Dans cette pièce, qu'on voudrait flétrir du nom de farce, on voit combien cet amour désordonné de la vie est destructif de toute vertu morale. Argant, voué à la médecine, esclave de Monsieur Purgon, est aussi un époux sot et dupe, un père injuste, un homme dur, égoïste.
Le Malade imaginaire, c'est la dernière pièce qu'a écrite Molière en 1673, l'année de sa mort. Découpée en trois actes, l'œuvre se caractérise par l'accumulation de ressorts comiques utilisés par Molière, qui la rendent très drôle ; et par la satire que l'auteur fait de la médecine de son époque.
Cette comédie-ballet offre en effet un spectacle total qui mêle chants, danses et musique. Mais les intermèdes ne sont pas des ajouts superflus pour divertir le spectateur : ils sont intimement liés à l'intrigue et accentuent son effet comique.
Une comédie
Le Malade imaginaire est une comédie. Au xviie siècle, on donne ce nom à toute pièce de théâtre qui comporte une action et se termine bien. Mais la comédie est aussi une pièce qui fait rire par des exagérations, des situations comiques, des moqueries…
Argan est un hypocondriaque, c'est-à-dire une personne toujours préoccupée par sa santé qui craint perpétuellement d'être malade. Par le biais de ce personnage, Molière fait la satire de la médecine de l'époque. Argan pense que la maladie et la mort le menacent de façon permanente.
Le rire provoqué par la comédie est moins anodin qu'il ne le semble à première vue : le spectateur rit de personnages ou de situations qui lui apparaissent tout à coup risibles, car il en perçoit, par un effet de grossissement comique, tout le ridicule.
Il suggère alors à Argan de l'accompagner pour assister à une comédie de Molière ; Cette mise en abyme ( le personnage d'une pièce de Molière cite lui même Molière à l'intérieur du spectacle ) montre l'efficacité du théâtre pour dénoncer le “ridicule de la médecine” .
Le Malade imaginaire est la comédie par excellence. On connaît l'argument : Argan est un véritable hypocondriaque, il se croit malade de tous les maux, et ne s'entoure que de médecins charlatans qui lui volent sa fortune et sa fille. Dans cette comédie qui fait la critique de la médecine, la mort rôde...
Au XVIIe siècle, Molière a raison de détester les médecins : lavement et saignée sont les remèdes les plus pratiqués. Un malade déjà affaibli par sa maladie peine à survivre !
Le Malade imaginaire est présenté à travers quatre scènes clés placées sur le signe du jeu et du comique farcesque : la bataille d'oreillers entre Toinette et Argan (I, 6), la mort simulée de Louison (II, 8), le travestissement de Toinette en médecin (III, 10) et la comédie d'Argan faisant le mort (III, 12).
Dans une mise en abyme joliment orchestrée, le frère d'Argan, Béralde, fait valoir les bienfaits du divertissement : « Je vous amène ici un divertissement, que j'ai rencontré, qui dissipera votre chagrin, et vous rendra l'âme mieux disposée aux choses que nous avons à dire.
L'ouverture intervient à la fin de la dissertation, à un moment où vous devriez déjà avoir dit tout ce qui était important. Elle va à l'encontre de l'objectif de la conclusion, et propose de continuer à réfléchir hors du cadre du sujet et de la dissertation.
"Comédie de la désillusion médicale", Le Malade imaginaire est au programme du bac de français 2020-2021. Dernière pièce de Molière, cette comédie-ballet sait se jouer de l'enchantement du spectacle en mêlant farce et grande comédie.
Les personnages de médecins (Monsieur Purgon et les deux Diafoirus), comme celui de l'apothicaire, sont ridiculisés par les faux médecins (Toinette déguisée ou même Argan à qui, à la fin de la pièce, on remet l'habit de docteur). Dans l'ensemble, la médecine semble pouvoir certes soulager mais non guérir.
Conclure (utilisé surtout pour la conclusion d'une production écrite) : au total, tout compte fait, tout bien considéré, en somme, en conclusion, finalement, somme toute, en peu de mots, à tout prendre, en définitive, après tout, en dernière analyse, en dernier lieu, à la fin, au terme de l'analyse, au fond, pour ...
Nous estimons que / Nous sommes d'avis que... / Il nous semble que... Les résultats de notre étude sur... montrent que... De façon générale, l'analyse a permis de constater que...
Ensemble des questions, des problèmes concernant un domaine de connaissances ou qui sont posés par une situation.
3 – Conclure et amener le prochain paragraphe
Un paragraphe nécessite également une conclusion satisfaisante avec une phrase de synthèse. Il est aussi possible d'ouvrir sur le prochain paragraphe avec une transition. Conclure sur l'idée. Faire une transition vers le prochain paragraphe.
Comment formuler la problématique ? Par quoi commencer sa phrase ? Deux tournures sont très utiles pour lancer le débat : "En quoi ?" et "Dans quelle mesure ?" Les tournures "Par quels moyens... ?", "Pourquoi... ?" ou "Doit-on considérer que... ?" lancent également le débat.
et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, non seulement … mais encore, voire, de surcroît, d'ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que…
L'introduction se divise en trois parties : sujet AMENÉ, sujet POSÉ, sujet DIVISÉ. Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, en voyant que tu as choisi d'aborder tel thème.
Une phrase d'accroche est une phrase ou un paragraphe qui introduit votre sujet dans l'introduction et doit attirer l'attention de votre lecteur. Cette phrase est le fruit d'un choix personnel et vous être libre de choisir son style. C'est également le tout premier moment de votre dissertation.
La problématique se présente généralement sous la forme d'une question qui peut commencer par « dans quelle mesure », « en quoi », « comment ». Souvent, on n'arrive à la formuler qu'après avoir fait le plan : c'est normal, pas de panique ! Le nom n'est pas un hasard : une bonne problématique doit poser un problème.
Les connecteurs de temps situent les actions les unes par rapport aux autres. Ils donnent des informations sur : la succession : d'abord, puis, ensuite, enfin… Ces mots s'utilisent pour ordonner les phrases dans un texte ou leur donner une suite logique.