L'hétéronomie est le fait qu'un être vive selon des règles qui lui sont imposées, selon une « loi » subie. L'hétéronomie est l'inverse de l'autonomie, où un être vit et interagit avec le reste du monde selon sa nature propre.
Définition de l'hétéronomie
Etymologie : du grec ancien heteros, autre et nomos, loi. L'hétéronomie est le fait de ne pas être autonome, d'être influencé par des facteurs extérieurs ou par le milieu environnant. C'est l'état d'un groupe ou d'un individu qui se soumet à des règles ou à des lois extérieures.
L'autonomie est la notion fondamentale de la morale de Kant : lorsqu'un individu agit sans principes, c'est qu'il n'a point de scrupules (anarchie morale). Lorsque la loi lui est imposée du dehors, la conduite droite n'a aucune valeur morale : l'individu ne fait qu'obéir (hétéronomie morale).
Elle est un rempart qui protège les personnes, garantit les règles du vivre ensemble, les droits et donc les devoirs de chacun, les conditions d'une société apaisée et est une réponse à la légitime demande de sécurité des Français.
Elle consiste à dire que le droit administratif est nécessairement autonome par rapport au droit privé, dans la mesure où dans de nombreux cas, l'administration agit par voie d'autorité (=acte de puissance publique). Ces actes ne peuvent pas être soumis au même droit que celui des particuliers.
Le droit : poser un cadre légal pour vivre en société
Lois, décrets, conventions... en France, le droit est l'ensemble des règles juridiques officielles établies par la société dans le but d'organiser les rapports entre les personnes.
La personne autonome est celle qui décide et agit seule, sans recours à une aide ; la personne dépendante est celle qui, suite à une maladie ou un accident, n'est plus capable de réaliser les diverses activités de la vie quotidienne (activités physiques, sociales…) sans recourir à une aide.
Le principe de non-rétroactivité des actes administratifs (Conseil d'État, 1948, Société du Journal l'Aurore) ; Le principe d'impartialité (Conseil d'État, 1999, Didier) ; Les droits de la défense (Conseil d'État, 1944, Dame veuve Trompier-Gravier) ; Le principe de sécurité juridique (Conseil d'État, 2006, KPMG).
La France est une démocratie, c'est-à-dire que le pouvoir de créer le droit est détenu et contrôlé par le peuple. En pratique, les citoyen·ne·s élisent des représentant·e·s qui siègent à l'Assemblée nationale et au Sénat.
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
L'autonomie signifie donc que l'homme, tout en étant assujetti par son devoir à une loi, n'est soumis qu'à sa propre raison. Kant rappelle que le choix pour ou contre l'universel s'énonce toujours à la première personne. Un être est autonome à chaque fois qu'il se dit « je dois être ce que je pense ».
Rechercher les limites du droit peut s'entendre dans deux sens: premièrement, quelles sont les limites dessinant un champ normatif qui serait urbi et orbi spécifiquement celui du droit, ou bien, secondement, quelles sont les limites des possibilités de régulation sociale par le droit—car il existe d'autres modes de ...
Cet adage représente une fiction juridique, c'est-à-dire un principe dont on sait la réalisation impossible, mais qui est nécessaire au fonctionnement de l'ordre juridique.
Le droit est écrit pour être légitime et permanent, la morale n'en a pas besoin, elle réside dans la conscience collective. Le droit vise seulement l'ordre et la paix contrairement à la morale qui vise aussi le perfectionnement intérieur.
La recherche de la stabilité et de la sécurité.
C'est le but du droit. Le Droit doit répondre aux besoins de prévision des individus. Les Personnes doivent connaître les conséquences de leurs actes.
Le droit est la faculté de réaliser une action, de jouir de quelque chose, d'y prétendre, de l'exiger.
Le droit est presque synonyme de loi, en tout cas, le droit positif se définit comme ce qui est conforme à la loi.
Le mot "jurisprudence" désignait autrefois la science du Droit. Il n'est plus guère utilisé dans ce sens que par quelques spécialistes. On applique actuellement le terme de "jurisprudence" à l'ensemble des arrêts et des jugements qu'ont rendu les Cours et les Tribunaux pour la solution d'une situation juridique donnée.
Les principes généraux du droit sont des principes non écrits, autrement dit non expressément formulés dans des textes, mais qui, dégagés par le juge et consacrés par lui, s'imposent à l'administration dans ses diverses activités.
Le droit positif s'oppose au droit naturel, très discuté en philosophie, qui regroupe l'ensemble des droits que chaque individu possède par naissance et nature.
La responsabilité d'une personne âgée dépendante
Selon la loi, une personne âgée qui devient dépendante est à la charge de sa famille et donc de ses enfants. La dépendance d'une personne âgée vient s'ajouter aux responsabilités familiales et professionnelles.
La première cause de la perte d'autonomie est en général une pathologie. La maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson sont parmi les pathologies les plus handicapantes. Toutefois, les accidents vasculaires cérébraux (souvent résumés sous les initiales AVC) peuvent provoquer des dépendances très lourdes également.
La dépendance, définie comme la nécessité d'être aidé pour accomplir des gestes simples de la vie quotidienne, peut avoir diverses origines. Parmi les principales causes de la perte d'autonomie de la personne âgée, on retrouve la sarcopénie, la dénutrition, les maladies liées à l'âge ainsi que la perte de lien social.