En tant qu'autorité de police municipale, le maire est chargé, sous le contrôle administratif du représentant de l'Etat, de la police municipale, de la police rurale et de l'exécution des actes de l'Etat qui y sont relatifs (article L. 2212-1 du code général des collectivités territoriales).)
610-5 du code pénal, relatives aux arrêtés de police municipale pris par le maire ou par le préfet de département en application des 1° à 3° de l'article L. 2215-1 du code général des collectivités territoriales, ainsi que les contraventions au code de la route mentionnées à l'article R.
Les agents de police municipale peuvent, mais sous le contrôle des officiers de police judiciaire, procéder aux épreuves de dépistage de stupéfiants en cas d'accident de la circulation, d'infraction au Code de la route ou s'il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner l'usage de stupéfiants.
Le contrôle d'identité peut être préventif et permet d'exiger d'une personne qu'elle justifie de son identité par tous moyens en sa possession. Les agents de police municipale n'ont pas le droit de procéder à des contrôles d'identité.
Un agent de police municipale est un agent territorial placé sous l'autorité du Maire qui l'emploie. Il obéit aux arrêtés du maire de la commune où il exerce, tandis que le policier national suit et applique les instructions du DGPN définies selon les directives du ministère de l'Intérieur.
Elle peut être adressée : au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie. La plainte est enregistrée et le dossier transmis au Procureur de la République. Un récépissé de dépôt de plainte doit être remis immédiatement au plaignant s'il en fait la demande.
Il est possible d'obtenir des informations par téléphone : 09 69 39 00 00 ou lors d'un rendez-vous avec un·e délégué·e. Le recours au Défenseur des droits est gratuit. Le Défenseur des droits ne peut remettre en cause une décision de justice.
La police municipale a pour objet d'assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Les mesures prises par le maire dans l'exercice de ses pouvoirs de police doivent viser l'un des buts prévues par cet article au moyen d'une action adaptée et proportionnée au but à atteindre.
Les décisions du maire en matière de police spéciale font l'objet d'arrêtés municipaux. L'application de ces arrêtés incombe à différents acteurs. Le maire ainsi que ses adjoints ont le statut d'officiers de police judiciaire et administrative. À ce titre, ils peuvent dresser des contraventions et des procès-verbaux.
Un policier municipal ne peut pas verbaliser en tant que tel un délit mais il se doit de rapporter aux services du procureur de la République les faits délictueux dont il a eu connaissance.
Les forces de l'ordre (police, gendarmerie) habilitées à faire un contrôle d'identité sont les suivantes : Officier de police judiciaire (OPJ) : Fonctionnaire de la police judiciaire ayant un certain grade, placé, dans chaque cour d'appel, sous l'autorité du parquet et le contrôle de la chambre d'accusation.
La police municipale est-elle habilitée à mettre des contraventions ? Oui ! Chargés d'appliquer et de faire respecter les arrêtés du maire, les agents de police municipaux sont des agents de police judiciaire adjoints.
Ils peuvent aussi, avec l'accord de la personne, les fouiller. Toutefois, ils peuvent exercer leurs fonctions uniquement à l'intérieur des bâtiments ou dans la limite des lieux dont ils ont la garde.
«Quelles sont les sanctions quand un policier refuse de porter son matricule ?» demandait alors une journaliste. «Il n'y a pas de sanction…» commence le DDSP. Avant de se reprendre : «Enfin si bien sûr.» Relancé, il ajoute : «Oui, ça peut toujours être sanctionné.»
Peu d'usagers de la route en ont conscience, mais il est possible de sanctionner plusieurs infractions lors d'un seul et unique contrôle de police ou de gendarmerie.
Le conseil de discipline délibère en l'absence du fonctionnaire poursuivi, de son ou ses défenseurs et des témoins. Il prend sa décision à la majorité des membres présents. Il prend ainsi l'une des décisions suivantes : Avis favorable à la sanction proposée par l'administration.
Sur toutes ces attributions, le maire obéit au principe hiérarchique. Le préfet du département peut lui adresser des instructions, voire des injonctions et même, en cas de carence, user de son pouvoir dit de substitution.
Conformément au 1° de l'article 16 du code de procédure pénale, le maire et les adjoints ont la qualité d'officier de police judiciaire (article L. 2122-31 du code général des collectivités territoriales).
Les maires tiennent de leur qualité d'officier de police judiciaire le pouvoir de verbaliser, notamment électroniquement. Ils doivent alors disposer d'un numéro d'agent verbalisateur, qu'ils s'attribuent eux-mêmes.
A ce titre, un maire ou un adjoint au maire peut disposer d'un carnet à souches d'amendes forfaitaires afin de verbaliser lui-même les contraventions susceptibles d'être sanctionnées par la procédure de l'amende forfaitaire.
En ce qui concerne les crimes moins graves, les policiers peuvent vous arrêter sans mandat s'ils vous ont vu commettre un crime et doivent vous identifier, pour vous empêcher de commettre un crime ou de détruire des preuves ou pour vous escorter au tribunal.
Tandis que plus de la moitié des polices municipales sont désormais armées, se pose la question de la formation à l'utilisation des armes à feu. Une réflexion sur un cadre de formation plus large par le Centre National de la Fonction Publique Territoriale. En 2021, 60% des policiers municipaux sont munis d'armes à feu.
Législation. Le maire est officier de police judiciaire (OPJ) sur le territoire de la commune qu'il administre. Il est chargé « sous le contrôle administratif du représentant de l'État dans le département, de la police municipale, de la police rurale et de l'exécution des actes de l'État qui y sont relatifs ».
Tout citoyen peut déposer une plainte directement sur le site Internet du SPVM et elle sera reçue par le Bureau du service à la clientèle du SPVM. Il peut aussi le faire en se rendant ou en appelant à son poste de quartier. La plainte est acheminée au responsable de l'unité où travaille le policier.
En France, la police municipale désigne les pouvoirs de police assurés par les maires de toutes les communes. La police municipale est composée de fonctionnaires de collectivités territoriales qui détiennent le statut particulier créé par la loi du 15 avril 1999.