Le pigeon passe ses journées à voler, à lisser son plumage, à roucouler pour appeler ses congénères, à gonfler ses plumes pour se protéger du froid et à picorer de la nourriture sur le sol. Il se nourrit de graines, de fruits et, parfois, d'insectes.
Votre oiseau bat des ailes : s'il bat des ailes lorsque vous vous rapprochez et qu'il ne s'envole pas, c'est qu'il est content de vous voir. Remue sa queue : de haut en bas, voici encore un signe qui montre que votre présence le rassure et que votre volatile est content de vous avoir près de lui.
Au bout d'un mois ils sont capables de quitter le nid, mais il faut attendre qu'ils aient cinq semaines pour qu'ils commencent à voler. La maturité sexuelle se situe entre 5 et 7 mois.
Plumes isolantes
Plusieurs oiseaux, comme la mésange, gonfle ses plumes afin d'y emprisonner de l'air. Les espaces remplis d'air l'isolent du froid. Certaines espèces ont plus de plumes durant l'hiver.
Epouvantails ou CD scintillants sont censés faire peur aux oiseaux, mais ceux-ci, pas si bêtes, se rendent rapidement compte qu'il ne s'agit que de leurres, et finalement la gourmandise l'emporte sur la crainte. Il existe pourtant un truc qui semble efficace : la couleur bleue.
Le reste du temps, les pigeons se regroupent donc dans des «dortoirs». Ils le font souvent «dans des arbres, sur certaines places parisiennes par exemple, ou dans des abris où ils peuvent aussi se reproduire : sous des toits, sous des ponts, dans des constructions abandonnées, etc.»
Quand il se sent menacé, le pigeon gonfle le cou, se penche en avant et se pavane en rond. Un pigeon surpris par un prédateur ou un passant pousse un grognement; tout le groupe peut alors prendre son envol d'un seul coup.
Cris et chant du pigeon ramier
Le pigeon ramier est facilement reconnaissable par son roucoulement typique, poussé essentiellement par les mâles. Ce cri lui sert à informer ses congénères qu'il occupe le territoire. On peut l'entendre toute l'année, particulièrement à l'aube.
Le premier moyen de communication n'est autre que les percussions. Le bruit permettant en effet de faire passer des messages (parfois même aussi rudimentaires que sur Facebook !). On estime que le premier « journal », les acta diurna romaines sont apparues en 59 avant JC.
Qu'il revient vous attaquer dès qu'il se sent rejeté. Que vous n'en viendrez jamais à bout. Ce qui donne ce sentiment, c'est que la lutte contre les dégradations des pigeons oblige à bien comprendre l'oiseau et les sentiments contradictoires qu'il projette sur les habitants.
Après une semaine environ, les picots des plumes du pigeonneau sont désormais apparents. Après 9 jours, le pigeonneau commence à effectuer des claquements de becs. A partir de ce moment-là, le pigeonneau devient petit à petit un jeune pigeon.
Il peut développer un comportement déplaisant suite à une punition, un stress, parce qu'il s'ennuie ou ne veut pas retourner dans une cage trop petite. L'oiseau peut aussi être plus agressif lors de la période de reproduction. Quelle que soit la raison de l'agressivité, il ne faut jamais punir l'oiseau par la force.
La plupart du temps, une simple observation de l'oiseau suffit pour déterminer si l'oiseau est mort ou non. Observez donc l'animal, en silence pour ne pas l'effrayer : son bec est-il ouvert ? Pouvez-vous entendre sa respiration ? Son plumage semble-t-il gonflé, comme s'il voulait vous intimider ?
Il faut apprendre à avoir les « bons gestes » envers son oiseau pour le mettre en confiance comme le fait de nettoyer son bec par exemple, de lui gratter la tête ou la base du bec, de lui présenter une main avec paume ouverte pour qu'il puisse présenter sa tête : toute cette interaction va favoriser sa confiance en lui ...
Dans un premier temps, il est important de laisser le pigeon se reposer dans un endroit chaud, sombre et tranquille, à l'abri de vos animaux et de l'agitation. La pénombre le rassurera et le calmera.
Les pigeons sont capables de faire la distinction entre les concepts abstraits du temps et de l'espace, à l'instar des humains et des grands singes, selon des expériences qui révèlent que ces oiseaux sont plus intelligents qu'on ne l'imaginait.
Beaucoup d'oiseaux peuvent voir différemment. Les pigeons, par exemple, peuvent littéralement voir des millions de couleurs différentes et font partie des meilleurs animaux sur terre par leur faculté de détection de la couleur.
Pendant l'accouplement, les pigeons se tiennent par le bec et plient le cou d'un côté et de l'autre à plusieurs reprises, jusqu'à ce que la femelle s'accroupisse pour être fécondée par le mâle.
Il est même considéré comme un marathonien car il ne retrouve son colombier qu'après avoir parcouru de longues distances. Pour combler cette dépense énergétique, il lui faut une nourriture spécifique à base de blé (25%)*, maïs (25%)*, pois (23%)*, orge (16%)*, graines de tournesol (8%)* et enfin de colza (3%)*.
Ce sont nos commensaux, c'est-à-dire qu'ils se nourrissent de nos détritus. Ils jouent un rôle écologique non négligeable dans les sous-sols où ils évitent ainsi aux canalisations et aux égouts de s'engorger.
Une étude menée en 2007 par l'Université de Montréal a permis de montrer que « le pigeon parvient à faire le même type de traitement de l'information que l'être humain avec un cerveau infiniment plus petit » et que « les pigeons recourent aux mêmes indices visuels que les humains ».