Le mot « candide » vient du latin « candidus » qui signifie « blanc » et a pour second sens « de bonne foi, avec candeur, simplement ». Le choix d'un tel nom indiquerait l'innocence du héros, voire sa naïveté.
Candide, comme l'indique son nom, est un jeune garçon optimiste et assez naïf. Secrètement, il a une admiration pour son maitre Pangloss qui lui enseignait la philosophie de l'optimisme, selon laquelle «tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles».
De crédule et naïf – Candide croyait aveuglément en Pangloss et en sa théorie – il devient, dans les derniers chapitres du conte, le personnage le plus lucide en abandonnant la métaphysique et ses discours stériles, et en faisant taire Pangloss.
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
Voltaire écrit Candide en 1758 et le fait publier à Genève en 1759 de façon anonyme : son auteur se cachant, pour mieux échapper à la censure, sous le masque du docteur Ralph ! L'ouvrage est un succès malgré sa condamnation : on reproche à son auteur d'avoir voulu présenter l'univers sous sa forme la plus hideuse !
Candide reprend cette idée, en s'exprimant : "chacun se mit à exercer ses talents" et la petite société prend sens. La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Voltaire naît à Paris en 1694 sous le nom de François-Marie Arouet. Fils d'un notaire, il entame son éducation chez les jésuites de Louis-le-Grand. Étudiant la philosophie et la rhétorique, il y développe son sens de la répartie et se passionne pour la littérature antique et le théâtre.
bonhomme, crédule, ingénu, innocent, jeune, naïf, pur, simple. – Littéraire : frais, virginal. Contraire : astucieux, cynique, déluré, dissimulé, faux, fourbe, hypocrite, incrédule, malicieux, retors, rusé, sournois, vicieux.
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
candide adj. Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité.
Candide manifeste l'œuvre de philosophe de Voltaire : l'auteur y livre une lutte acharnée qui vise à la fois la métaphysique et l'esprit de système, ainsi que les différents maux qui touchent le monde : le fanatisme, l'intolérance, la guerre et l'esclavage.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Timide et colérique à la fois, Candide est un héros contrarié, voire un antihéros dont la naïveté se confond avec son personnage devenu un type. Son nom décrit son caractère, et son bon sens, mis à rude épreuve, lui fait découvrir la sagesse.
Ce sont en effet ses écrits philosophiques, illuminés par ses contes du genre, qui nous sont parvenus de manière décisive. Voltaire a toujours lutté, dans ses idées, pour la tolérance. Son combat contre l'arbitraire et le fanatisme s'illustre notamment à travers trois œuvres : Les Lettres philosophiques (1734)
Pour Voltaire, l'Eldorado est presque un paradis, c'est en tout cas un monde merveilleux où tout est grand, en grande quantité et dépaysant. Ce pays idéal où tout le monde est heureux est représenté avec ironie par Voltaire. C'est un monde imaginaire, c'est une utopie, un monde idéal.
Voltaire précise par le sous-titre de Candide sa référence générique : un « conte philosophique ». L'association des deux termes n'a rien d'évident au regard de la tradition littéraire associée au conte.
"Candide" de Voltaire est un conte philosophique du XVIIIe siècle. Le jeune Candide, élevé dans l'optimisme de Pangloss, découvre les réalités cruelles du monde. Expulsé de son paradis, il traverse des aventures picaresques, rencontrant des personnages emblématiques.
Dans l'histoire, c'est le personnage de Pangloss, le précepteur de Candide, qui incarne cet optimisme excessif, en répétant sans cesse : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » L'optimisme de ce personnage est véritablement ridicule, puisqu'il perdure malgré les leçons de l'expérience.
Le terme candide est issu du latin candidus qui signifie blanc. On peut interpréter blanc dans le sens de grande pureté. C'est pourquoi aujourd'hui le terme désigne une personne à laquelle on prête une innocence, cette dernière allant jusqu'à le rendre crédule, naïf, un peu simple, mais sans méchanceté aucune.
➙ ingénu, innocent, naïf, pur, simple.
CRÉDULITÉ, subst. fém. Tournure de l'esprit portant quelqu'un, par manque de jugement ou par naïveté, à croire facilement les affirmations d'autrui portant sur des faits ou des idées sans fondement sérieux ou sans vraisemblance (cf.
Comment Voltaire est-il mort ? Voltaire meurt le 30 mai 1778, à Paris, à l'âge de 83 ans – un âge très avancé pour l'époque – des suites d'une maladie (l'autopsie réalisée à son décès permettra de lui diagnostiquer, bien plus tard, un cancer).
Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, né le 21 novembre 1694 à Paris où il est mort le 30 mai 1778 , est un écrivain, notamment dramaturge et poète, et un philosophe et encyclopédiste français, figure majeure de la philosophie des Lumières, jouissant de son vivant d'une célébrité internationale.
L'enseignement jésuite
Les jésuites sont donc réputés pour leur rigueur et leur maîtrise de la rhétorique. Voltaire a étudié au collège jésuite Louis le grand. L'écrivain s'oppose au fanatisme tel qu'il le perçoit dans la gestion de l'église en France et raille l'artifice du discours stylisé.
Quel est le résumé de Candide de Voltaire ? Candide est un conte philosophique de Voltaire, publié en 1759, qui suit les aventures de son protagoniste éponyme. Candide, un jeune homme innocent et naïf, est élevé dans le château de Thunder-ten-tronckh en Westphalie.