est un risque social car elle entraine une diminution des ressources et parfois aussi une hausse des dépenses.
Le risque est social parce que, si l'événement survient, il affectera la position sociale, financière ou économique de celui auquel il arrive. Ce dernier subira une chute de revenus, ou perdra une partie de son patrimoine, ou devra faire face à des dépenses exceptionnelles, etc.
La Sécurité sociale a en effet été créée en 1945 pour prendre en charge collectivement au niveau de la Nation certains risques courants. Celle-ci prend aujourd'hui en charge les risques maladie, maternité, invalidité, décès, accident du travail/maladie professionnelle, vieillesse et les charges de famille.
5) : « les nouveaux risques sociaux sont perçus comme les situations dans lesquelles les individus perçoivent des pertes de bien-être et qui résultent des transformations socio-économiques qui ont accompagné l'émergence des sociétés post- industrielles » (1).
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Les risques sociaux sont des événements pouvant survenir à tout individu et provoquant pour lui soit des dépenses importantes, soit une diminution sensible de ses revenus habituels, et nécessitant donc une prise en charge collective.
Les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques de prise en charge : assurance sociale, assistance ou protection universelle.
La prise en charge du risque repose sur des principes et des institutions. Face au risque, un premier outil peut être la prévention . L'objectif est alors d'expliquer aux individus les risques auxquels ils font face et les conséquences de ces risques, afin que les conduites à risque soient évitées.
La protection sociale est organisée selon quatre niveaux : La Sécurité sociale fournit la couverture de base des risques "maladie/maternité/invalidité/décès", "accidents du travail/maladies professionnelles", "vieillesse" et "famille".
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
Elle repose sur un principe de solidarité, chacun participant à son financement selon ses moyens. Au sein de la Sécurité sociale, l'Assurance Maladie gère – pour le compte du régime général – les branches maladie et accidents du travail - maladies professionnelles.
On parle des « risques sociaux » qui engendrent une baisse des revenus ou une hausse des dépenses, susceptibles de compromettre la sécurité économique de leur foyer. La protection sociale vise la retraite, la santé, la prévoyance, la dépendance, l'action sociale (aide et allocations familiales pour les bas revenus).
Les besoins sociaux se définissent comme étant les besoins collectifs d'une population hétérogène auxquels les élus doivent apporter des réponses et des solutions concrètes.
Régi à la fois par le Droit privé et le Droit public, le droit social encadre la relation de travail entre salariés et employeurs et cherche à limiter les effets des aléas qui peuvent toucher une personne au cours de sa vie (maladie, accident, invalidité, vieillesse, chômage, etc.).
Les risques sociaux « traditionnels » : précarité, exclusion, dépendance des personnes âgées, instabilité des structures familiales, chômage de longue durée, déclassement social, accidents de travail et maladies professionnelles…
Qu'est-ce-que la protection sociale ? La protection sociale, c'est l'ensemble des dispositifs d'accompagnement permettant à chaque individu ou ménage de faire face tout au long de sa vie aux conséquences de la survenue d'un risque ou d'un besoin social.
Le partage des risques permet de réduire considérablement le coût supporté par chacun lorsqu'un risque survient (c'est le principe de la mutualisation) Le partage des risques permet donc de renforcer la solidarité entre les individus de la société.
Le régime général de sécurité sociale est financé à environ 80 % par des cotisations et contributions assises sur les rémunérations (voir le tableau détaillé des taux). Les cotisations sont calculées à partir de taux fixés à l'échelon national et sont à la charge pour partie de l'employeur, et pour partie du salarié.
C'est le 19 octobre 1945 que le gouvernement de Gaulle institue la Sécurité sociale par ordonnance. Elle est un fondement du système social public et de l'économie française contemporaine assis sur les cotisations sociales prélevées sur les salaires et non, comme le National Health Service britannique, sur l'impôt.
Vieillesse : 139,6 milliards d'euros, Famille : 35,9 milliards d'euros, Autonomie : 29,8 milliards d'euros, Accidents du travail / maladies professionnelles (AT-MP) : 9,8 milliards d'euros.
L'accent est mis sur l'effritement général de la condition salariale, cette précarisation massive du travail touchant l'ensemble des travailleurs, et ses conséquences en terme de vulnérabilités socio-économiques, comme par exemple le chômage, l'exclusion, la désaffiliation.
Un risque émergent est défini de la manière suivante : « Un risque résultant d'un danger nouvellement identifié auquel une exposition significative pourrait se produire, ou un risque résultant d'une exposition et/ou d'une sensibilité nouvelle ou accrue et inattendue à un danger déjà connu.»
Allocations familiales, revenu de solidarité active (RSA), allocation logement, allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), bourses scolaires, aides locales pour le logement social dans certaines régions, etc.