L'énergie nucléaire fournit plus de 10 % des besoins en électricité dans le monde. C'est presque le double de l'électricité produite par l'énergie solaire, éolienne et marémotrice combinées. Au Canada, l'énergie nucléaire fournit 16 % des besoins en électricité au pays.
Son très faible taux de CO2 - quatre fois moins que le solaire par exemple - en fait une énergie indispensable à la transition bas carbone. Le nucléaire permet d'éviter les rejets de 2 milliards de tonnes de CO2 chaque année dans le monde, soit l'équivalent de la production de 400 millions de voitures.
Elle occupe aujourd'hui une place prépondérante dans le mix énergétique français, puisqu'elle permet la production de plus de 70 % de l'électricité française. L'énergie nucléaire présente l'avantage indéniable d'être une énergie peu carbonée. Son impact sur le réchauffement climatique est donc très limité.
Le nucléaire est une énergie excessivement dangereuse, comme l'ont montré les accidents de Tchernobyl, puis, plus récemment, de Fukushima. En France, de nombreux accidents, incidents et anomalies sont révélés régulièrement sur les centrales nucléaires.
Elle ne rejette pas de CO2, mais de la vapeur d'eau ; Elle est disponible tout l'année ; Elle n'est pas chère à produire et permet de produire dans de grandes quantités d'électricité ; Les installations nécessaires à sa production ont une durée de vie assez longue, de 40 ans environ.
Dans les secteurs agricole et agroalimentaire, la radioactivité est utilisée par exemple pour la protection des cultures contre les insectes ou la conservation des aliments. Dans l'industrie, on l'utilise pour des tâches variées (contrôle des soudures, détection de fuites ou d'incendies, etc.).
Le principal avantage de la fusion thermonucléaire est qu'elle libère une quantité d'énergie bien plus grande que la fission et ne produit pas de déchets radioactifs pendant des milliers d'années. De plus, le deutérium est quasiment inépuisable (il est présent dans l'eau) et le tritium est facile à produire.
Notre sécurité d'approvisionnement sera diminuée notamment du fait d'une dépendance accrue des importations de gaz naturel et d'électricité.
« L'énergie nucléaire est la moins polluante par kWh produit. Les centrales françaises, dans leur ensemble, envoient en moyenne dans l'atmosphère 80 grammes de CO2 par kWh produit. »
La France dispose peu de ressources énergétiques (gaz, pétrole ou charbon) sur son territoire. Combinée aux chocs pétroliers des années 70, la France a décidé de recourir à l'énergie nucléaire pour assurer sa sécurité d'approvisionnement et acquérir une souveraineté.
La fusion nucléaire est une réaction nucléaire dans laquelle deux noyaux atomiques fusionnent pour créer un nouveau noyau au poids supérieur.
Aucun risque de fusion du cœur : Un accident nucléaire de type Fukushima ne peut pas se produire dans un réacteur de fusion. Les conditions propices aux réactions de fusion sont difficiles à atteindre ; en cas de perturbation, le plasma se refroidit en l'espace de quelques secondes et les réactions cessent.
En 1934, Ernest Rutherford réalise la première réaction de fusion en laboratoire (entre atomes de deutérium).
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Toutes les installations nucléaires rejettent de la radioactivité dans l'environnement. Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air.
L'énergie nucléaire apparaît en effet comme un facteur important à la fois d'un point de vue stratégique et d'un point de vue économique. Après avoir été longtemps considéré comme un instrument à utiliser à des fins militaires, l'atome est de plus en plus perçu comme une source d'énergie alternative à finalité civile.
Le but à long terme est de créer des prototypes de réacteurs capables de fonctionner en toute sûreté, respectueux de l'environnement et économiquement viables.
La chaleur produite par ces réactions de fission va servir à produire de la vapeur, laquelle va faire tourner une turbine électrique. Ce point est commun à toutes les centrales. Pour arrêter le réacteur, c'est-à-dire pour stopper la réaction en chaîne, il faut agir sur la production des neutrons, ou les capturer.
200 millions de degrés : la température nécessaire pour réaliser la fusion nucléaire. D'autre part, pour augmenter la probabilité de fusion, on a recours à des isotopes. (atomes ayant le même nombre de protons. Ils constituent avec les neutrons le noyau de l'atome.
ITER est le plus grand projet scientifique mondial des années 2010. Il contiendra le plus grand réacteur à fusion nucléaire du monde lors de son achèvement en 2025.
Le premier inconvénient de la fusion est que, actuellement elle produit moins d'énergie que celle utilisée pour que la réaction ait lieu, même si cette contrainte au niveau énergétique qui est bien sûr avec l'objectif visée par le réacteur ITER d'amplifier la production d'énergie par 10 diminuée, mais même avec cela on ...
Un technicien de General Fusion travaille sur le système d'injection de plasma de l'un des réacteurs de la société.
Sur Terre, pour récupérer de l'énergie, les scientifiques tentent d'utiliser la fusion de deutérium et de tritium, deux isotopes de l'hydrogène (noyaux contenant un proton et un ou deux neutrons). Cette réaction donne elle aussi naissance à un noyau d'hélium très chaud, et libère un neutron de grande énergie.
Une transformation nucléaire est une transformation au cours de laquelle il y a modification de la structure du noyau atomique. Cette transformation est différente d'une transformation physique ou chimique. Les espèces chimiques ne sont pas modifiées. Pas de nouvelles espèces formées.
La fusion nucléaire est plus difficile à réaliser que la fission car ici, il faut rapprocher des atomes si près l'un de l'autre qu'ils vont se coller. Pour cela, il est nécessaire de porter la matière à une très haute température (environ 100 millions de degrés), sous une très forte pression.