La glace diminue la circulation sanguine et l'activité cellulaire à l'endroit où elle est appliquée (vasoconstriction). Elle diminue ainsi la formation d'un œdème (gonflement). Ainsi, elle a tendance à diminuer l'inflammation et la douleur.
Le froid provoque localement, dans la zone où il est appliqué, une constriction des vaisseaux sanguins. Cette action physiologique atténue la formation d'œdèmes et d'hématomes. Le froid atténue les phénomènes responsables de l'inflammation et de la douleur.
Premier allié antidouleur, le froid. Son action anti-inflammatoire soulage les douleurs aiguës en cas de traumatismes ou de poussées d'arthrose, par exemple.
En règle générale, le froid est utilisé pour diminuer la douleur et contrôler l'inflammation alors que la chaleur favorise la guérison, la diminution des tensions musculaires et des raideurs.
En réalité, ce sont les différences de températures, le chaud et le froid qui gênent nos articulations. Le froid va ralentir la circulation, le chaud la "réaccélérer" : ces mini-chocs contribuent pour une large part à ce phénomène de douleurs articulaires. Mais pas seulement.
Le froid possède une action positive sur la traumatologie pour soulager une luxation, une déchirure tendineuse, ligamentaire ou musculaire comme un claquage, une entorse, une contusion ou une tendinite.
En effet, le froid "a un effet de vasoconstriction qui soulage les douleurs", réduit l'inflammation et l'afflux de sang dans les articulations qui sont enflammées. Il a également un effet anesthésiant.
- l'application de glace permet de diminuer la sensation de douleur locale et réduire la circulation sanguine à l'endroit où elle est appliquée, ce qui permet de réduire l'enflure.
ralentit la circulation sanguine; réduit l'inflammation; minimise les spasmes musculaires; procure un effet anesthésiant en ralentissant momentanément la conduction nerveuse.
4. Une attention particulière est requise si vous l'utilisez avant de pratiquer un sport. L'application de plus de vingt minutes de glace diminuerait la vitesse, la puissance, la proprioception alors qu'une application de dix minutes aurait beaucoup moins d'effets sur certains de ces paramètres.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
L'application du froid va réduire l'activité cellulaire et la circulation sanguine (à l'endroit appliquée), ce qui atténuera la douleur et réduira le risque de saignement interne (apparition d'un bleu).
Le froid ne va pas soigner la tendinite, mais il permet déjà de bien diminuer la douleur grâce à son effet antalgique et vasoconstricteur, dit le Dr Philippe Richet, médecin du sport.
Lorsque vous vous servez de glace, faites attention à ne pas la placer directement sur la peau, car vous risqueriez d'y provoquer des lésions comme des brûlures. Enveloppez la glace dans un tissu humide, afin de protéger la peau de ces désagréments.
En agissant sur la circulation, le froid rend le corps plus réactif. Il est efficace contre la cellulite, la formation de varices, la sensation de jambes lourdes, et même la chute de cheveux. L'effet du froid sur le corps libère aussi des endorphines qui réduisent le stress, et donnent un sentiment de bien-être.
Il diminue la douleur
De façon générale, le froid soulage les douleurs musculaires (déchirures, tendinites) et articulaires (entorses, luxations). Il a aussi une action hémostatique (il permet d'arrêter les saignements) et anti-inflammatoire (il atténue les gonflements).
Le principe consiste à rompre la paroi interne en appuyant sur la poche, ce qui provoque la dissolution du sel. Cette réaction chimique est fortement endothermique, ce qui refroidit le liquide interne et permet de disposer d'une source de froid. Le froid a l'avantage d'être bien supporté, facile à appliquer, peu cher.
Appliquer du chaud permet de soulager des douleurs musculaires, mais pas pour très longtemps. L'ostéopathie permet d'éliminer la cause de cette douleur et permet d'éviter les récidives. Le froid aide dans les douleurs inflammatoires, telle une entorse fraîche ou une poussée d'arthrose par exemple.
Les anti-inflammatoires stéroïdiens, eux, sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet plus puissant. " Parmi les anti-inflammatoires stéroïdiens, on trouve le prednisone, prednisolone, méthylprednisolone ,ou encore, avec un effet plus prolongé, le bêtaméthasone ou le dexaméthasone.
Le curcuma, anti-inflammatoire à tout faire
Cette racine épicée est la star des anti-inflammatoires naturels. Il est principalement utilisé pour calmer les douleurs articulaires ou les inflammations de la muqueuse intestinale, mais il peut être employé pour toute douleur d'origine inflammatoire.
L'huile essentielle de romarin, l'huile essentielle de gingembre et la teinture d'arnica sont traditionnellement utilisées en application pour soulager les douleurs articulaires et musculaires. Le curcuma réduirait la douleur articulaire, et aurait un effet anti-inflammatoire.
Le paracétamol
Les médicaments contenant du paracétamol (voir liste ici) sont recommandés en premier lieu. Dans le traitement de l'arthrose, le paracétamol peut être pris à la dose de 1 gramme, quatre fois par jour, mais uniquement sur prescription médicale. Le paracétamol est habituellement bien toléré.
La prescription de paracétamol (en vente libre ou sous ordonnance) peut être efficace dans le traitement des rhumatismes, ainsi que la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) voire de médicaments à base de codéine, en cas de fortes douleurs articulaires.