Le plastique contient des polluants toxiques qui endommagent l'environnement et causent la pollution des sols, de l'eau et de l'air. Le plastique peut mettre des centaines, voire des milliers d'années à se décomposer, de sorte que les dommages causés à l'environnement sont durables.
Les effets sur la santé peuvent être divers : impacts sur le système immunitaire et le système respiratoire, perturbations endocriniennes, baisse de la fertilité, hausse des risques de cancers… Ces effets existent à chaque étape du cycle de vie du plastique et démultiplient donc les conséquences sur la santé.
Le plastique représente beaucoup de déchets. En effet, 91 % du plastique produit n'est pas recyclé. Si certains sont brûlés (et de ce fait, très polluants à cause du CO² qu'ils dégagent), d'autres sont enfouis sous terre. Ils mettront entre 100 et 1000 ans à se dégrader, et pollueront les eaux et les terres.
Selon différents rapports, entre 8 et 12 millions de tonnes de plastiques terminent leur vie dans les océans chaque année. Par ailleurs, outre les canicules marines qui poussent certaines espèces animales à quitter leur habitat, l'ONU estime que d'ici 2050, il y aura plus de plastique dans l'océan que de poissons.
Le plastique peut renfermer des composés (bisphénols, phtalates) classés perturbateursendocriniens. "Le bisphénol A a été interdit dans les contenants alimentaires en 2015, mais il a été remplacé par d'autres bisphénols (S, F) probablement tout aussi problématiques, car de structure proche", dénonce le Dr Chevallier.
Les déchets en plastique sont tout autant problématiques sur terre qu'en haute mer : ils remplissent les décharges, encombrent les cours d'eau et génèrent de la pollution lorsqu'on les brûle à ciel ouvert ou en incinérateur.
Ce sont, chaque année, huit millions de tonnes de plastique qui sont rejetées en mer. Le plastique est alors ingurgité par les animaux marins et contamine tout l'écosystème de la mer. C'est donc toute la chaîne alimentaire qui en pâtit, pour finir dans nos assiettes !
Des produits chimiques nocifs peuvent être libérés dans le sol environnant par le plastique chloré, qui ensuite s'infiltrent dans les eaux souterraines ou d'autres sources d'eau environnantes, ainsi que dans l'écosystème. Une série d'effets potentiellement nocifs sur les espèces qui boivent l'eau peuvent s'ensuivre.
Ce sont environ un million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins qui sont ainsi tués chaque année au contact de nos déchets plastiques. A ce rythme, on estime que les océans contiendront plus de plastique que de poissons d'ici à 2050, soit une masse d'environ 750 millions de tonnes.
La mise en décharge engendre la dégradation des paysages (occupation des sols, pollution visuelle et olfactive…). La décomposition des déchets libère du méthane – un puissant gaz à effet de serre – et des éléments toxiques (comme des métaux lourds) qui contaminent le sol et les eaux souterraines.
Les déchets, une fois ramassés, sont transportés puis transformés. Le processus de transport libère dans l'atmosphère du dioxyde de carbone — le gaz à effet de serre le plus répandu — et de nombreux polluants comme des particules de matières. Une partie de ces déchets peut être incinérée ou recyclée.
Les plastiques ne contaminent pas seulement les côtes. En effet, ils affectent toute la faune marine. Les animaux se coincent dans les plus grands déchets et confondent les petits fragments de plastique avec de la nourriture, ce qui peut provoquer leur intoxication et leur coûter la vie.
Une dégradation de la fonction ventilatoire : baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises d'asthme. Une hypersécrétion bronchique. Une augmentation des irritations oculaires. Une augmentation de la morbidité cardio-vasculaire (particules fines).
Impact sur l'environnement
Le traitement et l'élimination des déchets liés aux soins peuvent entraîner indirectement des risques pour la santé en raison du rejet d'agents pathogènes et de polluants toxiques dans l'environnement. S'il n'est pas bien réalisé, l'enfouissement des déchets peut contaminer l'eau de boisson.
Pour réduire notre usage du plastique, notamment du plastique à usage unique, il faut agir sur trois axes : la réduction à la source, la réutilisation et le recyclage. Le recyclage constitue un levier pour réduire notre consommation de matière plastique, mais ne peut pas être l'unique solution.
Les emballages en plastique n'ont plus que quelques années pour tous devenir recyclables*. * La loi AGEC prévoit que tous les emballages en plastique à usage unique disposent d'une filière de recyclage opérationnelle au 1er janvier 2025, et tous les emballages d'ici 2030.
L'industrie des plastiques conçoit, fabrique (plasturgie) et commercialise des matériaux polymères — communément dénommés « plastiques » — utilisés pour de nombreux usages ( ex. : emballage, construction, électronique, industrie aérospatiale, transport, agriculture, sylviculture, jouets, gadgets, sans oublier les ...
Parce qu'une fois dans l'eau, le plastique se décompose en très petits morceaux qui polluent… et qu'on ne peut pas récupérer ! Des milliers d'oiseaux et d'animaux marins les confondent avec de la nourriture, et s'étranglent ou s'empoisonnent avec.
Parmi les exemples de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses, mentionnons toute substance solide, liquide, gazeuse, boueuse ou pâteuse qui présente certaines caractéristiques dangereuses comme la toxicité, la corrosivité ou l'inflammabilité.
L'ingestion de déchets plastique est une autre cause de mortalité, qui affecte environ 660 espèces. Les oiseaux de mer piquent les morceaux de plastique flottants, et les tortues les confondent avec des méduses. Les grands cétacés à fanons filtrent l'eau de mer, ingérant d'importantes quantités de microplastiques.
La Méditerranée détiendrait des concentrations quatre fois plus élevées de microplastique au kilomètre carré que le 7e continent, ce qui ferait d'elle la mer la plus polluée au monde. Algues et emballages plastiques flottent à la surface de l'eau tandis qu'une tortue verte s'éloigne des déchets plastiques.
Les déchets les plus retrouvés dans le milieu naturel sont les mégots de cigarette, dont les filtres contiennent des fibres de plastiques, les bouteilles en plastiques, les bouchons de bouteilles, les sacs plastiques et les pailles. Les fleuves transportent cette matière plastique vers les fonds marins.