Ancienne province serbe, le Kosovo déclare son indépendance en février 2008, neuf ans après la fin de la guerre qui l'a opposé à Belgrade (1998-1999). Ce territoire qui compte 1.9 million d'habitants, à 90% albanophones et musulmans, vit depuis dans un inconfort politique et diplomatique permanent.
Le Kosovo, peuplé d'une majorité d'Albanais et d'une grosse minorité serbe, avait déjà été rattaché au Royaume de Serbie en 1913 après la défaite de l'Empire ottoman, qui contrôlait ce territoire depuis le 14e siècle. Pour les Serbes, le Kosovo est leur berceau historique depuis le 11e siècle.
Les Serbes du Kosovo veulent créer une communauté de municipalités à majorité serbe qui fonctionnerait avec une plus grande autonomie. La Serbie et le Kosovo ont peu progressé sur cette question et d'autres depuis qu'ils se sont engagés en 2013 dans des négociations parrainées par l'Union européenne.
Pour les Serbes, le Kosovo représente le berceau de leur civilisation. Au Moyen âge, la région forme le cœur de l'église orthodoxe et du royaume Serbe, jusqu'à la défaite des chrétiens balkaniques face aux armées ottomanes en 1389 à Kosovo Polje, qui marque le début de la domination ottomane dans la région.
Cette région englobait une partie de la Croatie, la Slovénie, la Bosnie – Herzégovine, le Monténégro, l'Albanie et le Kosovo actuels. D'abord colonisée par les grecs, la région connaît la domination romaine à l'issue des 3 guerres illyriennes.
Sa position a été passive: comme de nombreux pays africains, qui ont dans l'esprit le principe de l'intangibilité des frontières, l'Algérie n'a pas reconnu l'indépendance du Kosovo décidée unilatéralement par les Albanais avec l'appui d'une partie des pays occidentaux.
En proie à des heurts avec la minorité serbe, qui réclame l'autonomie de municipalités du nord du pays, le Kosovo se retrouve dans une impasse diplomatique. Tefta Kelmendi, du Conseil européen pour les relations internationales, décrypte ce conflit qui dure depuis plus de dix ans.
Les Serbes restent un peuple chaleureux, hospitalier, bon vivant et tourné vers l'échange et l'entraide, probablement bien plus que peuvent l'être les Croates, les Slovènes ou les Macédoniens au premier abord, par exemple.
Son économie, gangrenée par la corruption, reste soutenue à bout de bras par les Etats-Unis, son principal parrain, et l'Union européenne. Le développement du Kosovo est en grande partie freiné par les relations tendues qu'il entretient avec son voisin serbe.
La particularité de la demande d'asile kosovar, selon le chef de section de la division Europe de l'Ofpra, Adlan Jamil Addou, c'est qu'elle est avant tout une "migration économique" liée à la situation difficile du Kosovo.
La guerre prend fin avec les accords de Kumanovo, les forces yougoslaves et serbes acceptant de se retirer du Kosovo pour faire place à une présence internationale.
Le Kosovo est revendique par les Serbes comme le berceau de leurs ancêtres. Cette province de la Fédération yougoslave est pourtant peuplée à 90% d'Albanais. Une bataille de mémoire qui explique la guerre actuelle. Une nouvelle guerre enflamme l'ex-Yougoslavie.
Depuis juin 1999, l'OTAN dirige une opération de soutien de la paix au Kosovo, à l'appui d'initiatives internationales plus larges visant à consolider la paix et la stabilité dans la région.
33 pays d'Europe sur 44 reconnaissent formellement le Kosovo en tant que pays indépendant : l'Albanie, l'Allemagne, Andorre, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l'Estonie, la Finlande, la France, la Hongrie, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le ...
Hypothèse protochroniste faisant remonter l'origine des Serbes au nord du Caucase d'où ils auraient migré vers l'Europe centrale lors des migrations slaves. Deuxième migration hypothétique basée sur l'homophonie Serbes / Sorabes, de la Serbie blanche avec à leur tête le prince de Serbie Blanche vers 600 apr.
« L'Algérie n'a pas reconnu la déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo et Métochie. L'Algérie respecte le principe de la protection des frontières, c'est-à-dire de l'intégrité territoriale des pays et nous en sommes vraiment reconnaissants.
Cinq autres ne la reconnaissent toujours pas : l'Espagne, la Grèce, la Roumanie, la Slovaquie et Chypre. Le 18 avril 2023, une proposition visant à ajouter le Kosovo sur la liste d'exemption de l'obligation de visa pour l'espace Schengen est adoptée.
Ces migrations ont été motivées par diverses raisons : certaines, massives mais ponctuelles, sont conséquence de la politique d'occupation turque, comme la grande migration de 1690 ; d'autres, plus diffuses mais sur des périodes plus longues, parfois des siècles, furent des déplacements causés par la surpopulation ou ...
L'émigration serbe vers la France était de nature économique, politique et culturelle. Depuis les années 1960, ils sont les immigrants les plus recherchés et les mieux payés. La raison en est que tout le monde a été éduqué.
Le foyer original des peuples slavophones des Balkans se situe quelque part entre le Caucase et le Dniepr en Ukraine. Les Serbes auraient eu pour ancêtres les Sarmates.
En général. La plupart des voyages au Kosovo ne soulèvent pas de difficultés particulières en matière de sécurité pour autant que les règles usuelles de prudence soient suivies.
Serbes, Albanais... Le Kosovo est, depuis des siècles, peuplé à la fois d'Albanais et de Serbes, deux peuples qui diffèrent par la langue et par la religion.
En particulier, ils seraient arrivés en nombre, venant du territoire de l'actuelle Albanie, après la guerre austro-turque de 1689-1690. Lors de cette guerre, les armées autrichiennes s'étaient profondément enfoncées en territoire ottoman, parvenant au Kosovo et en Macédoine.