Contrairement au français, le son de la lettre J en espagnol provient d'une vibration dans le fond de la gorge. C'est un peu comme pour la prononciation de notre R, mais de façon beaucoup plus marquée.
J : la jota se prononce comme un "r" raclé du fond de la gorge mais est quasiment muet en fin de mot, K : comme en français dans "kiwi" ou "kayak", L : comme en français dans "louer", "liquide", "lever", etc., LL : particularité de l'espagnol, se prononce comme un "y" ("voyou", "assaillir", "tressaillement", etc.).
jota. Danse et chant traditionnels espagnols, de rythme ternaire, répandus sous des formes diverses dans toute l'Espagne, ainsi qu'aux îles Baléares et aux Canaries.
Le R français se prononce avec la gorge, à l'inverse du R espagnol qui se prononce avec la langue, qui vient se poser derrière les dents au niveau du palais. Il faut avoir conscience de ces deux prononciations en espagnol. Ne pensez pas qu'en prononçant des R français vous arriverez naturellement au R espagnol.
Quelques astuces pour prononcer le [R] à la française
En fait le son est produit dans la gorge, au même endroit où vous prononcez le [g] ou le [k]. Le son [R] est dû à un très léger recul de la langue après la prononciation de la voyelle qui le précède. N'oubliez pas : la langue ne bouge pas !
Le R ne se prononce pas quand on a -ER en fin de mot. Dans ce cas, il se combine avec la lettre E pour former le son [e]. Exemple : parler -> [parle].
Les voyelles ne doivent alors pas être prononcées séparément, mais ensemble. Ex. : el ruido (le bruit), el buey (le bœuf). En espagnol, ces deux lettres se prononcent [b], exactement comme le b français. Ex. : bueno (bon), el nombre (le prénom), la vaca (la vache).
La G : « GÉ »
La lettre G peut se prononcer de deux manières différentes, en fonction de la lettre qui la suit, mais on ne la prononcera jamais « GÉ » comme en français. Si le G est suivi d'un A, d'un O, d'un U ou d'une consonne, alors on prononcera « GUE ».
Le H en espagnol est la seule lettre que l'on ne prononce pas, il est muet. ex. : hilo, hermano. Le LL se rapproche de la prononciation du "y" français (comme dans le mot "yaourt"). Il se prononce aussi comme dans le mot "liane".
–Le J est en fait une sorte de 2ème R dans la langue espagnole. C'est un R raclé. Imaginez que vous ayez un poil dans la gorge: le son que vous allez produire en raclant votre gorge pour essayer de le faire sortir sera exactement le même que celui du [jota] espagnol! -Le R est un R roulé.
Le Ñ, ñ, egne, ou eñe tilde (en espagnol la eñe, nom féminin) est une consonne utilisée en aragonais, asturien, basque, breton, espagnol, galicien, guarani, hassanya, karone, tagalog, wamey, wolof, etc.
U se prononce « ou» E se prononce « é» Z se prononce « ss» S se prononce « sh» X se prononce « ch» G se prononce « gu» J se prononce « y» Ñ se prononce « gn» N se prononce « nn» R son doux entre 2 voyelles (ere) RR se prononce comme le « r » en français.
Leçon de phonologie : le son [j] avec "i - y - il - ill" Attention à ne pas confondre le son [j] avec le son [i]. En phonétique, on appelle le son [j] le yod. Pour prononcer ce son, dîtes rapidement « i e i e i e i e i e », vous finirez par entendre le son [j] de cette manière !
j est prononcé comme g devant e ou i dans toutes les positions : [d͡ʒ] en valencien, [ʒ] en catalan central, roussillonnais et (sauf cas particuliers) en baléare, [d͡ʒ] en catalan occidental sauf entre voyelles où on a [ʒ]. k, rare en catalan, est prononcé [k] comme en français.
Ah OK, je dois y aller aussi. Está bien, también debo irme.
Prononcer le C
Cette lettre se dit la C (« CÉ », comme en français). Le C dans un mot, comme en français, peut se prononcer de deux manières différentes, en fonction de la lettre qui le suit. Si le C est suivi d'un E ou d'un I, alors on le prononce exactement comme un Z (le zozotement 👅).
O, u sont traduits en français par « ou » : devant un mot qui commence par o, le o est remplacé par u. Y, e sont traduits en français par « et » : devant un mot qui commence par i ou hi-, le y est remplacé par e.
Alors que dans un espagnol traditionnel, le « c » et le « z » se prononcent comme le « th » anglais ou le « θ » grec, en Amérique latine, le « c », le « z » et le « s » sont toujours prononcés « s ». On appelle ça le ceceo pour la prononciation espagnole et seseo pour la prononciation latino-américaine.
D'ailleurs, c'est souvent ce qui différencie la prononciation du w. Lorsqu'il se dit comme un [v] («wisigoth», «wagnérien»), c'est, la plupart du temps, parce que le mot vient de l'allemand, et quand il sonne plutôt comme un [ou] («week-end», «western», «whisky»), c'est que l'origine est anglaise.
Si elle se trouve devant un « a », un « o », un « u » ou une consonne, elle se prononce comme le « k » français. Si elle se trouve devant un « e » ou un « i », c'est comme un « s » français (bien que certains hispanophones le prononcent plutôt comme un « th » anglais).
On attribue au r roulé des vertus proprement irrationnelles : lié à un passé rural, provincial, paysan, le r roulé devient le garant d'une prononciation ancestrale exempte de toute souillure citadine, intellectuelle, parisienne, c'est le mètre d'une authenticité et d'une beauté naïve qui remonterait à la nuit des temps ...
Il y a donc eu une transition, dans les conditions d'apprentissage de la langue, entre les locuteurs nés au début des années 1930, susceptibles de produire une certaine proportion de [r] apicaux en français, et les locuteurs nés à partir des années 1950, qui ne produisent plus de [r] apicaux en français.
Le R latin était une consonne roulée alvéolaire voisée – comme le double R en espagnol, dans “perro” par exemple1. “Roulée”, c'est son mode d'articulation, et “alvéolaire”, c'est son point d'articulation. “Perro” prononcé par un homme espagnol.