Le chat doit ce réflexe de redressement à son anatomie. Il a des clavicules flottantes, ce qui l'aide à corriger sa position en cas de chute, et une colonne vertébrale très flexible —comme ont pu le constater tous ceux dont le chat s'est glissé dans des en-droits improbables.
La résistance à l'air augmente, ce qui limite la vitesse maximale atteinte. Pour un chat, elle est d'environ une centaine de kilomètres/heure quelle que soit la hauteur. Cette dernière ne doit toutefois pas être trop faible, car si la durée de chute est trop courte, le chat n'a pas le temps de se retourner.
Le paradoxe des chutes réside dans le fait que si le chat tombe de haut, il peut avoir le temps de se « retourner » et de retomber sur ses pattes, contrairement à une chute d'une petite hauteur. Il peut donc se faire beaucoup plus mal en tombant de moins haut.
Pour un chat, animal relativement léger, cette vitesse moyenne de 60 km/h plafonne à partir d'une quinzaine de mètres, l'équivalent de 5 étages. Ce qui explique que des félins aient pu survivre à une chute de 32 étages (près de 90 mètres). Ça peut aussi vous intéresser : Chats et chiens peuvent-ils être boulimiques ?
Tout d'abord, les félins possèdent le réflexe de se retourner en cas de chute : ainsi, en faisant le "dos rond" en direction du sol, le chat va pouvoir ensuite effectuer une rotation dans l'air à l'aide de sa tête et de sa queue. La colonne vertébrale n'a plus qu'à suivre le mouvement.
Il place alors ses membres à l'horizontale (pattes écartées), ce qui augmente la résistance à l'air, un peu comme le ferait un parachute. Dans cette position, la force de l'impact semble distribuée plus également sur tout son corps.
Le chat doit sa capacité à retomber sur ses pattes au réflexe de redressement, une capacité innée qui permet à tous les chats (ainsi qu'à beaucoup d'autres mammifères comme les lapins et les rongeurs) de s'orienter pour atterrir sur leurs pattes.
D'après le dicton, « un chat retombe toujours sur ses pattes ». Or ceci est loin d'être vrai ; les chats n'ont pas la notion du vide, ils sont souvent curieux, explorateurs, et il suffit qu'un oiseau par exemple passe à proximité pour qu'ils s'aventurent là où ils ne doivent pas, ou pour qu'ils sautent.
Le comportement du chat n'appartient qu'à lui. Il n'a pas conscience des répercussions de ses actes : d'instinct, il suit son idée sans se soucier du danger.
Les chats sont attirés par les fenêtres. Ils aiment observer tout ce qui se passe à l'extérieur durant des heures et des heures. Sauf qu'une chute peut arriver rapidement notamment à cause d'un bruit qui les effraient, d'un oiseau qu'ils essaient d'attraper…
Un animal qui souffre présente souvent un regard éteint, il est replié sur lui-même et moins « vivant » qu'à son habitude. Un chat qui souffre à souvent les yeux abattus, moins ouverts et « fronce les sourcils ».
Le syndrome du chat parachutiste, tel que les vétérinaires le nomme, s'applique aux chats qui survivent à d'importantes chutes : En dessous de 3 étages, les chats sont souvent indemnes ou très légèrement blessés. Entre 3 et 5 étages, les lésions sont plus importantes, mais les chances de survie restent bonnes.
Un chat qui ne présente pas de plaie externe après une chute peut avoir des dommages internes (rupture de la rate ou de la vessie, pneumothorax,...) et décompenser dans les 48h, et une chute du 2ème étage peut parfois avoir plus de conséquences qu'une chute du 8ème...
Bien entendu, les accidents peuvent arriver. Ce n'est pas rare de voir en consultation des chats qui tombent de hauteurs remarquables, surtout à la belle saison, quand on laisse les fenêtres ouvertes.
Vous avez un besoin affectif important et votre chat doit le combler et y répondre. De son côté, votre chat peut être enclin, ou non, à cette effusion d'affection qui lui tombe dessus. Certains chats sont plus tactiles que d'autres.
Les manifestations fréquentes du stress chez le chat sont : malpropreté, marquage urinaire, léchage excessif et automutilation, reste immobile ou caché, agression (contre l'homme ou d'autres animaux), miaulements plus fréquents, perte d'appétit ou au contraire augmentation d'appétit, état de vigilance permanent.
Éviter que mon chat se fasse écraser grâce à un traceur GPS
Il s'agit d'un collier GPS. En effet, dans une certaine mesure, doter son chat d'un collier GPS peut le protéger des dangers de la route.
Quand nos chats sont à l'extérieur, ils apprécient donc trouver des lieux confinés et chauffés. En effet, quand nous avons roulé en voiture un certain temps, le moteur a chauffé. L'inertie de chaleur dégagée dure quelques heures et c'est justement ce qui attire notre chat sous le capot.
Pour les chats qui n'hésitent pas à sauter sur l'appui de balcon, faites monter le filet protecteur au-dessus. La hauteur idéale du filet dépend des capacités d'acrobate de votre chat : plus il est jeune et athlétique, plus il est susceptible de sauter haut !
Les recherches montrent que les chats ne souffrent pas d'anxiété de séparation lorsque les propriétaires s'en vont. Certains propriétaires de chats s'en rendent d'ailleurs compte lorsqu'ils sont de retour de vacances et que leur chat y semble totalement indifférent !
Laisser un chat seul pendant 15 jours ou même une semaine est inenvisageable, même avec de l'eau et des croquettes à disposition.
Après une acclimatation précautionneuse et avec la bonne ambiance pour le bien-être du félin, il est tout à fait possible de laisser votre chat tout seul la nuit ou la journée. En effet, les chats dorment entre 12 et 16 heures par jour.
Comme les autres félins, les chats possèdent un squelette particulier qui leur confère une très grande souplesse. Les vertèbres de leur cou sont courtes et leur petite clavicule est reliée au sternum par un ligament unique. Ils peuvent ainsi bouger les épaules indépendamment l'une de l'autre.
Cette expression utilise une comparaison de l'homme avec le chat qui, lorsqu'il chute, retombe toujours sur ses pattes et ne se blesse pas. Il s'agit donc d'une personne qui aurait des ennuis mais qui arriverait toujours à s'en sortir indemne.
Ce sont des animaux très agiles. Leurs griffes et leur équilibre, apporté par la queue, leur permettent de se sortir de toutes sortes de situations. Même domestiqués, les chats ressentent instinctivement ce besoin de grimper et d'être en hauteur, tout simplement.