de la Faculté de médecine.
L'inflammation est l'un des principaux liens entre le sucre et la dépression. Une étude s'est penchée spécifiquement sur les sucres alimentaires ajoutés. Il a révélé qu'une inflammation élevée est un puissant déclencheur de la dépression.
Une baisse de la glycémie provoque des symptômes tels que la faim, une transpiration excessive, des tremblements, une asthénie, une faiblesse et une incapacité à réfléchir clairement, tandis que l'hypoglycémie sévère entraîne des symptômes tels qu'une confusion, des convulsions et un coma.
C'est l'un des pires ennemis modernes de la mémoire: la tentation de faire plusieurs choses en même temps. La mémorisation demande un effort pour lequel le cerveau doit être disponible. "Les capacités attentionnelles diminuent à partir de 50 ans, c'est physiologique, explique le Dr Boutoleau-Bretonnière.
Accident vasculaire cérébral, traumatismes crâniens, diabète, médicaments, etc.: de nombreux facteurs favorisent l'apparition de démences et la perte de la mémoire. Lorsqu'on parle de démence, on pense aussitôt à la maladie d'Alzheimer.
Le sucre est essentiel au bon fonctionnement de l'organisme. Son rôle principal est de fournir l'énergie nécessaire au corps. Le sucre sert également à stocker de l'énergie ou à synthétiser des protéines.
Le sucre agit sur un système très bien organisé de ton cerveau : le circuit de la récompense. Consommer du sucre active une hormone, présente naturellement dans ton cerveau, appelé la dopamine (l'hormone du bonheur). Ce circuit peut être activé par le sucre au même titre qu'une drogue comme la cocaïne.
Vitamines B : dans les grains entiers, la viande, la volaille, les œufs, les légumineuses (lentilles, haricots noirs, haricots rouges), les légumes-feuilles et les céréales enrichies. Vitamine D : dans le lait enrichi, les poissons gras et les jaunes d'œuf.
Par exemple vous pouvez privilégier: l'aubergine, le vinaigre de cidre, le citron, le gingembre, la cannelle, les edamames, les fèves de soja qui font naturellement baisser le taux de sucre dans le sang.
fourmillements ou picotements autour de la bouche ; vertige, maux de tête, vision trouble ; sensation de faiblesse, perte d'équilibre ; accélération du rythme cardiaque, sensation d'angoisse.
Les fruits rouges
Or, dans les bleuets, canneberges, mûres ou framboises, se concentrent de fortes doses d'antioxydants, qui combattent les radicaux libres et boostent notre cerveau.
Manger du sucre pour alimenter le cerveau et fournir l'énergie aux muscles est une option, pas une exigence. Bien qu'éliminer toute trace de sucre de notre alimentation semble difficile puisqu'on en trouve partout, même dans certains légumes!
Après un repas copieux, quand la glycémie augmente vite et beaucoup (hyperglycémie), il peut y avoir des facteurs de somnolence. Cela est également le cas quand on n'en mange pas assez (hypoglycémie). L'hyperglycémie entraîne également de la fatigue, une soif importante et un besoin d'uriner plus fréquent.
Au petit-déjeuner, à jeun, votre corps peut réagir trop fort à l'apport exagéré de sucre. Vous avez alors trop peu de sucre dans le sang : c'est l'hypoglycémie. Une baisse d'énergie peut se faire ressentir. L'instinct vous poussera vers une source de sucre afin d'équilibrer votre glycémie.