Ceci fait référence à l'événement de l'hiver 1954 avec l'Appel de l'Abbé Pierre. Cet appel a provoqué une mobilisation importante pour les démunis de cet hiver qui a mené à la construction de cités d'urgences et de lois interdisant l'expulsion de locataires en hiver (trêve hivernale et expulsion).
L'absence de domicile personnel. Les mauvaises conditions d'habitat. Les difficultés pour accéder à un logement. Les difficultés pour s'y maintenir.
La crise du logement en France peut s'expliquer par un taux de construction assez faible et une rotation des logements en baisse, notamment à cause de l'écart croissant des loyers entre le parc HLM et le secteur locatif privé.
Les cinq dimensions, aujourd'hui constitutives du mal-logement, seront décrites dans cette première partie : l'absence de logement personnel (1), les difficultés d'accès au logement (2), les mauvaises conditions d'habitat (3), les difficultés de maintien dans le logement (4), le blocage de la mobilité résidentielle et ...
des millions de Français sont concernés par le « mal-logement ». Or, améliorer l'habitat, un quartier ou un territoire donné favorise le « vivre ensemble », et permet également de lutter contre le changement climatique.
Le mal-logement : une cause possible de mortalité
En France, si l'on réhabilitait 600 000 logements inadaptés habités par des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté – il en coûterait 6,5 milliards d'euros –, cela engendrerait une baisse des coûts de santé de près de 500 millions d'euros par an.
La hausse de la demande de logements, à l'achat comme à la location, s'explique d'une part par la hausse du nombre de ménages du fait de la croissance démographique et des transformations familiales qui ont multiplié les ménages constitués d'une personne seule.
Les ménages pauvres sont presque aussi souvent en logement social (35 %), en location privée (35 %) que propriétaires occupants (30 %) (figure 1). Ils sont néanmoins plus souvent en logement social que l'ensemble des ménages régionaux (25 %) et deux fois moins propriétaires de leur logement.
Le desserrement des ménages, c'est-à-dire la baisse moyenne du nombre de personnes par ménage, notamment lié au vieillissement de la population, aux séparations plus nombreuses ou à une vie en couple plus tardive chez les jeunes, pèse également pour la nécessité de 116 000 nouveaux logements par an.
La crise du logement est une situation préoccupante qui touche de nombreux pays, dont la France. Elle est caractérisée par un manque de logements sociaux et abordables pour les ménages modestes, ainsi que par des loyers élevés dans le parc locatif privé.
La crise du logement (aussi appelée crise du marché immobilier ou pénurie du logement) est un phénomène de bulle spéculative qui a fortement affecté le marché immobilier du Québec et du Canada depuis les années 1980.
Le mal-logement regroupe les situations de logement qui ne répondent pas aux normes minimum d'une société donnée, ou dans lesquelles la personne ne maîtrise, elle-même, pas la durée de son hébergement.
Le logement permet d'assurer la stabilité et la sécurité d'un individu ou d'une famille. Notre domicile, qui est au cœur de notre vie sociale, émotionnelle et parfois économique, doit être un refuge : un endroit où l'on peut vivre en paix, en sécurité et dans la dignité.
« Constituent un habitat indigne les locaux utilisés aux fins d'habitation et impropres par nature à cet usage, ainsi que les logements dont l'état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose les occupants à des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur santé. »
Pour réduire les inégalités face au logement, il faut d'abord aider les plus modestes à payer leur loyer et les charges. Mais cela ne suffit pas : il faut aussi construire davantage, notamment dans les zones les plus chères, des logements adaptés et accessibles à tous.
En France, un ménage est dit « pauvre en termes de conditions de vie » lorsqu'il cumule au moins huit privations ou difficultés matérielles parmi 27 liées à l'insuffisance des ressources, aux retards de paiement, aux restrictions de consommation et aux difficultés liées au logement.
Le logement est précaire lorsque sa superficie est insuffisante pour le nombre d'habitants qui l'occupent. Selon l'INSEE, un couple avec deux enfants de plus de sept ans et de sexe différent devrait vivre dans une habitation de quatre pièces. S'il n'en a que deux, le logement est dit surpeuplé.
Le loyer devient plus cher parce que les coûts doivent être défrayés et que l'économie peut soutenir des prix plus élevés. Deuxièmement, comme le parc immobilier reste faible et que les taux restent élevés, moins de personnes peuvent se permettre les maisons disponibles.
Si vous souhaitez appuyer votre demande de logement social, adressez votre demande par lettre simple au maire ou à un élu en précisant notamment les raisons qui motivent l'urgence de votre demande.
Il est aisé de comprendre et cela fait consensus que lorsqu'un bien dispose d'équipements, plus sa valeur augmente. Et de la même façon, plus les prestations seront de qualité, plus l'attractivité du bien augmentent ainsi que son prix.
L'objectif principal de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable (DALO) est de garantir le droit à un logement à toute personne qui, résidant en France de façon stable et régulière, n'est pas en mesure d'accéder à un logement décent ou de s'y maintenir.
Le propriétaire doit fournir au locataire un logement décent. Un logement décent répond à 5 critères : une surface minimale, l'absence de risque pour la sécurité et la santé du locataire, l'absence d'animaux nuisibles et de parasites, une performance énergétique minimale, la mise à disposition de certains équipements.
2,42 millions de ménages sont en attente d'un logement social (soit + 7 % en 2022) ; 4,1 millions de Français sont mal logés, c'est-à-dire privés de logement personnel ou vivant dans des conditions difficiles.