Risques sociaux : – Marginalisation, – Violences commises sous l'effet d'un produit. En cas d'usage répété de substances, les sensations agréables initialement recherchées font place à de l'angoisse, voire à des sentiments de panique et de perte de contrôle de sa consommation.
Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.
Baisse de vigilance, de concentration, dépression, hypertension, cancers, accidents… Consommer des substances psychoactives, même occasionnellement, présente des risques pour la santé et la sécurité des usagers.
L'addiction a des conséquences sociales durables et significatives dans la vie de la personne : isolement, marginalisation, stigmatisation, déscolarisation, perte d'emploi, séparation, problèmes financiers, etc. Elle a aussi des répercussions médicales, spécifiques au type de consommation ou de pratique.
La consommation de drogue : une pratique sociale
Le rapport aux substances psychoactives s'inscrit dans un contexte social et culturel porteur de sens : le consommateur (ou le non-consommateur) n'existe pas seul mais en relation avec le système socioculturel dont il est issu [26].
Ainsi, chez les adolescents, les jeunes issus de milieux sociaux favorisés expérimentent plus souvent les drogues que les jeunes issus de milieux modestes ; cet écart est tout particulièrement observé pour l'alcool et le cannabis, dans une moindre mesure pour le tabac [13][13]Inserm, Conduites addictives chez les ...
Les drogues agissent dans le système nerveux central en modifiant, amplifiant ou entravant l'action des neurotransmetteurs. Elles agissent plus spécifiquement sur le « système de récompense » et des zones qui interviennent particulièrement dans les émotions et la mémoire.
Le trafic illicite donne également du travail au personnel des laboratoires, aux grossistes, aux blanchisseurs de capitaux et aux revendeurs et trafiquants. Ces emplois peuvent être importants en termes économiques pour les pays où la culture illicite est pratiquée et où le taux de chômage est élevé.
On constate ainsi chez les consommateurs de ces drogues des problèmes sexuels et de fertilité, des problèmes cardiaques (infarctus ou crises cardiaques), des états dépressifs, des cancers du poumon, des problèmes de vue et d'audition, etc.
En général, ces drogues causent de la désorientation (difficulté à se situer dans l'espace ou le temps). De plus, elles modifient le fonctionnement des sens (par exemple, la vue, le toucher), ce qui déforme les perceptions.
C'est la recherche de sensations et la prise de risque qui motivent alors l'usage de drogue. Par exemple, un adolescent peut prendre une drogue uniquement pour éprouver une nouvelle sensation. Son but est d'aller au-delà de ce qu'il ressent habituellement.
On ne dispose à l'heure actuelle d'aucun moyen permettant d'identifier les personnes qui deviendront dépendantes. La dépendance à la drogue est un trouble d'ordre médical, et non un manque de volonté ou de force de caractère. La dépendance à la drogue et les maladies mentales touchent souvent les mêmes personnes.
Les troubles physiques
Ces troubles sont généralement directement liés aux effets immédiats de la drogue. Ils peuvent aller de simples vertiges, de nausées, de pertes de mémoire, d'hyperthermie, de tachycardie jusqu'à la perte de conscience ou au décès par overdose.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...
La Belgique est le principal pôle de ce marché en Europe, selon les données compilées par les agences de l'UE : c'est le pays qui a saisi les plus grandes quantités de cocaïne en 2020, soit 70 tonnes - principalement sur le port d'Anvers -, contre 49 tonnes aux Pays-Bas, 37 tonnes en Espagne, 13,4 tonnes en Italie et ...
Plusieurs solutions sont proposées comme un sevrage ambulatoire, ou une hospitalisation dans une structure partenaire. L'entourage est également pris en charge : un accompagnement est proposé. Cet accompagnement de l'entourage peut être sous forme d'entretiens réguliers ou de groupes de parole.
Trois facteurs à prendre en compte
Quelle est sa taille et son poids? Est-elle habituée à consommer? Est-elle en bonne santé physique?
La prise de MDMA peut avoir pour effet notamment d'entraîner une crispation de votre mâchoire qui peut faire apparaître ce qui ressemble à des boules et éventuellement déformer légèrement votre bouche. Il y a peut-être eu aussi de votre part un "grossissement" du phénomène.
Connu comme "drogue du pauvre", le crack est un dérivé bon marché de la cocaïne. La poudre blanche est diluée avec du bicarbonate de soude ou de l'ammoniaque. Ses effets sont plus puissants mais plus éphémères que ceux de la cocaïne, ce qui pousse les usagers à multiplier les prises.
En France, le cannabis est de loin la substance illicite la plus consommée avec près de 5 millions de personnes (11-64 ans) en ayant consommé dans l'année, suivi de la cocaïne (600 000) et la MDMA/Ecstasy (400 000). Quelle que soit la substance, les hommes sont plus consommateurs que les femmes.
Pour citer des exemples, l'héroïne, le GHB et le crack sont dangereuses en termes d'intensité.
Le terme dealer ou dealeur est un anglicisme pour désigner un vendeur de drogue, produits illicites ou dopants (le terme deal désignant ici spécifiquement l'échange de marchandise entre le vendeur et le consommateur).
Le trafic de drogue a été inventé par un État : le Royaume-Uni. Au XIXe siècle, la Couronne britannique inonde la Chine d'opium pour renflouer ses caisses. Dès l'origine, l'opium, l'héroïne et la cocaïne deviennent des instruments politiques entre les mains des États.